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14/01/2019

Faire grandir des propositions pour augmenter le pouvoir d’achat

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Le Président de la République annonce dans la presse les contours de son grand débat national. Comme nous l’avons dit ces dernières semaines, nous ne voulons pas que ce débat soit l’occasion d’éviter de répondre aux questions de justice fiscale et de justice sociale que posent les français depuis des mois.

Il doit encore moins servir à cautionner des politiques d’austérité encore plus sévères. Il n'est à aucun moment question de « pouvoir d’achat » dans ce courrier aux français.

Le mot « salaire » n’apparaît qu’une fois et encore, il n’est pas au coeur des questions posées aux français. Rien non plus sur l’évasion fiscale et les moyens de lutter contre la financiarisation de l’économie. En revanche, à nouveau, le Président ne peux pas s’empêcher de fermer la porte au retour de l’ISF ou encore de proposer de " réduire la dépense publique », voire de « supprimer des services publics ».

Les communistes proposent à l’inverse d’ouvrir la discussion sur tous les sujets et de faire grandir des propositions permettant d’augmenter le pouvoir d’achat des français, de restaurer nos services publics, de mieux répartir les richesses et d’ouvrir la voie à une VIème République qui ne peut pas se réduire au simple fait de réduire le nombre d'élu-es.
Il est urgent de répondre à la soif de justice sociale et de justice fiscale qu’exprime les français.

Fabien Roussel, secrétaire national du PCF et député du Nord,

14/11/2018

Fabien Roussel « Le PCF doit reconquérir les cœurs et les têtes »

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Mercredi, 14 Novembre, 2018

Congrès. Après le vote qui a placé en tête un texte alternatif à celui proposé par la direction, le député du Nord Fabien Roussel s’est déclaré candidat pour le mandat de secrétaire national. Il explique son choix et le projet qu’il veut porter.

Le PCF est dans une situation inédite, avec deux candidats pour le mandat de secrétaire national. Pourquoi avez-vous proposé votre candidature ?

Fabien Roussel En plus d’une aspiration à un changement de nos orientations exprimée par le vote du manifeste, s’exprime également un besoin de changement de direction, laquelle doit être en phase avec les orientations actuellement en discussion. J’ai donc proposé à Pierre Laurent de se rencontrer. Nous nous sommes vus et allons encore échanger. Car j’aspire à sortir de la confrontation. L’objectif doit être de construire une direction collégiale, qui réponde au besoin de changement et d’unité qu’expriment les communistes. Je n’envisage pas d’autre scénario qu’une seule liste, qui doit incarner ce renouveau, avec un nouveau secrétaire national. S’il en était autrement, nous serions tous perdants.

Le manifeste dénonce l’effacement du PCF. Comment préconisez-vous d’y remédier ?

Fabien Roussel C’est un cri de colère. Mais comment cela peut se traduire concrètement ? D’abord avec un parti qui agit davantage. Mener des actions extraordinaires, originales, démonstratives, sur des questions comme le pouvoir d’achat, le coût du capital, l’évasion fiscale, rendrait notre parti plus visible. Ensuite, nous devons créer les conditions pour être présents aux élections. Les communistes s’expriment largement pour que nous participions aux rendez-vous nationaux. Notre absence, lors des deux dernières présidentielles, nous a mis en retrait. Et la peur n’évite pas le danger. Pour les élections locales, il faut tenir compte des contextes politiques, des rapports de forces. Ce qui compte, ce sont les idées que nous allons défendre. Nous pouvons être présents sur une liste avec d’autres, pas forcément en tête. Mais à condition que nos idées soient présentes, et notre parti respecté.

Face aux offensives macronistes, la riposte, sociale et politique, peine pour l’heure à engranger des victoires. Quel rôle doit jouer le PCF pour inverser le rapport de forces ?

Fabien Roussel Aujourd’hui, la colère domine. Si elle n’est pas nourrie par l’espoir, elle peut se traduire par le pire. Le Parti communiste doit être force de proposition pour montrer que la politique menée par Macron n’est pas une fatalité, que l’argent existe et qu’il faut de manière urgente mieux répartir les richesses. Sinon, je crains que le fascisme ne se rapproche encore du pouvoir. Notre mission est de reconquérir les cœurs et les têtes dans le monde du travail et de la création. Pouvoir d’achat, conditions de travail, vie digne, droit au bonheur… Ce sont toutes ces idées que l’on doit décliner. Le deuxième défi porte sur le climat. Une véritable révolution doit être engagée. Elle ne passe pas par des mesurettes et encore moins par une fiscalité punitive. Le dernier défi, c’est la paix, qui n’a jamais été si fragilisée. Ne nous dispersons plus, soyons à l’offensive sur ces thématiques, à mon avis, structurantes pour le Parti communiste d’aujourd’hui.

Le débat porte également, chez l’ensemble des ­communistes, sur la conception du rassemblement à gauche. Quelle vision en défendez-vous ?

Fabien Roussel À gauche, des forces politiques ne croient plus dans le clivage gauche-droite. Moi, j’y crois. Récemment, la gauche au pouvoir a déçu. Mais il existe encore des hommes et des femmes de la vraie gauche, sincères et authentiques, qui militent pour le progrès social, pour l’égalité, pour la laïcité, pour la République. Ils se sentent certainement orphelins dans le paysage politique qui domine. Le Parti communiste a la responsabilité de s’adresser à eux.

Et pour les élections européennes, le rassemblement à gauche avec d’autres formations est-il nécessaire ?

Fabien Roussel Notre congrès aborde ce sujet, et le choix des communistes doit être respecté. Il faut envoyer un maximum de députés communistes au Parlement européen pour rejeter, avec d’autres, le pacte budgétaire. Bien qu’adopté en 2013, il doit désormais être traduit dans le droit européen. Il impose aux États de réduire leur déficit jusqu’à 0,5 %. C’est la fameuse règle d’or. C’est en son nom que des économies sont faites dans nos hôpitaux, nos services publics, que beaucoup d’efforts sont demandés aux Français. Nous avons l’occasion de le rejeter, de contraindre les chefs d’État à plancher sur d’autres traités qui répondent aux besoins humains et aux défis écologiques. Comment fait-on pour y parvenir ? Ian Brossat est aujourd’hui en campagne. On doit continuer de discuter avec tout le monde pour avoir la liste la plus large possible. On doit aussi pouvoir confirmer rapidement Ian Brossat pour conduire cette liste.

Face à la crise politique, quelles réponses devraient apporter le PCF ?

Fabien Roussel Nous avons deux adversaires : la finance, mais aussi l’abstention, l’indifférence. Parmi ceux qui se détournent de la politique, beaucoup sont de gauche et ont été déçus. Nous devons nous adresser à eux. Tout comme à ces millions de salariés qui n’ont pas les moyens de vivre dignement. Montrer qu’une autre vie, une autre société, est possible. Mais ça ne se décide pas d’un claquement de doigts, ça se construit. Le Parti communiste doit avoir la tête toujours dans les étoiles, mais les pieds dans la glaise. Pour convaincre, on doit toucher, parler du quotidien, de ce que nous vivons nous-mêmes. Y mettre des mots et des visages. Construire dans les luttes et l’action. En bref, éveiller les consciences.

29/10/2018

Brésil : Plus que jamais aux côtés des progressistes

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COMMUNIQUE DU PARTI COMMUNISTE FRANCAIS

Au terme de la séquence électorale au Brésil, c'est l'inquiétude qui est de mise après l'élection de Jair Bolsonaro (55% des voix contre 45% pour Fernando Haddad du Parti des travailleurs).
L'homme qui a dit tout au long d'une campagne agressive et violente vouloir gouverner « pour la majorité, pas pour la minorité », en pointant d'une manière affirmée les noirs, les femmes, les membres de la communauté LGBT, les militants de gauche, les Indiens, les membres du mouvement paysan des sans-terre (MST) et d’ONG, les défenseurs de l’environnement, les journalistes, plonge le pays dans une profonde fracture.


Ce résultat intervient dans un pays confronté depuis plusieurs années à la fragilité des institutions, avec le coup d'État contre Dilma Rousseff et la prison pour Lula, empêché d'enregistrer sa candidature, contrairement aux recommandations de l'ONU.

Brésil drapeau.jpgAprès les États-Unis, l'Europe de l'Est et les Philippines, l'arrivée de Bolsonaro, adepte de la dictature marque un nouveau tournant inquiétant dans un mouvement mondial d'expansion des nationalismes de droite.
Depuis l’annonce des résultats, les messages de félicitations à Bolsonaro des néolibéraux latino-américains et du monde occidental (Trump et Marine Le Pen en tête) ne cessent de tomber. Et pour cause, sa ligne de conduite épouse un recours massif à la police militaire pour gérer les problèmes de criminalité urbaine, une économie clairement néolibérale avec un programme caressant le marché dans le sens du poil : réforme des retraites, indépendance totale de la Banque centrale, privatisations et réduction de la taille de l’État, suppression des droits des travailleurs, renoncement à l'alphabétisation et aux enseignements fondamentaux dans les zones rurales éloignées où les institutions scolaires seraient « trop chères à entretenir » ainsi que soutien à l'agrobusiness qui met en péril la biodiversité du pays.

En promettant « un grand nettoyage du pays des marginaux rouges, des hors-la-loi gauchistes », se profilent une purge comme jamais le Brésil n'en a connue et un risque de basculement vers un régime anti-démocratique, répressif, sans contre-pouvoir, aux couleurs d'un « fascisme rampant ».
La communauté internationale, européenne notamment, qui n'a eu de cesse de brandir le flambeau de la démocratie de part et d'autre de la planète, est restée bien muette ces derniers mois face à la situation brésilienne et porte une lourde responsabilité. Au-delà d'être une menace pour les seuls Brésiliens, c'est un risque d'instabilité pour toute la région où les forces de droite extrême sont à l'offensive, mais également à l'échelle internationale.
Les forces progressistes brésiliennes, loin de baisser les bras comme l'a déclaré Fernando Haddad, vont rester mobilisées. Le PCF, fidèle à ses valeurs et à son soutien permanent, sera à leurs côtés. Il en appelle à la communauté internationale et lui demande de se ressaisir contre la menace de la « peste brune », encouragée par ce résultat, en prenant des mesures politiques humanistes, sociales et solidaires, volontaristes d'émancipation humaine. Cela nécessite pour nous, forces communistes et progressistes, des efforts considérables de solidarité et des propositions claires au service des libertés fondamentales, de la justice sociale de la démocratie et de la préservation de la planète.

16:12 Publié dans ACTUALITES, International, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : brésil, pcf | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

25/10/2018

APPEL DE MICHEL NOUAILLE ET JOELLE CAILACHON

Nouaille caillachon.jpgBonjour,

Dans 25 jours, dimanche 18 novembre, le 1er tour de l’élection législative partielle.

Après avoir déposé ce matin notre candidature, nous commençons la campagne sur le terrain avec notre 1er matériel.

Cette page vous informera du déroulement de notre campagne. Pour y participer, utilisez là.

La dégradation du contexte politique (affaiblissement continu de Macron et dérives autoritaires, montée du populisme à droite en France, en Europe, « tentations populistes » de certaines composantes de la F.I., gauche toujours divisée,….tensions internationales croissantes…désordres climatiques toujours plus violents…) nous demande de mener une campagne de très haut niveau.

Il nous faut construire rapidement une gauche rassemblée et crédible au regard des enjeux économiques et financiers, sociaux, environnementaux, démocratiques. Il y a urgence !

Dans notre circonscription, historiquement de gauche, nous pouvons tous ensemble y contribuer !

Le groupe des élus communistes et républicains d'Evry apporte son total soutien à Michel Nouaille, Joëlle Caïlachon, PCF-Génération Hamon, le duo gagnant des élections partielles des législatives d'Evry - Corbeil et peut être des prochaines élections Européennes

07/10/2018

Congrès PCF. Le « Manifeste » arrive en tête du vote

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Les adhérents du PCF étaient invités jusqu’à ce samedi à choisir parmi quatre textes leur base commune de discussion, en vue de leur congrès de novembre. Pour la première fois, ils se sont prononcés pour un texte dit « alternatif » à celui proposé par leur Conseil national. 30 833 militants ont participé au vote, soit 62,65 % des inscrits.
 
Selon la commission en charge du suivi du scrutin qui s’est clos ce samedi, les résultats sont les suivants : 
 
-       La proposition de base commune adoptée par le Conseil national, « Le 
communisme est la question du XXIe siècle », a obtenu 11 461 suffrages, 
soit 37,99 % des exprimés.
 
-       Le texte alternatif « Se réinventer ou disparaître ! Pour un printemps 
du communisme » a réuni 3 607 suffrages, soit 11,95 % des exprimés.
 
-       Le texte alternatif « Pour un manifeste du Parti communiste du XXIe 
siècle » totalise 12 719 suffrages, soit 42,15 % des exprimés.
 
-       Le texte alternatif « PCF : Reconstruire le parti de classe, priorité au 
rassemblement dans les luttes » a, quant à lui, atteint 2 385 suffrages, 
soit 7,90 % des exprimés.
 
« En application de nos statuts, le texte « Pour un manifeste du Parti communiste du XXIe siècle » devient donc la base commune de discussion dont tou·te·s les communistes doivent désormais se saisir pour la travailler, l’enrichir de tous les débats et contributions jusqu’au terme du congrès, avec l’impératif d’une construction collective », précise la commission dans son communiqué. « Le vote des communistes n'a pas placé la proposition de base commune du Conseil national en tête. J'en prends acte », a réagi Pierre Laurent notant que « les résultats sont très partagés » et qu’il n’y a « pas de majorité à ce stade pour avancer ». « Nous avons donc devant nous un immense débat à poursuivre sur nos choix et un immense défi à relever pour la construction commune, l'unité et le rassemblement des communistes jusqu'au congrès », a ajouté le secrétaire national du PCF.
 
Julia Hamlaoui, l'Humanité

24/09/2018

Budget 2019 : Président des riches et Roi du bonneteau

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Le budget 2019 confirme les véritables priorités du « Président des riches » en s’attaquant pour la deuxième année consécutive au pouvoir d’achat des Français et en faisant de nouveaux cadeaux à la finance :

Une nouvelle baisse de pouvoir d’achat annoncée en 2019, avec :
- Gel des pensions et des prestations sociales : -3,4 milliards d’euros ;
- Hausse des taxes sur les carburants : - 1,9 milliard d’euros ;
- Diminution du dispositif pour la rénovation thermique : - 800 millions d’euros ;
- Hausse des taxes sur le tabac : - 400 millions d’euros ;
- Gel du SMIC et du point d’indice des fonctionnaires.

A ces mesures gouvernementales, il faut ajouter la hausse du prix des mutuelles (800 millions d’euros en 2018), de l’électricité, du gaz et des assurances.

Adepte du jeu de bonneteau, l’exécutif ose même présenter la baisse de cotisations sociales comme une mesure favorable au pouvoir d’achat alors qu’elle vient à peine compenser la hausse de la CSG, à l’œuvre depuis le 1er janvier 2018, et qui a frappé durement nos concitoyens.

Les mesures annoncées, portant sur la taxe d’habitation et sur la CSG versée par les retraités, ne compenseront pas non plus ces multiples attaques contre le pouvoir d’achat.

Enfin, ce budget fait encore la part belle aux grandes entreprises. 2019 verra se cumuler le CICE, la baisse de cotisations sociales patronales et la diminution du taux de l’impôt sur les sociétés. Coût total pour l’État : environ 42 milliards d’euros ! Une faveur, une nouvelle fois accordée sans condition ni ciblage.

La majorité se targue de baisser fortement la dépense publique mais oublie qu’elle est le principal levier de redistribution des richesses. Face aux coups portés au plus grand nombre, les députés communistes se battront contre un budget empreint d’une idéologie dépassée, injuste et inefficace.

Groupe des députés communistes

03/07/2018

PIERRE LAURENT INVITE DE SUD RADIO

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Secrétaire national du Parti Communiste et sénateur de Paris, Pierre Laurent était l’invité politique du Grand Matin Sud Radio ce mardi. Grève à la SNCF, élection au Medef et réforme des retraites étaient notamment au programme.
 
Alors que l’épisode de grève perlée à la SNCF a pris fin avec l’arrivée du mois de juillet, la CGT et Sud-Rail appellent à de nouvelles actions ce week-end, pour cette première vague de départ en vacances. Selon Pierre Laurent, secrétaire national du Parti Communiste, cette mobilisation est tout à fait légitime. "Le conflit à la SNCF n’est pas clos. La loi n’a réglé aucun des problèmes posés à la SNCF, elle n’a fait qu’une chose : créer les conditions d’ouverture à la concurrence. La reprise de la dette s’est accompagnée d’une disposition dont personne ne parle. Le gouvernement a inscrit dans la loi une règle d’or qui limite les capacités d’investissement de la SNCF. Or, c’est bien ça le problème ! Cette dette, qu’on faisait porter à la SNCF, l’empêchait d’investir dans la modernisation du réseau, l’entretien, le développement, etc. Aujourd’hui, on reprend la dette, mais on empêche à nouveau la SNCF d’investir ! Le problème n’est donc pas résolu...", martèle-t-il au micro de Sud Radio.

"Le petit patronat se sent de moins en moins représenté par le Medef"

Le chef de file des communistes français s’est également exprimé sur l’élection du jour au Medef, qui va introniser son nouveau leader. Une élection suivie avec un certain dédain par Pierre Laurent. "Je n’ai pas de préférence, n’ayant pas l’habitude de me mêler de ce qu’il se passe au Medef. Évidemment, ce que fera ou ne fera pas le Medef comptera dans la vie sociale. Ce qui me frappe, ce sont les difficultés croissantes du Medef à parler au nom de l’ensemble du patronat. Une grande partie du petit patronat est en ce moment très inquiète de la situation économique et sociale du pays et qui se sent de moins en moins représentée par le Medef. Sur le terrain, je rencontre très souvent des petits entrepreneurs très inquiets pour le tissu économique territorial et qui se sentent très éloignés de tous ces débats qui, en vérité, concernent beaucoup le grand patronat et les grands intérêts financiers", assure-t-il avant d’en remettre une couche. "Le Medef sert surtout aujourd’hui à défendre les grands intérêts financiers du patronat et d’accompagner des politiques de déréglementation sociale. Tirer toujours vers le bas la mutualisation des richesses dans le pays, au profit d’une logique économique dont on voit bien qu’elle développe beaucoup plus d’inégalités que de progrès social. On a l’impression qu’on ne sait plus ce que c’est que de produire du progrès social", regrette-t-il.

Celui qui est par ailleurs sénateur de Paris a aussi annoncé la tenue d’une action le lundi 9 juillet à Versailles, où Emmanuel Macron a décidé de convier le Parlement réuni en Congrès. Une réunion boycottée par ailleurs par les parlementaires de la France Insoumise. "Le Parlement va brièvement se réunir quelques heures lundi prochain pour écouter le président de la République donner en quelque sorte ses consignes au Parlement. C’est une habitude détestable qui continue de nous enfoncer dans ce qui ressemble à une monarchie présidentielle. Nous appelons l’ensemble des parlementaires qui sont contre cette monarchie présidentielle à se rassembler symboliquement deux heures avant l’ouverture du Congrès devant la salle du Jeu de Paume à Versailles. Nous prêterons un nouveau serment du Jeu de Paume et nous appellerons à lancer une bataille nationale pour la tenue d’un référendum sur la réforme constitutionnelle", affirme Pierre Laurent.

Pensions de réversion : Pierre Laurent ne fait "pas du tout confiance" à Édouard Philippe

Enfin, lorsqu’il est demandé à Pierre Laurent s’il fait confiance à Édouard Philippe lorsque ce dernier garantit que les pensions de réversion ne seront pas touchées dans la future réforme des retraites, la réponse fuse à pleine vitesse. "Pas du tout ! J’ai d’ailleurs bien écouté les réponses du gouvernement, qui fait mine d’éteindre la polémique mais confirme bien que la question des pensions de réversion est sur la table ! En vérité, rien dans les propos du gouvernement ne peut nous rassurer. Le gouvernement veut aller vers une réforme où on individualisera les pensions alors qu’aujourd’hui, ce ne sont pas nos propres cotisations qui financent notre retraite mais un système mutualisé où ceux qui travaillent cotisent, permettant de financer les retraites de ceux qui étaient au travail. Avec cette réforme, on va glisser vers un système qui va distribuer des minimums retraites à tout le monde ! Le minimum vieillesse généralisé pour une très grande majorité de salariés, et ensuite le recours à des assurances complémentaires pour d’autres salariés…", déplore-t-il.

Compte Rendu Sud Radio

Réécoutez en podcast toute l’interview de Pierre Laurent dans le Grand Matin Sud Radio

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