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27/11/2011

L'HUMAIN D'ABORD / LE PROGRAMME DU FRONT DE GAUCHE : L'ARGENT

front de gauche,programme,l'humain d'abordPartager les richesses et abolir l’insécurité socialeLa France n'a jamais été aussi riche mais ces richesses n'ont jamais été aussi mal partagées. Notre priorité absolue : éradiquer la pauvreté, la précarité et relancer l'économie par le partage.

Interdire les licenciements boursiers et rétablir le CDI à temps plein comme norme du contrat de travail.

Porter le SMIC à 1 700 euros net par mois pour 35 heures et instaurer d'un écart maximum de salaire de 1 à 20 pour toutes les entreprises.

Rétablir le droit à la retraite à 60 ans à taux plein, augmenter les minimas sociaux et créer une allocation jeunesse d'autonomie.

Adopter un pacte de défense et de développement de nouveaux services publics (santé, logement, petite enfance...).

Le temps est venu de reprendre le pouvoir sur nos vies, et pour cela, nous voulons demain un gouvernement qui combattra le diktat financier des banques et des marchés.

front de gauche,programme,l'humain d'abordReprendre le pouvoir aux banques et aux marchés financiers

■ Changer les missions de la banque centrale européenne pour une politique monétaire en faveur de l'emploi et du développement des services publics.

■ Mettre sous tutelle les banques qui spéculent et créer d'un pôle public financier permettant de réorienter les critères du crédit vers la production utile, l'emploi, l'innovation et la révolution écologique.

■ Abolir les privilèges fiscaux, notamment les 30 milliards d'euro d'exonération des entreprises et taxer les revenus capital au m'me niveau que ceux du travail.

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24/11/2011

LA CAF FERMEE : LA COLERE DE LA CGT ET DU PCF

caf.jpgLe scandale de la fermeture au public de la CAF Essonne pendant deux semaines

Encore une fois, la Caisse d’Allocations Familiales de l’Essonne fait les frais d’un sous-effectif chronique ; submergée par l’afflux d’allocataires, de plus en plus nombreux, qui viennent pour le renouvellement de leurs droits.

Depuis le 21 novembre 2011, la CAF de l’Essonne est fermée au public pendant deux semaines. Cette nouvelle dégradation du service public de la protection sociale est particulièrement choquante dans un département comme l’Essonne, car le nombre d’allocataires percevant les minimas sociaux y est très élevé.

Les allocataires n’ont pas eu le droit à la moindre explication, et nombreux sont ceux qui se « cassent le nez » devant la porte fermée.

La direction a en plus choisi le moment où se mettait en place l’accueil sur rendez-vous.

La raison ?

 Le retard pris dans la gestion des dossiers. Il n’y a tout simplement pas assez d’effectifs pour traiter les dossiers, et les retards s’accumulent : certains allocataires ont eu plusieurs mois de retard dans leurs versements.

Les dossiers s’entassent, et leur traitement prend du retard, ce qui suscite le mécontentement des usagers pour qui l’argent de la Caisse d’Allocations Familiales est vital. Alors le plus simple, c’est de fermer l’accueil pendant deux semaines complètes, pour tenter de résorber le retard.

C’est ce que vient de décider la direction de la CAF de l’Essonne, et cette situation n’est pas unique.

Bel exemple d’absence d’anticipation : on confie de nouvelles tâches aux CAF, dont la gestion complexe du RSA. Après avoir beaucoup tergiversé, le gouvernement l’autorise à recruter, mais les nouveaux recrutés ont besoin d’être formés.

Les administrateurs n’ont pas été consultés, mais simplement informés en fin de conseil d’administration. Faut-il rappeler que « le conseil d’administration a en charge la promotion des intérêts des allocataires… Il veille également à la qualité du service rendu… Il définit les moyens accordés pour cette politique. »

L’Union Départementale CGT de l’Essonne, les administrateurs CGT et le syndicat CGT du personnel de la CAF de l’Essonne dénoncent cette situation inadmissible et exigent les moyens d’une politique qualitative, tant pour le traitement des dossiers que pour l’offre de service.

LE PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, SES ELUS TOTALEMENT SOLIDAIRES

100_7554.JPGPour les communistes de la section du PCF d'Evry et ceux du département de l'Essonne, pour ses élus, cette fermeture est scandaleuse. Elle va concerner les populations les plus en difficultés dans une période où de part la politique menée par le pouvoir Sarkozien le chômage et la misère explosent, où l'injustice comme vient de le démontrer les données de l'INSEE n'a jamais été aussi choquante avec des riches de plus en riches et des pauvres de plus en plus pauvres.

Cette fermeture est la conséquence directe de la mise en cause du service public avec la suppression de dizaines de milliers d'emplois à la Caisse d'allocations Familliales, mais aussi à Pôle Emplois, à la Sécurité Sociales, au Trésor Public, dans les Préfectures, dans les commissariats, dans l'Enseignement...

Nous ne laisserons pas faire, et les communistes avec le Front de Gauche s'associeront à toutes les initiatives pour que ce scandale cesse !

Evry, le 24/11/2011

 

21/11/2011

Espagne : la percée historique d'Izquierda Unida

izquierdaunida.jpgMalgré un système électoral qui privilégie les partis nationalistes régionaux face aux petites formations nationales, les écolos-communistes d’Izquierda Unida occuperont onze sièges contre deux auparavant, au Congrès, la puissante chambre basse du Parlement où elle va constituer un groupe parlementaire.

izquierda_unida.jpg"Nous n'allons pas devenir une institution. Nous allons continuer dans la rue", assurait dimanche Cayo Lara, candidat d’IU à la présidence du gouvernement. Avec 700 000 voix en plus par rapport aux législatives de 2008, Izquierda Unida qui comptait deux députés jusqu'à présent, a ainsi réussi à se frayer un chemin et occupera onze sièges au Congrès. "Vous ne pouvez pas imaginer comme cela fait plaisir que la joie entre, de temps en temps, dans la maison des pauvres", a ajouté Coyo Lara. Une percée qui fait écho au mouvement des Indignados, né il y a six mois en Espagne et sonne comme un avertissement aux grands partis dont la crédibilité s'effrite sous l'effet de la crise.

Et ce en dépit d'un système électoral complexe, résultant de la forte décentralisation de l'Etat espagnol, qui privilégie les partis nationalistes régionaux face aux petites formations nationales. En nombre de voix, Izquierda Unida est la troisième formation espagnole, derrière les socialistes.

Sous l'effet des nouvelles mesures d'austérité qui se profilent, la mobilisation sociale pourrait gagner en ampleur, alors que le chômage reste à un niveau record (21,52%). "L'axe central du discours de campagne d'IU passait par une opposition frontale aux politiques du gouvernement et aux coupes budgétaires à venir", souligne le politologue Anton Losada. "La période qui s'ouvre va voir les syndicats et les partis politiques de gauche jouer un rôle très actif", ajoute-t-il.

"Après le 20 novembre, la lutte se poursuit dans la rue", annonçait, comme en écho, une grande affiche placardée dimanche soir sur la Puerta del Sol, la place au centre de Madrid qui a vu naître les "indignés" au printemps. "Nous pouvons nous attendre à un grand mouvement social", assure Manolo Nolla, 64 ans, l'une des têtes les plus visibles de la commission économique des "indignés" madrilènes.

Publié par l'Humanité

20/11/2011

Jean-Luc Mélenchon : "Ou on se couche ou on résiste. Nous sommes des résistants donc nous appelons à lutter"

melenchon.jpgInvité en direct du 12/13 de France 3, le candidat du Front de gauche à la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, qui s'est dit déçu par la signature de l'accord PS-EELV, a répété que face aux marchés financiers, il fallait résister.

Deux jours après avoir rendu hommage vendredi à la "dignité" ouvrière, lors d'une visite aux salariés de l'usine Still menacée de fermeture, le candidat du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon, a commenté l'actualité de la semaine sur le plateau de France 3.

Il s'est exprimé notamment sur la sortie du nucléaire, dont il est partisan en tant que citoyen - contrairement à certains militants de son camp - sur le pouvoir des marchés financiers et "la politique d'austérité de droite ou de gauche" qu'ils imposent.

Organiser un grand débat sur le nucléaire

"Ma conviction d'homme, de citoyen est faite. Je suis partisan de la sortie (du nucléaire, ndlr)", a déclaré M. Mélenchon. "D'abord pour la dangerosité et parce que je suis absolument fasciné par le défi technique, intellectuelle que cela représenterait pour nos ingénieurs, nos techniciens qui ont réussi à faire le nucléaire et qui donc, réussiront à faire, ce que moi je crois juste, les énergies alternatives".

Problème, ce n'est pas le point de vue de certains militants communistes du Front de Gauche (FG) qui pensent que "le nucléaire est une énergie de l'avenir qu'il faut maîtriser.

D'où le double mot d'ordre prôné par l'eurodéputé : faire collectivement "l'effort de sortir des énergies carbonées pour contribuer au problème de changement climatique" et instaurer un grand débat national.

"Certains emplois en remplaceront d'autres", a également défendu M. Mélenchon questionné sur les conséquences sociales d'une éventuelle sortie du nucléaire, sous réserve d'en finir avec l'austérité et à l'inverse d'investir dans la recherche et l'activité.


Sur l'accord PS-EELV

Jean Luc Mélenchon s'est dit déçu par l'accord signé entre les socialistes et les écologistes car on "espérait les verts d'Europe Ecologie plutôt de nôtre côté sur des questions cruciales et on ne les aura pas".

Selon l'eurodéputé, en signant ce texte les écologistes se sont ralliés à "l'austérité de gauche puisqu'ils sont d'accord pour le retour à 3% en 2013 et l'équilibre des comptes publics en 2017... donc c'est clair, c'est l'austérité".

Terminé aussi l'idée d'un rapprochement pour défendre la VIe République ou le retour de la retraite à 60 ans., s'est désolé l'ancien ministre de l'Enseignement professionnel.

Sortir du système

"L'exemple allemand est une illusion. L'Allemagne va plus mal que nous. Sa démographie est pire que la notre. Leurs comptes publics sont plus dégradés que ceux de la France", a soutenu M. Mélenchon. "Ne croyez pas qu'il existe une solution miracle dans le cadre du système? Tant qu'on ne rompt pas avec le système on ne peut pas s'en sortir", a-t-il ajouté.

Rendant hommage aux indignés espagnols, l'eurodéputé s'est dit lui aussi révolté du fait que "le pays n'a jamais été aussi riche de son histoire et il y a huit millions de pauvres en France".

'Il est déplorable que le parti socialiste espagnol se soit couché devant les marchés financiers" a dit M. Mélecchon partisan au contraire "de la lutte, du combat et de la résistance".

"Il n'y a que deux lignes possibles : ou on se couche et on applique la politique de l'austérité de droite ou de gauche, ou on résiste. Nous nous sommes des résistants et donc nous appelons à résister", a lancé le candidat.

Redonner du pouvoir aux travailleurs

Invité à un exercice de politique fiction, M. Mélenchon a indiqué que s'il était élu président de la République, il ferait "voter une loi sur l'urgence économique" permettant de prendre toute une série de dispositions" comme le rétablissement de l'autorisation de licenciement, le droit pour les travailleurs dans les comités d'entreprise d'avoir un droit de veto suspensif sur la décision de délocalisation et la possibilité de prendre leur usine en coopérative ouvrière quand le patron veut l'emporter et délocaliser.

Et de promettre que s'il accède à l'Elysée il utilisera l'article 410-1 du code pénal : "Est réprimé tout ce qui nuit aux intérêts fondamentaux économiques de la nation", a rappelé le candidat du Front de gauche...

18:37 Publié dans ACTUALITES, Front de Gauche | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jean luc mélenchon, front de gauche | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

17/11/2011

EVRY - FRONT DE GAUCHE : DEBAT PEDAGOGIQUE

fgevry.jpg80 militants communistes, de la gauche unitaire, du Parti de Gauche ou sans affiliation politique de la première circonscription de l’Essonne se sont rencontrés pour débattre de la dette publique, de la crise et de ses conséquences.

Un exposé professoral sur la raison de la dette publique (voir la vidéo de référence en dessous de l‘article) d’Elisabeth Gauthier, membre du conseil national du PCF, a permis une introduction au débat.

La crédibilité des propositions du Front de Gauche dans son programme « l’Humain d’abord » a été le centre d’une grande partie du débat. Peut on par exemple revaloriser le SMIC à 1700 € brut dans le cadre de l’économie actuelle ?

Oui ont répondu les intervenants en accompagnant cette mesure avec une distribution de l’ensemble des richesses dans un sens plus juste.

Le rapport de force a également été évoqué en notant que le score électoral du Front de Gauche sera déterminant pour permettre un vrai changement politique, économique et social. La gouvernance de pays européens comme le Portugal, l’Espagne, l’Allemagne, la Grèce, la Grande Bretagne par le Parti socialiste est loin de garantir une politique alternative réelle au libéralisme, à l’injustice, à la misère.

La réunion s’est terminé en invoquant l’action que les militants du Front de Gauche dans les mois à venir dans les différentes villes de la circonscription vont mener pour impulser avec la population le changement nécessaire, avec des le mois de décembre l’organisation d’une votation citoyenne sur l’avenir de la santé et de l’hôpital Sud Francilien.


La Dette publique pour les Nuls par Bonzou

10/11/2011

NUCLEAIRE : LE FRONT DE GAUCHE PROPOSE UN REFERENDUM

nucle.JPGDans une lettre ouverte aux reponsables politiques des Partis de Gauche, Jean Luc Mélenchon propose que les français soient consultés sur le devenir du nucléaire civil, et qu'ils puissent s'exprimer par référendum.

Le Front de Gauche souhaite ainsi qu'un débat sérieux et contradictoire puisse ainsi être organisé sur l'avenir de l'énergie nuvléaire, loin des ultimatums lancés par certains partenaires de la gauche sur le devenir de ce type d'énergie dont le remplacement par d'autres formes d'énergie est loin d'être assuré et dont la suppression brutale entraineraient des conséquences dramatiques pour les usagers et pour l'environnement.

Texte de la lettre

Cher François Hollande, chère Eva Joly, chère Nathalie Arthaud, cher Philippe Poutou,

pen1.gifLa question du recours à l’énergie nucléaire divise la gauche. Cette situation paralyse la réflexion et l’action sur l’enjeu majeur de notre temps pour l’humanité. Car elle fait perdre de vue l’objectif commun : sortir des énergies carbonées.

Notre génération a le devoir de ne pas se laisser enfermer dans l’impasse actuelle. La catastrophe écologique qui s’avance est sans doute la manifestation la plus terrible de l’aberration à laquelle conduit le mode de développement dominant. Les scientifiques s’accordent pour dire que les énergies carbonées aggravent le changement climatique dans des conditions qui ne tarderont pas à devenir immaîtrisables. Mais nous connaissons aussi les risques et les servitudes liés à l’utilisation de l’énergie nucléaire. Nul parmi nous ne les nie.

Nous pouvons tous également anticiper la raréfaction puis l’épuisement des ressources en énergies fossiles. Hélas, rien n’est fait pour parer au problème. Alors même que ces processus menacent les conditions de la vie humaine sur Terre, le capital financier qui dicte aujourd’hui sa marche au monde ne se préoccupe que de ses profits à court terme. Il pousse même parfois le cynisme jusqu’à se prévaloir d’un « capitalisme vert » qui amnistierait le productivisme de ses tares.

Notre responsabilité est donc immense. Jamais sans doute dans l’histoire, l’humanité toute entière n’a été confrontée à un tel défi. Jamais nous, les héritiers des Lumières et du mouvement ouvrier n’avons été mis au pied du mur de résoudre une aussi grande difficulté. Il n’y a qu’un seul écosystème viable pour tous les êtres humains quelles que soient leurs opinions politiques, qu’ils soient riches ou pauvres. C’est à nous d’incarner une nouvelle fois dans l’histoire l’intérêt général humain, les droits universels.

Dans ce contexte, nous ne pouvons-nous contenter d’échanger des anathèmes, de nous admonester mutuellement ou de nous opposer des oukases contradictoires. Nous devons, à mon avis, d’abord chercher ce qui peut unifier la société autour d’un intérêt général. Ce point de convergence c’est, je crois, la nécessité de sortir des énergies carbonées. Il est aujourd’hui partagé par tous. En prenant le problème posé par ce bout, on peut avancer. La question du recours à l’énergie nucléaire s’y ajoute. C’est une réflexion d’ampleur inouïe: proposons à la société tout entière de s’y impliquer.

Je n’évacue pas les discussions qui traversent la gauche sur ce point du nucléaire. Elles ont leur noblesse. La force des arguments qui se confrontent est connue. Evitons de faire des dogmes avec des raisonnements. Admettons la loyauté de chacun de ceux qui contribuent à cette discussion et respectons les argumentations.

Ma position personnelle à ce sujet est connue. Je suis favorable à une sortie programmée du nucléaire. Si je reviens sur cette conviction personnelle c’est précisément parce qu’elle n’est pas partagée au sein du Front de Gauche dont je suis pourtant le candidat commun. En effet, notre rassemblement regroupe plusieurs points de vue sur ce sujet, à l’image de la gauche et de la France dans son ensemble ! Comment avons-nous surmonté cette difficulté ?

Nous avons pris le temps d’échanger nos arguments et de nous écouter. Je vous propose de vous inspirer de notre exemple. Je suggère qu’on en propose autant au pays.

Puisque cette question n’a jamais été soumise au peuple lui-même, faisons le maintenant. Rendons-le juge du problème à trancher. Proposons un référendum au pays. Un référendum argumenté et informé. Ne demandons pas une réponse émotive ou crispée. Chaque point de vue aurait le devoir de proposer un scénario énergétique complet avec son calendrier d’application et son mode de suivi et d’évaluation des résultats.

Ne pouvons-nous nous accorder sur cette idée et la démarche raisonnée qu’elle avance ? Ne serions-nous pas les uns et les autres prêts à nous incliner devant la décision de la volonté populaire ? Notre pays ne sortirait-il pas grandi et mieux informé et donc plus fort après cet exercice de souveraineté populaire ?

Je vous propose donc que nous portions cette proposition tous ensemble. Elle est respectueuse des idées de chacun et permet au pays tout entier d’avancer sur la solution d’un problème majeur qui engage son avenir. Cette démarche serait à l’honneur de la gauche et à la hauteur de la responsabilité qui est la nôtre sur un sujet qui touche à l’intérêt général humain.

Je vous prie de croire, chers camarades, en l’expression de mes sentiments les meilleurs.

melenchon.jpgJean-Luc Mélenchon

Candidat du Front de gauche

17:01 Publié dans ACTUALITES, Front de Gauche | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : mélenchon, nucléaire | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

07/11/2011

Fillon/austérité : « la saignée sociale va tuer le malade » (Pierre Laurent)

fillon_0.jpgGel des dépenses de l'État, diminution des prestations sociales et avancée d'un an du passage à 62 ans de l'âge légal de départ en retraite, augmentation de la TVA... Le plan annoncé par François Fillon est une véritable provocation sociale, une accélération fracassante et catastrophique dans l'austérité généralisée.

C'est le début d'un scénario à la grecque et on connaît la fin du film. La saignée sociale n'assainira pas les finances publiques mais tuera le malade. Au terme de cette politique il n'y aura pas de déficit 0 en 2016, mais bien tout à la fois une catastrophe sociale, une catastrophe économique et une catastrophe pour les finances publiques.

lefigaromagazine-cover.jpgLe Premier ministre François Fillon vient en fait de confirmer aux institutions financières la soumission du gouvernement français aux plans d'ajustement structurels, qu'avec la BCE, la Commission européenne et le FMI, les marchés imposent à tous les peuples d'Europe, un par un et en les dressant les uns contre les autres.

Faut-il rappeler à Monsieur Fillon qu'en 1945, c'est la mise en œuvre du programme du Conseil national de la résistance (CNR) fondée sur une politique de progrès social et de solidarité qui a reconstruit le pays. Est-ce alors aujourd'hui le retour au ticket de rationnement?

fgpcfaff.jpgReprendre le contrôle public des institutions financières et bancaires, taxer réellement les revenus du capital et la spéculation financière sont aujourd'hui des préalables pour qui veut sortir le pays et l'Europe de la crise.

Le Front de gauche propose de construire une politique de sortie de crise qui s'appuie sur la réévaluation des salaires, le rétablissement du droit à la retraite à 60 ans à taux plein pour toutes et tous et la relance de l'investissement public.

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF