11/04/2022
1er tour : Déclaration de Fabien Roussel
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22/03/2022
Le vote utile et tourné vers l’avenir, c’est Fabien Roussel
Par Anicet Le Pors et Charles Fiterman, anciens ministres
Le vote utile, c’est pour nous Fabien Roussel. L’élection présidentielle d’avril prochain peut être l’occasion de mettre un coup d’arrêt aux politiques néolibérales et autoritaires qui affaiblissent et divisent la France et d’ouvrir une phase nouvelle de progrès social et humain, appuyée sur un rassemblement des forces populaires et démocratiques les plus larges, sans volonté hégémonique d’aucune d’entre elles. Servir cet objectif, c’est voter utile. Le mieux placé parmi les candidats en présence pour incarner ce vote utile, c’est pour nous Fabien Roussel.
Nous fondons ensemble ce choix sur plusieurs raisons essentielles. Fabien Roussel porte des propositions et un combat déterminé pour faire reculer les inégalités sociales, améliorer la vie du plus grand nombre, libérer les forces de création du carcan de la recherche de la rentabilité financière maximale pour quelques-uns. Il appuie cet objectif sur des propositions concrètes de réindustrialisation du pays, de relance des activités agricoles, sur un nouvel élan culturel, tout cela inscrit dans une transition écologique responsable. Il est le seul à proposer une démocratisation profonde des institutions et des pratiques politiques, marquées notamment par la suppression de l’élection au suffrage universel du Président de la République, mettant ainsi fin au système monarchique dans lequel nous vivons.
Enfin, Fabien Roussel tient un langage clair, franc, honnête, à l’écart des phrases pompeuses et des mots ronflants. Il n’est pas habité par l’obsession de poursuivre une aventure personnelle. Il est disponible pour rassembler les forces sociales et politiques nécessaires au changement, dans le respect de chacune d’entre elles, dans une coopération efficace et loyale au service des engagements pris en commun.
Il est tourné vers l’avenir. Fabien Roussel, c’est donc bien le vote le plus utile pour porter les espoirs de la France qui travaille et qui crée.
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12/12/2021
Le problème de la gauche ce n'est pas le casting, mais le projet
Parti communiste français, extrait de la déclaration du Conseil National du 12 décembre 2021
19:42 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pcf, conseil national, déclaration | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
09/11/2021
FINANCEMENT SUR LA TRANSITION ECOLOGIQUE
PROPOSITION DE RÉSOLUTION EUROPÉENNE
relative au financement de la transition écologique,
présentée par Mesdames et Messieurs
André CHASSAIGNE, Hubert WULFRANC, Moetai BROTHERSON, Alain BRUNEEL, Marie‑George BUFFET, Pierre DHARRÉVILLE, Jean‑Paul DUFRÈGNE, Elsa FAUCILLON, Sébastien JUMEL, Manuéla KÉCLARD–MONDÉSIR, Karine LEBON, Jean‑Paul LECOQ, Jean‑Philippe NILOR, Stéphane PEU, Fabien ROUSSEL, Député-e-s.
Mesdames, Messieurs,
La crise sanitaire qui sévit depuis bientôt deux ans a fait voler en éclats le cadre budgétaire qui gouverne les finances des pays de la zone euro et mis en relief l’arbitraire des critères de convergence budgétaires établis lors du traité de Maastricht, qui interdisent aux États membres d’avoir un déficit public annuel supérieur à 3 % du PIB et une dette publique supérieure à 60 % du PIB.
L’ampleur de la crise et la gravité du ralentissement économique ont contraint la Commission européenne à suspendre le pacte de stabilité et de croissance jusqu’à la fin de l’année 2022, ouvrant à la France, qui prendra la présidence du Conseil de l’Union européenne le 1er janvier 2022, l’opportunité de défendre une réforme d’ampleur du cadre commun de politique économique et budgétaire de l’Union européenne.
Si nous voulons relever les défis sociaux et écologiques qui nous attendent, nous ne pouvons revenir au statu quo mortifère des politiques d’austérité, synonymes d’inaction climatique, de reculs des services publics, de détérioration de notre modèle social et de recrudescence des inégalités.
Nombreux sont ceux qui, en France comme dans les pays dits « frugaux », s’affolent de l’envolée récente des taux d’endettement et réclament un retour impraticable à l’orthodoxie maastrichtienne. D’autres, à l’instar du Chef de l’État et du ministre de l’Économie, se montrent plus ouverts à une redéfinition du cadre budgétaire européen afin de prendre en compte l’hétérogénéité des situations au sein de l’Union européenne et dégager des marges de manœuvre pour la conduite de politiques d’investissement audacieuses.
Les pistes de réflexion ouvertes jusqu’ici par l’exécutif, dans la continuité des travaux du comité budgétaire européen et du conseil d’analyse économique, restent toutefois tributaires de frilosités idéologiques. Elles persistent à faire de la soutenabilité de la dette l’unique boussole des politiques budgétaires, quand l’exigence est aujourd’hui de repenser en profondeur notre manière d’aborder la question de la dette publique dans le contexte de taux d’intérêt historiquement bas et d’un coût réel de l’endettement public négatif dans de nombreux pays.
Notre conviction, partagée par nombre d’ONG et de syndicats européens, est qu’il n’est désormais plus possible de donner la priorité à la réduction de la dette et à l’équilibre budgétaire plutôt qu’aux objectifs sociaux, économiques et environnementaux essentiels pour notre avenir et celui de nos enfants.
À une politique de soutenabilité budgétaire fondée sur des critères comptables doit donc, selon nous, succéder un principe de soutenabilité économique et environnementale prenant appui sur une planification rigoureuse des investissements qui soit à la fois garante de créations d’emplois, d’amélioration du pouvoir d’achat des plus modestes, de réduction drastique de nos émissions de GES et d’une protection accrue des biens communs et de la biodiversité.
Notre conviction est encore que les dépenses publiques d’investissement doivent être impérativement versées au débat sur la soutenabilité de la dette.
Nul n’ignore en effet que les dépenses publiques d’investissement ont un effet multiplicateur sur le PIB. « Pour l’Europe », rappelle ainsi l’Institut Rousseau, « le FMI l’estimait en 2017 entre 1 et 2,8, en fonction des pays. Ainsi, 1 euro dépensé en commande publique crée entre 1 et 2,8 euros d’activité économique au bout de trois ans. Une étude récente sur les effets des plans de relance de grande ampleur montre même que les plans de relance massifs peuvent entraîner une hausse moyenne cumulative du PIB de plus de 3 % dans la durée. »
Une approche rationnelle de la dette impose donc a minima « de traiter les investissements comme le feraient des entreprises privées », c’est‑à‑dire en excluant du calcul du déficit la part nette d’investissement.
C’est le sens de la proposition formulée par le Comité budgétaire européen visant à introduire une clause de flexibilité́ pour élargir la liste des dépenses déductibles du déficit en fonction des objectifs du Pacte vert pour l’Europe.
C’est aussi l’objectif que poursuit la présente proposition de résolution qui, s’inspirant des recommandations d’Alain Grandjean et Farah Hariri, propose de retirer les dépenses d’investissements dans la transition écologique du calcul du déficit public des États membres de l’UE.
L’enjeu est bien évidemment majeur.
S’il est encore temps de réagir pour limiter le réchauffement climatique, la réussite de la transition écologique exige de mobiliser à brève échéance des moyens financiers publics et privés colossaux.
La Cour des comptes européenne estime ainsi que réussir à atteindre l’objectif de neutralité́ carbone en 2050 nécessitera un investissement annuel total, secteurs public et privé confondus, de 1 115 milliards d’euros entre 2021 et 2030, soit au minimum 300 milliards d’euros de plus chaque année que ce qui est investi à l’heure actuelle.
La Commission européenne estime que, pour atteindre les objectifs actuels en matière de climat et d’énergie à l’horizon 2030, des investissements annuels supplémentaires de 260 milliards d’euros publics et privés, seront nécessaires, soit environ 2 600 milliards d’euros sur dix ans, quand le « Green New Deal » ne prévoit de mobiliser au mieux, à l’heure actuelle, que mille milliards d’euros.
Pour la France, l’Institut de l’économie pour le climat (I4CE) estime que, pour la période 2019‑2023, les montants nécessaires pour atteindre les objectifs énergétiques et climatiques français dans les secteurs du bâtiment, des transports et de la production d’énergie sont situés entre 55 et 85 milliards d’euros par an, soit 2,5 % à 4 % du PIB. Il faut encore y ajouter les dépenses d’adaptation aux effets du changement climatique, mais aussi celles liées à la protection de la biodiversité́, comme le financement de l’Office national des forêts (ONF) et de l’Agence française pour la biodiversité́ (AFB), la lutte contre l’artificialisation des sols et les aides à la conversion agroécologique de notre agriculture.
Ces montants, très supérieurs à ceux qui sont mobilisés et envisagés aujourd’hui, y compris dans le cadre calendaire restrictif du plan de relance, nécessitent la mise en œuvre d’un programme massif d’investissements de longue durée qui ne pourra reposer seulement sur l’endettement public, mais nécessitera la mise en œuvre de réformes structurelles du cadre juridique actuel, comme la révision du statut de la BCE, l’annulation conditionnelle de la dette publique détenue par celle‑ci, le renforcement des dispositifs de mutualisation, la reconnaissance de plein droit des aides d’État dans le domaine de la transition écologique.
Nous proposons, dans l’immédiat et dans une perspective plus consensuelle, d’œuvrer à sortir du calcul du déficit des États membres de l’UE, les dépenses d’investissement suivantes :
L’investissement dans les infrastructures de transport ferroviaire, dans les transports publics et les mobilités douces, afin de redonner en particulier leur attractivité aux transports ferroviaires de voyageurs et de marchandises.
Les investissements dans la rénovation énergétique des logements sociaux et des bâtiments publics, afin de la rendre obligatoire et financièrement attractive.
Les investissements dans la transformation de notre modèle agricole afin en particulier de réduire la dépendance de notre agriculture aux engrais azotés et aux pesticides et tendre vers la souveraineté protéique.
Les investissements dans la formation et la recherche publique en faveur des métiers et des technologies d’avenir.
Les investissements dans l’adaptation au changement climatique et la protection de la biodiversité.
Convaincus que les exécutifs européens ne peuvent demeurer indéfiniment sourds aux attentes des peuples, et à celles d’une jeunesse qui réclame des décideurs politiques qu’ils fassent enfin preuve de courage et de volontarisme, nous proposons l’adoption de la présente proposition de résolution européenne.
L’Assemblée nationale,
Vu l’article 88‑4 de la Constitution,
Vu l’article 151‑5 du Règlement de l’Assemblée nationale,
Vu l’accord de Paris adopté le 12 décembre 2015 en vertu de la Convention‑cadre des Nations unies sur les changements climatiques,
Vu les articles 107, 121, 122, 126 et 140 du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne,
Vu le traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance du 2 mars 2012,
Vu le règlement (UE) n° 1175/2011 du Parlement européen et du Conseil du 16 novembre 2011 modifiant le règlement (CE) n° 1466/97 du Conseil relatif au renforcement de la surveillance des positions budgétaires ainsi que de la surveillance et de la coordination des politiques économiques,
Vu le règlement (CE) n° 2012/2002 du Conseil du 11 novembre 2002 instituant le Fonds de solidarité de l’Union européenne,
Vu le règlement (UE) 2020/461 du Parlement européen et du Conseil du 30 mars 2020 modifiant le règlement (CE) n° 2012/2002 du Conseil en vue de fournir une aide financière aux États membres et aux pays dont l’adhésion à l’Union est en cours de négociation qui sont gravement touchés par une urgence de santé publique majeure,
Vu la communication des ministres des finances de l’Union européenne du 23 mars 2020 sur le pacte de stabilité et de croissance à la lumière de la crise du covid‑19,
Vu la communication de la Commission européenne du 11 décembre 2019 relative au « pacte vert pour l’Europe »,
Vu la communication de la Commission européenne au Parlement européen, au Conseil, au Comité économique et social européen et au comité des régions du 17 septembre 2020 relative aux ambitions de l’Europe en matière de climat pour 2030,
Vu la communication de la Commission européenne au Parlement européen, au Conseil, au Comité économique et social européen et au comité des régions du 6 juillet 2021 relative à la stratégie pour le financement de la transition vers une économie durable,
Vu les conclusions du Conseil du 6 octobre 2021 établissant la position de l’Union européenne en vue de la conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP 26),
Considérant que la mise en œuvre des critères de convergence budgétaire européens contribue depuis quarante ans à l’affaiblissement de l’État social, à la détérioration des services publics et la dégradation des conditions de vie dans de nombreux pays européens ;
Considérant que les politiques d’austérité conduites depuis une décennie suite au choc financier de 2008 et à la crise des dettes souveraines ont prolongé la dépression économique et pénalisé l’investissement public et privé ;
Considérant les multiples appels à modifier en profondeur un cadre budgétaire dont la suspension par la Commission européenne, à l’occasion de la crise sanitaire, met en évidence l’obsolescence et l’inadaptation aux situations de crise et à la satisfaction des besoins économiques et sociaux ;
Considérant qu’il n’est désormais plus possible de donner la priorité à la réduction de la dette et à l’équilibre budgétaire plutôt qu’aux objectifs sociaux, économiques et environnementaux essentiels pour notre avenir et celui de nos enfants ;
Considérant l’ampleur des investissements nécessaires à la réussite de la transition écologique et l’insuffisance des moyens financiers mobilisés et prévus en France et à l’échelle européenne ;
Considérant que l’échec des gouvernements à réduire, prévenir ou atténuer le changement climatique représente une grave faillite morale et politique à l’égard de notre jeunesse ;
Invite le Gouvernement, à l’occasion de la présidence française de l’Union européenne qui débutera le 1er janvier 2022, à se rapprocher de ses partenaires européens pour élargir la liste des dépenses déductibles du déficit pour y inclure l’ensemble des dépenses d’investissement dans la transition écologique, parmi lesquelles l’investissement dans les infrastructures de transport, dans la rénovation énergétique du parc immobilier public et privé, dans l’accompagnement de la transition agro‑écologique, dans la formation et la recherche dans les métiers et technologies d’avenir, dans l’adaptation au changement climatique et la protection de la biodiversité.
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14/07/2021
ALLOCUTION DE MACRON
COMMUNIQUE DU PARTI COMMUNISTE FRANCAIS
L’allocution du président de la République, ce 12 juillet, n’a pas été à la hauteur de la crise politique, sanitaire et économique que vit la France.
Pour le Parti communiste français, la vaccination doit devenir une grande cause nationale et mondiale car elle est la meilleure protection contre l’épidémie. Elle doit être accompagnée d'une politique ambitieuse de prévention et d'un investissement massif dans la recherche publique pour développer, en plus des vaccins, des traitements efficaces contre le Covid-19.
On ne peut combattre un tel virus à l’échelle d’un seul pays. Alors qu’une faible proportion de la population mondiale a jusqu’alors bénéficié de la barrière des vaccins et que les promesses du G7 en direction des pays les plus pauvres n’ont pas été suivies d’effets, il y a plus que jamais urgence à lever les brevets et à investir massivement dans la production de vaccins pour l’ensemble des peuples. Le chef de l’État l’a confirmé hier soir. Le gouvernement français se refuse toujours à imposer cette solution aux grands laboratoires pharmaceutiques. Il est également décisif d'apporter une aide immédiate aux pays les plus touchés, notamment ceux du Sud, par des moyens financiers, en matériel médical, médicaments et protections, et d'agir pour développer les capacités de production partout dans le monde.
Dans notre pays, les constats formulés par le chef de l’État résonnent comme l’impitoyable aveu de l’échec des politiques sanitaires mises en œuvre par le gouvernement.
Si trop peu de nos concitoyennes et concitoyens sont aujourd’hui protégés, c’est d’abord du fait d’une gestion libérale de la pandémie et du choix de déléguer une partie de cette gestion à des cabinets privés qui n'agissent en rien pour l’intérêt général, ainsi qu’à des opérateurs privés pour les prises de rendez-vous. La suspicion d’une partie du pays envers la parole publique a en outre été aggravée par les incohérences de l’action gouvernementale et son absence de transparence, comme par les défaillances de l’État pour répondre aux besoins de l’hôpital ou des soignants qui réclament une juste reconnaissance et des moyens supplémentaires leur permettant de mener au mieux leurs missions. Le Ségur de la santé n'est pas à la hauteur de leurs besoins et de leurs attentes.
Le pays a besoin d’une politique nationale de santé publique d’un tout autre niveau pour combattre efficacement l'épidémie et convaincre largement nos compatriotes. Elle implique de développer la Sécurité sociale, de renforcer l'hôpital public et les Ehpad, de créer des centaines de milliers d'emplois et de développer la formation, de mettre en place un pôle public du médicament et de développer des centres de santé. Si les personnels soignants, ainsi que les agents du service public en contact avec les usagers, doivent être incités à se faire vacciner, une stratégie publique offensive, élaborée démocratiquement à tous les niveaux et placée sous le contrôle du Parlement, doit permettre d’aller à la rencontre de toutes celles et ceux qui n’ont pas encore eu l’occasion de recevoir un vaccin. Si l’on veut réellement améliorer la couverture vaccinale du pays, aucun territoire, aucune catégorie sociale, à commencer par les plus fragiles, ne doit être abandonné. Et si un pass sanitaire peut se révéler nécessaire pour endiguer la nouvelle vague épidémique qui s’annonce, une telle mesure ne peut être que transitoire, sous peine d’accroître les fractures dont souffre déjà notre société.
L’essentiel de son allocution, Emmanuel Macron l’a consacrée à son autopromotion et aux axes de sa future campagne présidentielle.
Alors que la profondeur des difficultés économiques que connaissent nos concitoyennes et concitoyens, comme l’aggravation constante des inégalités, appellent une politique d’urgence sociale, il choisit de remettre à l’ordre du jour les contre-réformes néolibérales qu’il n’a pu encore faire aboutir du fait du contexte sanitaire et du rejet massif qu'elles suscitent.
Avec l’annonce de l’entrée en vigueur prochaine des nouvelles conditions d’indemnisation des sans-emploi, la volonté réaffirmée de faire travailler plus longtemps les salarié.e.s par le recul de l’âge du départ à la retraite, la relance du démantèlement de la protection sociale et de l'ensemble des missions protectrices de l’État, c’est une politique de casse sociale aggravée qu’il entend imposer au pays.
C’est aux hommes et aux femmes qui ne vivent que de leur travail que ce Président des ultra-riches veut faire payer la crise. Tanpis si le chômage, la pauvreté et la précarité progressent pour l'immense majorité des Françaises et des Français pendant que la fortune des plus riches familles de France atteint 1000 milliards d’euros. Tanpis si les délocalisations se sont poursuivies à un rythme soutenu, déchirant sans cesse davantage le tissu industriel de la France.
Il faut mettre en échec ce projet. Notre pays a un besoin impératif d’une politique de gauche qui s’attaque à la domination et aux privilèges insolents du capital, afin de répondre à l’immensité des besoins populaires.
L'heure est à une politique qui permette à tous les secteurs de s'organiser, à des embauches massives dans les services publics, à commencer par la santé et l'éducation, au soutien à la culture. L'heure est à une autre utilisation de l'argent, à une sécurisation de l'emploi et de la formation de chaque salarié.e, à une aide à la hauteur des besoins des TPE-PME au lieu de déverser des centaines de milliards d'euros à des groupes supprimant des activités et des emplois, à un nouveau mode de développement social et écologique, à une nouvelle industrialisation, à des mesures d'ampleur contre la pauvreté et la précarité.
C’est ce à quoi le Parti communiste français, avec son candidat à l'élection présidentielle Fabien Roussel, entend s’attacher.
12:24 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pcf, macron, discours | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
05/07/2021
CLIMAT : AGIR !
Fabien Roussel, député du Nord, secrétaire national du PCFF
Le Haut Conseil pour le Climat vient de sortir son rapport annuel visant à évaluer les politiques climatiques de la France et émettre des recommandations. Nous voulons tout d'abord saluer le travail des scientifiques de cet organisme indépendant, véritable juge de paix concernant le respect des objectifs de l'accord de Paris de 2015.
Comme les années précédentes, il est très critique vis-à-vis des politiques gouvernementales, et constate que les objectifs de baisse des émissions de gaz à effet de serre ne sont pas respectés. Ainsi, de 2015 à 2018, la France a émis près de 65 millions de tonnes de CO2 au-delà de ce qu'elle avait prévu dans sa première stratégie nationale bas carbone (SNCB1). Plus grave, ces émissions en excès, doivent être compensées par des efforts accrus reportés pour les autres périodes de références (de 2019 à 2023 et de 2023 à 2027). Ainsi, à partir de 2021, les émissions devront baisser à un rythme environ 3 fois supérieurs que la période précédente (une baisse de - 3% /an contre - 1,1% constaté pour la période 2015-2018) : la marche est donc très haute !
Le gouvernant est maintenant au pied du mur et doit cesser cette procrastination consistant à renoncer systématiquement aux efforts, pour mieux les reporter aux décennies futures, s'ajoutant ainsi aux efforts déjà programmé : c'est un cercle vicieux. Au contraire, il doit prendre ses responsabilités et engager dès maintenant les transformations structurelles profondes pour dé-carbonner les secteurs clés du bâtiment et des transports, qui progressent très peu, au lieu de capituler face aux profits à courts termes et aux habitudes bien établies et confortables des entreprises.
Aussi, comme le pointe le rapport, l'objectif de neutralité carbone d'ici 2050, bien qu'ambitieux ne se limite qu'aux émissions territoriales et ne tient pas compte de l'empreinte carbone qui reflète vraiment les émissions totales de la France (incluant le différentiel de carbone contenu dans les produits et service importés, ainsi que les émissions du transport maritime et aérien international).
50% de notre empreinte carbone provient de biens importés. Si nos émissions de gaz à effet de serre ont bien diminué entre 1995 et 2019 ( -25% ), les émissions issues de biens importés ont considérablement augmentés ( + 72% ).
Le PCF vise l'objectif ambitieux d'une empreinte carbone nulle d'ici 2050, et rejoint ainsi les recommandations du rapport d'accorder plus d'importance à cet indicateur.
Dans les mois qui viennent, le Parti communiste veillera à ce que les préconisations de ce rapport soient vraiment entendues et appliquées, en particulier son appel à des transformations profondes de tous les secteurs de l'économie par un investissement public ambitieux. Le PCF propose d'ailleurs pour réussir une telle transformation, une réorientation des financements des entreprises par les banques sur des critères favorisant les mesures efficaces pour le climat.
C'est avec cet ambition que nous pourrons espérer limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré d'ici 2100.
19:10 Publié dans ACTUALITES, Idées, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : environnement, pcf, fabien roussel | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
22/06/2021
RELEVER LE DEFI DES JOURS HEUREUX
14:09 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : déclaration, régionale, pcf | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |