25/11/2014
Florange : L’inauguration d’un bâtiment ne peut faire office de politique industrielle (PCF)
Le Président de la République François Hollande s’est rendu dans la vallée de la Fensch (57) pour inaugurer l’Institut de la métallurgie. L’inauguration d’un bâtiment ne peut faire office de politique industrielle.
La sidérurgie a besoin d’une relance de la filière liquide qui est indispensable pour assurer l’avenir et d'une politique de recherche ambitieuse libérée des exigences à courts termes du marché.
La population n’oublie pas que François Hollande a renié sa parole de candidat, en participant à la fermeture du haut fourneau d’Hayange, se soumettant ainsi aux exigences de la multinationale Mittal.
Cette capitulation n’a fait que réduire la capacité productive du pays.
Pourtant le besoin d’acier demeure une exigence moderne et à côté des outils existants, de nouveaux devraient permettre d’y faire face. En effet la proposition de création d’une aciérie électrique à Gandrange suppose un investissement de 120 millions d’euros et 60 millions sont nécessaires pour qu’un haut-fourneau puisse à nouveau couler de la fonte, et faire ainsi de la vallée de la Fensch un véritable site intégré de production.
La sidérurgie est une filière indispensable pour l’avenir de notre pays. Notre pays dispose des capacités nécessaires pour mettre en œuvre une nouvelle politique industrielle.
Cela nécessite d’abord de se libérer des dominations financières et d’appeler à une nouvelle conception de la production intégrant les dimensions sociales, écologiques et démocratiques.
Le PCF soutient et porte ces perspectives de réindustrialisation comme une exigence à la fois régionale et nationale, dans l’intérêt du développement économique et de l’extension des services publics. La politique actuelle tourne le dos à ces exigences.
En se pliant au dogme de la compétitivité du capital, François Hollande abandonne l’industrie.
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24/11/2014
Un gel des salaires serait un coup de poignard contre le monde du travail et une véritable déclaration de guerre
Alors que l'INSEE vient de publier son dernier "portrait social" de la France qui livre, par le détail, les ravages provoqués par l'austérité, le gouvernement s'apprête, jeudi prochain, à annoncer de nouvelles mesures anti-sociales.
Que dit l'INSEE ? Que les dernières années sont marquées par une dégradation du marché du travail, une augmentation de la précarité et une stagnation du revenu salarial. Et que les politiques d'austérité ont amplifié la crise économique et sociale. Alors qu'entre 2002 et 2007, les salaires progressaient de 0,6 % par an, leur hausse annuelle n'a été que de 0,2 entre 2007 et 2012. Les inégalités salariales ont même cessé de diminuer.
Que s'apprête à annoncer Emmanuel Macron au nom de la "croissance" et de "la compétitivité des entreprises" ? Le gel des salaires pendant trois ans et une remise en cause des 35 heures. Cette information sera publiée demain dans le journal allemand Der Spiegel.
Voilà donc le résultats des négociations franco-allemandes à quelques jours des recommandations de la Commission de Bruxelles sur le projet de budget 2015 de la France. Si cette information était confirmée, il s'agirait d'une déclaration de guerre contre le monde du travail. C'est très exactement le contraire qu'il faut faire pour redresser le pays et relancer la croissance par l'augmentations des salaires. Le gel des salaires serait une très grave erreur économiquement, une provocation socialement et, politiquement, une nouvelle étape dans un processus nourrissant l'écœurement et la désespérance, la droite et le FN.
On entend déjà les encouragements du patronat. Raison de plus pour, comme le propose le PCF, de réussir, du 1er au 5 décembre, la semaine de mobilisation contre le MEDEFet la politique d'austérité gouvernementale.
On devine aussi la désolation de femmes et d'hommes de gauche devant ce nouveau coup de poignard. Seul un mouvement permanent de riposte contre l'austérité et de rassemblement à gauche pour en sortir est de nature à modifier le rapport des forces jusqu'à faire reculer Hollande et le gouvernement Valls et imposer une politique de gauche.
Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF
10:56 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : macron, gouvernement, mesures, pcf | |
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23/11/2014
Barrages hydroélectriques : les vannes de la libéralisation sont ouvertes !
Le projet de loi relatif à la transition énergétique, examiné la semaine dernière en urgence à l’Assemblée nationale, et sous la contrainte du temps programmé, aura tout de même donné lieu à une clarification sur les conceptions fondamentales que chacun porte sur notre futur système énergétique. Malheureusement, les fondements de la maîtrise publique du secteur, acquise par le travail acharné du ministre communiste Marcel Paul, avec la loi du 8 avril 1946 sur la nationalisation de l'électricité et du gaz, continuent d’être attaqués sans relâche.
Pour ne prendre qu’un exemple, les articles 28 et 29 consacrés aux concessions hydrauliques, et dont les députés communistes et du Front de Gauche ont défendu la suppression, vont permettre l’ouverture à la concurrence de l’exploitation de ces concessions, autrement dit la privatisation des barrages. L’article 29 crée ainsi une nouvelle catégorie de société d’économie mixte (SEM) qui aurait la charge de l’exploitation des nouvelles concessions. Mais ces SEM, originellement prévues avec une part majoritaire du public et une part minoritaire du privé, verraient leur part publique réduite à 34 % du capital. Cela signifie que l’investissement privé pourra monter à 66 %... une privatisation qui ne veut pas dire son nom !
Cette perspective d’attribuer à d’autres opérateurs l’exploitation d’ouvrages jusqu’alors concédés à EDF nourrit naturellement de nombreuses interrogations et inquiétudes.
Le premier problème concerne la hausse des tarifs, puisque une redevance importante sera imposée aux nouveaux exploitants, ce qui conduira mécaniquement et inévitablement à une hausse des prix.
Le deuxième problème a trait à la continuité de l’approvisionnement du réseau électrique, soumis à la bonne volonté des nouveaux exploitants. Pour des raisons de rentabilité, un exploitant pourra s’abstenir de fournir de l’électricité, même en cas d’urgence consécutive à des aléas climatiques, s’il estime qu’il pourra gagner plus d’argent à une autre échéance.
Le troisième problème concerne les garanties accordées à tous les acteurs de l’eau. Chacun sait qu’un barrage ne sert pas uniquement à la production électrique mais aussi à d’autres usages (pêche, tourisme, irrigation, activités sportives…). Qu’est-ce qui empêchera demain un exploitant privé d’accompagner ces usages d’une compensation financière ?
Le quatrième problème est celui des inévitables destructions d’emplois. Les inquiétudes sont grandes quant à l’avenir du personnel des exploitants actuels.
L’histoire des privatisations dans notre pays montre bien que, dans les faits, on commence par une petite ouverture pour arriver progressivement, par sédimentation, à la libéralisation totale. Et nous savons par expérience ce que donne la privatisation : l’intérêt général disparaît au profit d’intérêts privés, d’intérêts financiers.
Une véritable loi de transition énergétique devrait au contraire s’attacher à réorienter la politique de l’énergie vers des logiques de long terme, qui ne peuvent être mises en œuvre que par la maîtrise publique, et non pas par la recherche d’intérêts financiers, nécessairement de court terme. Ainsi, pour la production hydroélectrique, d’autres solutions auraient pu être trouvées, comme la prolongation des concessions pendant quatre-vingt-dix ans.
Avenir des concessions hydroélectriques... par andrechassaigne
09:47 Publié dans ACTUALITES, Economie, ELUS COMMUNISTES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : privatisations, énergie, chassaigne | |
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19/11/2014
Stop au racket ! Renationalisons les autoroutes : spectaculaire action du PCF et des élus communistes
Ce matin au peage de Chamant (A1) de nombreux élus du PCF dont Pierre Laurent, André Chassaige Président des députés Front de Gauche, Eliane Assassi présidente des sénateurs communistes étaient présents pour la renationalisation des autoroutes.
COMMUNIQUE
Les usagers des autoroutes ne sont pas là pour satisfaire aux appétits financiers du CAC 40 ! En 2005, les concessions d'autoroutes ont été totalement privatisées par un gouvernement de droite pour financer, déjà, le remboursement de la dette publique. Ce sont les groupes Eiffage, Vinci et consorts, qui ont racheté ces concessions.
Depuis, les péages n'ont eu de cesse d'augmenter. Sur 100 euros de péages versés, ce sont entre 20 et 24 euros qui vont directement dans les poches des actionnaires. Et le gouvernement voudrait encore que les concessions soient prolongées !
La cour des comptes et l'autorité de la concurrence n'ont de cesse de déplorer ce choix. Les parlementaires communistes et du front de gauche également, et depuis de nombreuses années. Ils ont déposé à l'Assemblée nationale et au Sénat une proposition de loi demandant la renationalisation des concessions d'autoroutes.
Le gouvernement est pour l'instant défavorable à cette proposition de loi. Lors de la discussion de cette proposition de loi au sénat le 19 juin dernier, et alors que les sénateurs socialistes, écologistes, radicaux de gauche et communistes étaient majoritaires au sénat, cette proposition de loi n'a pas été votée. Manquaient les voix des sénateurs socialistes et radicaux de gauche. Pourquoi ce refus ? Au nom de l'austérité, bien sûr, et de la dette.
Certes, il faudrait dans un premier temps financer ce rachat. Cet investissement selon plusieurs études serait vite rentabilisé. Mais après ? Vaut-il mieux que l'argent des péages aille dans les poches des actionnaires ou serve à financer la transition écologique, pour améliorer les transports pour tous ? Pour nous, c'est clair l'urgence écologique et sociale impose notre choix. Si le gouvernement est capable de donner 50 milliard pour satisfaire les exigences du Medef, il doit être capable d'investir pour les autoroutes.
On nous dit maintenant qu'il faut taxer ces sociétés d'autoroutes, mais ce n'est pas la solution. La solution, c'est que les autoroutes dont la construction a été financée en grande partie par les contribuables revienne à l’État et donc au peuple.
Une telle solution permettrait également de faire baisser des péages honteusement élevés. Tellement élevés qu'ils ont permis depuis la privatisation de réaliser 15 milliards de dividendes pour ces sociétés. Alors que l'on demande tous les sacrifices aux ménages, pour récupérer trois sous, il est temps que la finance paye son tribut, elle en a les moyens !
10:37 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pcf, autoroute, pierre laurent, péage | |
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18/11/2014
ASSEMBLEE DEPARTEMENTALE DES ELUS COMMUNISTES ET REPUBLICAINS DE L'ESSONNE : REFLEXION, PROPOSITIONS ET ACTIONS
Près de 40 militants, élus de villes et villages de l'Essonne ont participé à l'assemblée départementale de l'association départementale des élus communistes et républicains de l'Essonne (ADECR) pour préparer le congrès national de l'Association Nationale des Elus Communistes et Républicains (ANECR) qui doit avoir lieu les 5, 6 et 7 décembre à Vitry-sur-Seine.
Sous les présidences de Claude Vazquez, conseiller général, de Laurence Auffret Deme, maire adjointe de Saulx-les-Chartreux et la participation de Philippe Camo, conseiller régional un large débat a permis à plusieurs dizaines de participants de s'exprimer largement sur la situation générale et celle des collectivités.
Tous ont souligné leur désapprobation de la politique très libérale menée par le gouvernement actuel et à l'écoute exclusive du MEDEF, qui le jour même jouant la surenchère venait de demander scandaleusement la suppression de l'ISF, l'impôt de la Solidarité sur la grande fortune.
Les mesures économiques antisociales ont été jugé très dangereuses, particulièrement celles touchant les collectivités locales qui avec la baisse des dotations de plus de 30 milliards sur 3 ans, sera dramatique pour les populations avec des services supprimés, des suppressions d'emplois massifs dans la fonction publique, ainsi que la diminution demandée de près de 25 % des investissements qui sera catastrophique pour les besoins de la population, mais aussi pour les entreprises privées qui travaillent pour les collectivités et estiment déjà à plusieurs dizaines de milliers les emplois qui sont ou vont être supprimés.
L'Assemblée Départementale a lancé un appel à tous les élus pour qu'ils participent à une manifestation au congrès des maires, Porte de Versailles le jeudi 27 novembre à 13h30 à l'occasion de la venue du premier ministre Manuel Valls. Rappelons que l'Union Nationale des Maires a proposé une motion dénonçant cette baisse de dotation déjà votée par 20 000 communes.
Une large discussion sur la création des intercommunalités gigantesques a révélé un large accord des élus présents sur les dangers pour les populations, pour la démocratie de ces mégapoles. Les Maires de Morsang sur Orge et de Grigny, Marjolaine Rauze et Philippe Rio sont intervenus dans ce sens et également pour demander aux élus d'intervenir largement dans tous les conseils municipaux (sans exception) où ce point doit être mis à l'ordre du jour.
Cette Assemblée Départementale démontre la grande capacité des élus communistes et Républicains d'être à l'écoute et à l'offensive avec les populations.
Diego Diaz, Président du groupe a représenté les élus communistes et républicains d'Evry.
18:08 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : aneecr, essonne, élus, communistes, républicains | |
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16/11/2014
HOMMAGE OFFICIEL A MANOUCHIAN PAR LA MUNICIPALITE D'EVRY
Discours prononcé à l'occasion de la commémoration au groupe Manouchian par la Municipalité d'Evry par Diego Diaz conseiller municipal communiste, délégué aux anciens combattants et au travail de mémoire
Mesdames, Messieurs, Mes chers amis,
Je suis sûr que le peuple français et tous les combattants de la Liberté sauront honorer notre mémoire dignement. »
Tels furent les derniers mots écrits par Missak Manouchian à son épouse Mélinée.
A quelques heures de son exécution, à seulement 37 ans, ce héros national laissait un dernier message de paix et de liberté à une nation qui s’organisait pour se défaire de l’oppression Nazie.
Malgré la douleur et la peine, le dernier souffle de Missak Manouchian, fut celui du poète, celui d’un être aimant, dévoué à une cause qui allait le priver de vivre et de fonder une famille.
Lui qui allait sacrifier sa vie pour son pays d’adoption aspirait à ce que son combat ne soit pas vain. Un message d’espoir et de fraternité aux futures générations !
Mais qui aurait pu croire en la destinée héroïque de cet enfant arménien, né à Adiyaman, en Turquie (le 1 er septembre 1906)Lui qui fut confronté aux pires épreuves dès son plus jeune âge. Il perd son père lors du génocide arménien perpétré par les Forces turques, puis sa mère succombe, victime de la famine.
En 1922, la fin de la Guerre gréco-turque pousse le peuple Arménien à l’exode.
Trois années plus tard, Missak et son frère sont déracinés à leur tour et rejoignent la France qu’ils ne quittent plus. C’est ainsi qu’ils débarquent à Marseille, puis s’installent à Paris où ils alternent les journées de travail et d’apprentissage en tant qu’auditeur libre à l’université de la Sorbonne.
A cet âge où l’insouciance nous gouverne, Missak doit encore surmonter une épreuve : la perte de son frère, emporté par la maladie. Féru de lettres, mais également de politique, ce Français d’adoption s’identifie aux valeurs prônées par le Parti Communiste, auquel il adhère en 1934.
Affecté dans une usine de Rouen au début de la Guerre, il rentre à Paris dès la capitulation de la France pour reprendre ses activités militantes, pourtant devenues illégales (suite à l’interdiction du Parti Communiste en septembre 1939).
Il est arrêté au cours d’une rafle anticommuniste commanditée le 22 juin 1941 et interné dans le camp de Compiègne. Libéré après quelques semaines, il met toutes ses forces dans le combat contre l’oppresseur en devenant responsable politique d’une section clandestine de la Main-d’œuvre immigrée.
La lutte s’amplifie! Le 17 mars 1942, sa première action armée à Levallois-Perret. Puis, il est nommé Commissaire technique des FTP-MOI, puis Commissaire militaire. En quelques mois, son groupe sème la terreur parmi les troupes de l’occupant, qui se promènent désormais en civil dans les rues de Paris pour éviter les attentats. L’audace des missions commanditées par Missak Manouchian n’a pas d’égal.
Mais l’étau se resserre. Missak Manouchian le pressent. Grand stratège veillant toujours à protéger ses hommes, il appelle à une dispersion de sa cellule pour la sécurité de tous. C’est dans ce contexte qu’il rencontre le courageux Joseph Epstein (responsable des FTP en Ile de France) le 16 novembre 1943, sur les berges de la Seine, à Évry Petit Bourg.
Leurs destins se croisent et ne se quittent plus. Les deux hommes ne peuvent échapper à leur arrestation, effectuée en gare d’Évry Petit Bourg, aujourd’hui Évry Val-de-Seine, par des agents en civil. Emprisonnés et torturés, Missak Manouchian et 21 de ses camarades sont livrés à la Geheime Feldpolizei (GFP = la Police secrète des armées).
Considérés tels des criminels, leur arrestation est largement exploitée à des fins de propagande. Ils sont accusés de sabotage, d’avoir provoqué des déraillements de trains, des attentats, de la mort de 1500 soldats et de 200 officiers.
15 000 Affiches rouges envahissent les rues de France.
De couleur sang, elles symbolisent ceux que les Nazis et leurs collaborateurs les plus zélés, considèrent comme des terroristes. Mais, défiant la peur et l’ennemi, des mains anonymes recouvrent ces affiches du mot «MARTYRS» écrit en lettres capitales.
Silencieuse et déterminée, la résistance s’élève contre l’oppression. Malgré la torture et les humiliations, nos 22 héros ne cèdent jamais et emportent leurs secrets lors de leur exécution au Fort du Mont-Valérien, le 21 février 1944.Mesdames, Messieurs, Anonyme ou célèbre, chacun d’entre nous participe à l’histoire de notre pays.
Ce don de soi, cette entière dévotion pour une nation qu’ils se sont appropriés, Missak Manouchian, Joseph Epstein et bien d’autres les ont prouvés à maintes reprises en donnant jusqu’à leurs vies pour protéger notre démocratie.
Nous leur serons à jamais reconnaissants de nous avoir offert un présent républicain. Grâce à eux, notre devoir de mémoire est également un droit, signe de la liberté pour laquelle ils ont tant lutté. En ces temps de repli sur soi, où l’extrémisme semble se faire plus puissant, puisse leur exemplarité guider chacun d’entre nous dans nos actions citoyennes, pour que notre pays reste pour toujours la terre des Droits de l’Homme et du Citoyen.
Pour terminer, juste quelques mots d'hommage et de rappel à la seule femme du groupe. Olga Bancic faisait partie du Groupe Manouchian, celui de l'Affiche Rouge. Elle était juive, née en Bessarabie, étudiante à Paris. Elle participa aux combats de la brigade des partisans juifs de Paris. Par exemple, ce fut elle qui amena les armes au groupe qui attaqua un autobus d'officiers allemands à Clichy.
Elle fut jugée le 17 février 1944 dans le "procès des 23" de l'Affiche Rouge. Mère d'un enfant en bas âge, elle ne fut pas exécutée avec les 23 autres. Traînée de prison en prison, maltraitée, elle fut condamnée une seconde fois à mort à Stuttgart et guillotinée dans la cour de la prison, le 10 mai 1944, le jour de son trente-deuxième anniversaire.
Juive, communiste, étrangère, résistance c'était trop pour les Nazis. Comme 42 000 résistants, 76 000 juifs, 15000 tziganes elle fit partie des 162 000 déportés de France, dans les camps de concentration nazis, dont 95 % ne revinrent jamais, dont nous allons à Evry célébrer en 2015 la libération.
Ils portaient tous un triangle, celui aujourd'hui de l'honneur et de la dignité, celui de l'horreur hier : le triangle rouge pour les politiques, les résistants, le triangle brun pour les tsiganes, le triangle rose pour les homosexuels, triangle violet pour les témoins de Jéhovah, triangle jaune pour les juifs...
N'oublions jamais leurs souffrances ...Je vous remercie…
14:20 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, Histoire, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : manouchian, evry, hommage | |
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15/11/2014
CONTRE L'AUSTERITE DES DIZAINES DE MILLIERS DE MANIFESTANTS DANS LE PAYS
Le collectif 3A (Alternative à l’austérité), qui regroupe des forces politiques, syndicales, associatives, avait invité à manifester ce samedi 15 novembre, à Paris et dans les grandes villes de France, pour mettre un coup d’arrêt à la politique menée par Hollande et Valls.
Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont ainsi participé à ces manifestation et rassemblements.
« Refuser la politique d’austérité, exiger des élus qu’ils rejettent le budget Hollande-Medef, et défendre une alternative sociale, écolo-
gique, politique » : était le mot d’ordre du collectif 3A (Alternative à l’austérité).
Alors que, désormais, François Hollande fait 80 % d’insatisfaits, le collectif se fixe l’objectif de mettre un coup d’arrêt à sa politique.
Issu de la manifestation du 12 avril dernier à l’appel de 200 personnalités engagées contre l’austérité, celui-ci a déjà relevé quelques défis. « On constate un élargissement, un ancrage dans les territoires et une installation dans le paysage politique du collectif 3A, c’est le seul endroit où se retrouvent des forces politiques, associatives, et syndicales », relève un de ses animateurs.
Depuis la dernière manifestation, le spectre de ses forces s’est effectivement élargi. « Jamais, depuis l’élection de François Hollande, aucun appel de ce type n’avait rencontré une telle diversité de signataires », se réjouit le collectif dans un communiqué, relevant que « plus de 70 organisations se mobilisent » contre l’austérité, mais aussi contre « la criminalisation » des mouvements sociaux et pour « exiger la vérité et les sanctions au plus haut niveau de l’État suite à la mort de Rémi Fraisse ».
Au rouge des composantes du Front de gauche et du NPA, dès le départ parties prenantes, le rose des socialistes affligés et le vert d’une partie d’Europe Écologie-les Verts (EELV) c'étaient sont ajoutés à la palette politique.
Nouveaux participants également, les militants de Nouvelle Donne, dont le fondateur Pierre Larrouturou constate : « Les politiques d’austérité font de plus en plus de dégâts et de plus en plus de gens réagissent », citant au passage aussi bien les chercheurs que les élus ruraux. « On se rapproche de l’impasse de jour en jour, il est urgent d’agir avant 2017 pour éviter la catastrophe », réagit Jérôme Gleizes, d’EELV, pour qui l’important n’est « pas tant le nombre de manifestants, samedi, que le regroupement de toutes les oppositions de gauche qui se construit ». Et elles sont diverses.
- Compte rendu Mosaique, l'Humanité. Photos exclusives E-Mosaïque
19:11 Publié dans ACTUALITES, ELUS COMMUNISTES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : manifestation, austérité, pcf, cgt | |
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