Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

05/03/2014

Non au quatrième paquet ferroviaire et à la privatisation du rail !

RER_A.jpgLe Parlement européen c'est prononcé le  à Strasbourg sur le quatrième paquet ferroviaire. Ce texte est le dernier en date d’une longue série de mesures législatives visant à privatiser le rail.

Des milliers de cheminots venus de plusieurs pays d’Europe ont manifesté le 25 février devant le parlement européen à Strasbourg contre ce projet de réforme du rail qui vise à ouvrir le trafic ferroviaire à la concurrence à partir de 2019.

lehyaric4.jpgJacky Hénin est intervenu au Parlement européen ce jour là :

"Toujours la même soupe à la grimace que l’on nous sert, avec les trois premiers paquets ferroviaires, on allait : réformer le transport ferroviaire pour lui donner une nouvelle vie, augmenter les volumes transportés pour diminuer le coût du transport de marchandises et la pollution routière, on allait réformer et mettre en concurrence le transport ferroviaire pour le rendre plus attractif financièrement pour les usagers, gagner de nouveaux investissements dans la sécurité, donner des droits nouveaux aux salariés… Mais quelle blague !

C’est tout le contraire qui est vécu par les entreprises, les usagers, les salariés, les collectivités. Le tonnage transporté a été diminué par deux, le prix des billets flambe, les entreprises n’ont plus accès au rail, le coût des transports régionaux devient exorbitant, les travaux de sécurité sont sans cesse reportés et c’est toujours moins de droits pour les salariés Avec ce quatrième paquet, sans jamais avoir fait le bilan des trois premiers paquets, vous décidez d’aggraver les difficultés pour les usagers et les salariés. Sans nous ! Continuez dans ce sens et l’impopularité de votre Europe vous explosera au visage"

Petit rappel :

- Le premier paquet ferroviaire a posé les bases pour la libéralisation du fret et de l’interopérabilité.

- Le deuxième paquet ferroviaire a privatisé le fret ferroviaire (depuis, le fret ferroviaire a baissé de moitié reportant une partie importante du trafic sur la route).

- Le troisième paquet ferroviaire a libéralisé les transports ferroviaires internationaux (ce qui a entrainé une explosion des prix pour les usagers).

      

03/03/2014

Ukraine : Appels du Parti de la Gauche Européenne et du Parti Communiste Français

UKRAINE : il est encore temps d'éviter la guerre (PGE)

ukraine,pcfLe Parti de la gauche européenne est très inquiet de la situation en Ukraine.

Tout acte d'agression ou d'encouragement au conflit militaire pourrait embraser la région. Il est encore temps d'éviter la guerre.

La démocratie et la solution pacifiste restent les seuls bons chemins.

L'urgence est au dialogue politique entre toutes les forces impliquées - Ukrainiennes et étrangères - sous l'égide de l'ONU, afin de stopper l'engrenage militaire et les ingérences des puissances étrangères. Cette rencontre aurait du avoir lieu depuis longtemps. L'OTAN doit rester en dehors du processus. Le dialogue avec la Russie est indispensable pour une solution politique et pacifiste d'une part, et pour toute politique de l'UE dans la région d'autre part. La coopération doit remplacer les luttes d'influences.

Il faut maintenant veiller à ce que le peuple ukrainien retrouve la maîtrise de son avenir par la tenue d'élections législatives, la mise en place d'un pouvoir légitime dans un cadre démocratique renforcé. La maîtrise des ressources du pays et les grands choix de coopérations internationales doivent appartenir aux ukrainiens. La partition du pays peut être évitée. Le peuple souverain peut décider de faire de l'Ukraine un pays indépendant, débarrassé de la corruption, des oligarchies et des violences de l'extrême droite.

ukraine,pcf,parti de la gauche européenneLe PGE condamne fermement les tentatives d'interdiction du Parti communiste ukrainien ainsi que les attaques des extrémistes de droite et fascistes contre ses militants et bureaux.

Les autorités doivent prendre les mesures nécessaires pour éviter ces attaques et amener les responsables devant la justice.

Parti de la gauche européenne

3 mars 2014 

 ukraine,pcfUKRAINE : LA FRANCE DOIT PARLER D'UNE VOIX QUI LUI EST PROPRE POUR LA PAIX ET LA DEMOCRATIE (PCF)

Par la voix de son secrétaire national, Pierre Laurent, sénateur de Paris, le Parti communiste français s'est adressé aujourd'hui au président François Hollande pour qu'aucune décision de la France dans la crise ukrainienne ne soit prise sans consultation en amont des chefs de partis et des présidents de groupe au Parlement.

L'Ukraine est sous le feu depuis trois mois d'une lutte sans merci pour le pouvoir de ses oligarchies, toutes plus avides et corrompues les unes que les autres et qui se sont enrichies grâce aux politiques néo-libérales soutenues tant par l'UE que par la Russie.
L'Union européenne, la Russie, les États-Unis par l'intermédiaire de l'OTAN ou directement ont versé dans la surenchère, la démonstration de force et l'escalade militaire. C'est le peuple ukrainien qui est pris au piège entre la peste et le choléra.

Cette logique a pour toile de fond l'enjeu stratégique que représente l'Ukraine pour les grandes puissances qui s'affrontent dans une guerre économique féroce. 70 % du gaz et du pétrole russes transitent par l'Ukraine, et l'Europe représente 90 % des achats de pétrole russe. Ce n'est pas le retour de la Guerre froide à laquelle nous assistons mais bien à un conflit au sein du G8 entre, d'une part, les États-Unis, appuyés par l'UE et servis par l'OTAN, et, d'autre part, la Russie, pour sauver ou conquérir leur place parmi les puissances mondiales.

À l'instar de l'Allemagne qui met en place un groupe de contact, la France devrait jouer un rôle premier pour se démarquer significativement de l'OTAN et pour stopper l'escalade militaire. Le but de la France devrait être de contribuer à un processus qui mène au retrait à terme de toutes les forces militaires étrangères aujourd'hui présentes sur le sol ukrainien.

L'Ukraine ne doit pas servir de « zone tampon » ou de « zone militarisée », unique ou coupée en deux, où Américains, Européens et Russes se jaugeraient sur le dos des Ukrainiens.

La France doit aussi avoir pour objectif premier la mise en place d'un véritable processus démocratique en Ukraine permettant au peuple ukrainien de reprendre la pleine maîtrise de sa destinée.

La nouvelle faction oligarchique aujourd'hui aux affaires projette une élection présidentielle le 25 mai dans une situation hautement tendue, où l'extrême droite et les groupes néo-nazis dictent à l'opposition sa ligne politique et font régner la terreur dans le pays.

Ni la France, ni l'UE ne peuvent s'inscrire dans une telle démarche quand il s'agirait au contraire d'aider les forces démocratiques, en butte à la violence de l'extrême droite, à prendre le dessus pour que s'engage un véritable processus de réformes démocratiques, sociales et constitutionnelles. La France devrait appuyer les forces démocratiques et progressistes ukrainiennes qui plaident pour que le peuple ukrainien puisse se prononcer par voie référendaire sur les réformes à engager.

Il faut s'extraire de la logique de guerre et de ce tête-à-tête cynique « Occident » - Russie, et dans l'objectif d'appuyer les efforts de l'ONU et de son secrétaire général qui rencontre aujourd'hui le ministre russe des Affaires étrangères, la France devrait prendre l'initiative d'appeler à la tenue d'une table-ronde sous l'égide des Nations unies et de son conseil de sécurité réunissant autour de l'Ukraine, l'UE, les États-Unis et la Russie devant trouver un accord de sortie politique de crise sur deux points immédiats : l'arrêt de l'escalade militaire et la mise en place du processus démocratique.

La France, enfin, a une responsabilité particulière pour que l'Union européenne revoie de fond en comble ses relations avec la Russie et travaille avec elle à l'élaboration d'une politique de voisinage qui dépasse les tensions et ruptures du passé par la mise en place d'un partenariat de haut niveau fondé sur des échanges économiques, politiques et culturels dans un cadre de sécurité commune qui appelle au retrait des forces armées étrangères de l'Ukraine.

Le Parti communiste français

01/03/2014

"Enfin, le centre hospitalier Sud Francilien se libère du PPP avec le groupe Eiffage"

hopitalevry.jpgCommuniqué du Parti communiste Français

Un accord a été trouvé pour libérer le centre hospitalier Sud Francilien du partenariat public privé avec une filiale du groupe Eiffage.

Cette sortie devrait faire économiser à la sécurité sociale et aux fonds publics entre 600 et 700 M€.

Pour mémoire, sur l'année 2014 ce sont 48 millions d'euros qui seront versés à ce groupe et l'accord se soldera par un versement supplémentaire de 80 millions d'euros. Il faudra que toute la lumière soit faite sur les profits réalisés par ce groupe grâce à cette aventure.

Le PCF a toujours combattu ce type de procédure. En 2012, les parlementaires communistes avaient obtenu une mission d'enquête sur les PPP avec un éclairage particulier sur celui du Sud Francilien. L'histoire nous donne enfin raison.
Il faut que les investissements hospitaliers relèvent de l’État et soient sortis des opérations financières des grands groupes privés.

Parti communiste français,

Paris, le 28 février 2014.