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31/07/2017

Venezuela : Un vote qui appelle le retour immédiat à la paix et au dialogue national

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Communiqué de presse (PCF)

venezuela constitution4.jpg41,53% des Vénézuéliens ont pu se rendre aux urnes ce dimanche 30 juillet, malgré un climat de violence accru par l'opposition au président Nicolas Maduro qui refusait de présenter des candidats au scrutin et qui entendait l'empêcher en rendant la situation incontrôlable. 10 personnes ont ainsi perdu la vie au cours de cette journée de vote, montant le bilan macabre de ces quatre derniers mois d'affrontements politiques aigus à près de 130 morts.

venezuela violence.jpgLe peuple vénézuélien paie d'un lourd tribut son aspiration à la paix. La veille du vote, des militants masqués prétendant défendre la démocratie avaient saccagé du matériel électoral en le brûlant en place publique.

L'opposition appelle déjà à des actions lundi et mercredi, jour d'installation de l'Assemblée constituante ; elle est notamment appuyée par l'Administration américaine qui parle, avec l'élection de dimanche, d'un "pas vers la dictature" et qui brandit à nouveau la menace de sanctions, et par les autorités de Colombie, où 1 million de Vénézuéliens ont émigré pour fuir les violences et trouver du travail.

C'est continuer à jeter de l'huile sur le feu alors qu'il s'agirait pour la communauté internationale de créer les conditions d'une médiation internationale sous égide de l'ONU afin de rétablir la paix et la sécurité au Venezuela.

Le Parti communiste français, partisan de la paix et du dialogue national, appelle le gouvernement français à agir fermement en ce sens plutôt que d'emboîter le pas à un président Trump qui multiplie ces jours-ci les déclarations et décisions agressives.

Le PCF adresse aux forces de la paix, de la justice sociale et de la démocratie vénézuéliennes sa solidarité et affirme la nécessité d'un arrêt immédiat des violences qui endeuillent le peuple du Venezuela.

Parti communiste français,
Paris, le 31 juillet 2017

30/07/2017

Tous bolivariens !

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Jean Ortiz, Samedi, 29 Juillet, 2017 - l'Humanité

Dans quelques heures le Venezuela peut être plongé dans un bain de sang par ceux qui, nationalement et internationalement, ne supportent pas que les pauvres refusent de le rester, et qui voudraient faire main basse sur les énormes réserves en hydrocarbures du pays.

L’enjeu géopolitique dépasse Caracas.
Les secteurs majoritaires et d’extrême droite de l’opposition connue comme « Table d’union démocratique » (MUD en espagnol) tentent de bloquer le pays pour empêcher les élections à l’Assemblée constituante et en appeler à l’intervention de Washington. Le président TRUMP et la CIA ont prévenu : s’il y a vote, « l’empire » prendra des sanctions immédiates contre le droit à l’auto-détermination d’un peuple.
 
Ce qui se joue au Venezuela aujourd’hui, quelles que soient les erreurs qu’ait pu commettre le président Maduro, a et aura des répercussions continentales et internationales lourdes. Washington (soutenu en sous-main par l’Union européenne) s’apprête à violer la souveraineté du Venezuela. Ils tentent de provoquer une rupture dans l’armée. Pour les États-Unis, le Venezuela bolivarien constitue « une menace pour la (sa) sécurité ». La formule est de ce « bon » président Obama.
 
Le Venezuela redevient le cœur de la stratégie impérialiste. Il doit plus que jamais faire battre le cœur de tous les démocrates. Le Haut commissariat des Nations Unies pour les Droits de l’homme vient d’appeler à « garantir la paix » afin que le vote de l’Assemblée constituante, le 30 juillet, se déroule en toute normalité. Les médias vénézuéliens, qui appartiennent très majoritairement à l’oligarchie, et leurs clones français, soufflent sur le feu au lieu de calmer le jeu, hurlent à « la dictature » parce que le gouvernement Maduro a interdit les manifestations pour que le vote ait lieu en toute tranquillité, et éviter que le sang coule davantage.
 
L’opposition, nous serions tenté d’écrire la « subversion », refuse de participer à la consultation. Elle a préalablement et illégalement organisé, un vote parallèle et bidon où elle aurait obtenu plus de 7 millions de suffrages. Aucune vérification, aucun comptage sérieux n’ont pu avoir lieu. Listes électorales « maison » et bulletins de vote ont été monopolisés, puis brûlés.
Les principaux chefs de l’opposition veulent aujourd’hui, après trois mois et demi d’insurrections localisées, surtout dans les quartiers riches, en découdre, quel qu’en soit le prix. Les opposants sont devenus des émeutiers. Depuis l’élection, avec une courte majorité, du président Maduro, en 2013, l’opposition se refuse à reconnaître la légitimité du président. Cette attitude putschiste rappelle et dépasse le « golpe » contre Chavez de 2002. Et pourtant ...
 
L’élection d’une Constituante, l’élargissement de la démocratie, la consultation de l’ensemble de la population, dans un processus de fond, constituent bien l’un des derniers atouts, sans doute, pour le vivre ensemble, dans un pays aujourd’hui déchiré, au bord du gouffre. La révolution veut modifier la Constitution de 1999, y ajouter les acquis sociaux reconnus par les institutions internationales. Malgré l’effondrement économique, la révolution est parvenue à maintenir les grandes « Missions » sociales. Peu en parlent. La pénurie sur des produits ciblés, sur des médicaments, certes cruelle, organisée essentiellement par le patronat, est sur-médiatisée. Et pourtant les chiffres, eux, parlent... L’indice de développement humain du Venezuela était en 2015 de 0.767, 71e rang sur un ensemble de 188 pays. De 1990 à 2015, l’espérance de vie à la naissance a augmenté de 4,6 années. La santé et l’éducation (gratuites) restent des priorités, malgré la profonde crise économique et politique.
 
Le Venezuela ne doit pas être le Chili. L’expérience a prouvé que tout blocus affecte surtout les populations civiles et se retourne finalement contre ses promoteurs. Cuba a plus que prouvé et éprouvé les voies de la résistance pratique, concrète, au quotidien.
Les niveaux atteints par la désinformation ne sauraient nous détourner de notre devoir d’internationalisme. L’internationalisme, disait le Che, c’est la solidarité de classe des exploités.
 
 

11:08 Publié dans ACTUALITES, International, Point de vue | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vénézuela, maduro, élections | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

27/07/2017

La ministre du Travail est disqualifiée

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Communiqué des député-e-s communistes

La ministre du Travail est disqualifiée pour parler organisation du travail et emploi, elle peut parler actions et profitabilité des actions

Les révélations du quotidien L’Humanité (édition du 27 juillet 2017) sur le montant des stock-options perçues par Mme Muriel Pénicaud, alors qu’elle était directrice générale des ressources humaines (DGRH) chez Danone, sont une illustration supplémentaire du mélange des genres entre milieux d’affaires et sphère politique que nous avons dénoncé sans relâche à l’Assemblée nationale ces jours-ci à l’occasion de l’examen du projet de loi de confiance en l’action publique.

Celle qui est aujourd’hui ministre du Travail a pu encaisser en avril 2013, 1 million d’euros en une seule journée pour ses états de service au comité exécutif du groupe agro-alimentaire, par un simple jeu d’écritures.
Ce que révèle le quotidien est proprement stupéfiant : le bénéficie de la vente d’actions que Mme Pénicaud a effectuée, qui atteint plus de 50% de la mise de départ, n’a pu être atteint que parce que l’annonce d’un plan de restructuration au sein du groupe, quelques semaines plus tôt, a fait grimper les cours des actifs de la multinationale. Autrement dit, si ces informations graves sont confirmées, c’est au prix de la mise sur la sellette de 900 emplois de cadres dont 230 en France que la DGRH de Danone a pu s’enrichir personnellement à hauteur de plus de 1 million d’euros. Madame la ministre Muriel Pénicaud va devoir s’expliquer sur ces faits, et sur sa conception de l’entreprise, sur la manière dont elle appréhende la participation de l’entreprise au bien commun de la société.

Au-delà de cette mise au point indispensable, de ces nécessaires éclaircissements, que la représentation nationale et le peuple français sont en droit d’attendre d’un représentant du gouvernement, plus encore, c’est le crédit de la ministre en charge de porter des ordonnances, qui vont profondément modifier les droits du travail dans notre pays, qui est désormais très fortement sujet à caution. Au moment où se dessinent les contenus des futures ordonnances avec, notamment, une annonce grave sur la dérégulation future des contrats courts qui laisserait la possibilité aux entreprises, sous l’égide des branches, d’instaurer leurs propres normes quant à l’usage du CDD, Mme Pénicaud peut-elle vraiment discuter avec le monde du travail, les représentants des organisations syndicales et les parlementaires de ce pays ?
 
Nous, députés communistes, considérons que les faits révélés par la presse disqualifient l’actuelle ministre du Travail pour discuter valablement du code du travail et prétendre défendre l’emploi à travers les ordonnances en cours d’écriture.
Nous considérons qu’au-delà de la personne, qu’il ne nous appartient pas de juger, c’est tout un système de pensée et les réformes qu’il prétend mettre en œuvre dans notre pays qui sont également disqualifiés par ce qu’éclairent ces révélations de presse. En réalité, l’objectif poursuivi par ce système et ceux qui le servent est davantage celui des profits financiers immédiats, d’une économie spéculative qui se nourrit de dérégulation, que celui de l’emploi, du renouveau industriel et de l’économie réelle dans notre pays.

18/07/2017

Pour relever les défis du plan climat, on a besoin de toutes les énergies

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COMMUNIQUÉ DE PRESSE DU PCF

Après avoir présenté ses objectifs du plan climat la semaine dernière, Nicolas Hulot se dit prêt à fermer un certain nombre de réacteurs nucléaires « peut être jusqu’à 17 » afin de respecter les objectifs de la loi de transition énergétique qui vise entre autre à ramener à 50 % la part de l’atome dans la production d’électricité à l’horizon 2025.

Est-il vraiment possible de répondre aux objectifs d'une France décarbonée en 2050, la fin des véhicules diesel et essence en 2040, l'éradication de la précarité énergétique dans les 10 ans, le fort développement de l'économie circulaire et du trafic ferré des passagers et des marchandises, si on se prive, dans les huit prochaines années, d'une énergie disponible et décarbonée ? Qui peut assurer que nous serons en capacité avec les seules énergies renouvelables de compenser, au même coût, dans la même quantité, de façon non aléatoire donc pilotable à tout moment, l'énergie électrique aujourd'hui produite par le nucléaire ? Il faut avant de prendre toute décision irréversible répondre à ces questions au moment où le plan climat envisage un recours plus important à l'électricité.

Les français attendent des actes concrets pour réindustrialiser le pays et faire reculer le chômage. La fermeture de 17 réacteurs serait, sur les plans industriels et sociaux, une catastrophe économique, plombant une filière d’excellence mondialement reconnue, gâchant les investissements actuels pour sa relance, fragilisant sa sûreté. Vingt mille emplois directs et cent mille indirects sont concernés, des territoires entiers et des bassins d’entreprises et d’emplois seraient rayés de la carte. Cela n'est pas envisageable !

Le nucléaire civil constitue, pour le PCF, un atout pour le pays qui doit être conforté et développé pour relever les défis d’une énergie décarbonée. La France riche de sa tradition industrielle doit engager la recherche sur le nucléaire de 4ème génération, et surtout sur l'enjeu du stockage de l'électricité qui est en fait le seul moyen d'effectuer un véritable saut technologique d'importance. Pour le PCF, l'énergie doit être 100 % publique. C'est pourquoi nous proposons la création d’un pôle public national de l’énergie, alliant la maîtrise publique au service du droit à l’énergie pour tous, l’exigence de normes internationales de sécurité et de sûreté et un prix de l’énergie abordable pour tous. C'est à toutes ces exigences que le ministère de M. Hulot est confronté pour les mois à venir.

Parti communiste français

18:57 Publié dans ACTUALITES, Economie, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : énergie, mix, hulot, pcf | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

10/07/2017

APRES LES ELECTIONS, DES VACANCES BIEN MERITEES

ballon.jpgLa période électorale est terminée après l'élection du nouveau Président de la République et des députés qui nous représenterons à l'assemblée nationale.

Le Gouvernement annonce pour l'été une série de mesures inquiétantes comme l'augmentation de la CSG pour les retraités, une nouvelle attaque contre le code du travail, de nouveaux avantages fiscaux pour les plus riches.

Elus communistes et républicains d'Evry nous nous opposons à cette politique libérale qui déjà depuis 5 ans sous Hollande a démontré son inefficacité. Nous pourrons aussi compter sur un groupe de députés communistes à l'assemblée nationale pour s'opposer à tous ces «  mauvais coups de l'été  » et également pour faire des propositions sérieuses et porteuses d'avenir en particulier la loi formation-sécurité-emplois permettant de garantir à tous un revenu, une formation et un travail tout au long de sa vie professionnelle, et c'est une très bonne nouvelle.

A Evry cette période électorale à été ternie par des moments de violences inacceptables dont a été responsable une candidate qui n'a pas accepté sa défaite. Le plus grave est qu'elle a ainsi sali notre ville l'associant à la fraude et mis en cause l’honnêteté des centaines de bénévoles qui depuis des mois ont assuré la bonne tenue des bureaux de vote dans des conditions souvent difficiles sacrifiant leur vie familiale plusieurs dimanches, et de l'ensemble des services administratifs dont la probité a été contestée.

Depuis que notre ville existe jamais notre ville et ces habitants n'ont ainsi mis en cause à l'occasion d'une élection, jamais. Nous pouvons ou pas apprécier le candidat élu, mais salir notre ville en y jetant la suspicion sans apporter la moindre preuve pour ne pas accepter sa défaite est déplorable et consternant.

Pour notre part, élus communistes nous continuerons à rester au service des habitants et de l'intérêt général des habitants.

Nous vous souhaitons à tous de bonnes vacances et pour ceux malheureusement qui ne pourront partir de profiter pleinement des équipements, parcs et services culturels que la Municipalité mettra à disposition de tous cet été.

Les élus communistes d”Evry Elise Yagmur, Christian Pigaglio, Diaz Diego

Tribune publiée dans le bulletin municipal du mois de Juillet

PS - Dessin d'illustration de Saith Bautista artiste peintre, extrait de très belle fresque qu'il a réalisée au Quartier du Champtier du Coq à Evry sur les locaux du Coin du Monde et de l'UL CGT, écouter un entretien où il explique son parcours et cette fresque pour Radio Evry

02/07/2017

DES FINANCEMENTS POUR LES TRANSPORTS PUBLICS, NOUS SAVONS EN TROUVER

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PETITION

Valérie Pécresse agite dans la presse la menace d’augmenter le Pass Navigo de 70 à 85 euros et affirme le besoin de financements, mais fait bien peu de propositions de recettes pour assurer le financement des transports publics en Ile-de-France. Un pass unique à 85 euros serait une catastrophe pour le pouvoir d’achat des Franciliens, en particulier les moins aisés, et constituerait un choix anti-écologique caricatural.

Non, les usagers ne doivent pas payer plus.

Il y a d’autres solutions de financements. Depuis des années les élus Communistes-Front de gauche portent des propositions concrètes de financement des transports publics, et l’expérience prouve qu’en 2010, 2012 et 2014, nous avons su faire adopter par trois gouvernements nos propositions.

Pour l’heure ni Manuel Valls, ni Valérie Pécresse ne font de propositions à la hauteur des besoins.

2 propositions pour financer le Pass Navigo à 70€ et développer l'offre de transports

  • Un retour de la TVA à 5,5% pour les transports publics : depuis 2010, plusieurs gouvernements n’ont cessé de l’augmenter pour la porter à 10%, ce qui est complètement contre-productif en termes de développement durable ;
  • Une augmentation du versement transport de 2,85% à 3,5% dans les zones les plus favorisées en termes de développement économique de l’Ile-de-France, soit l’ouest parisien et les secteurs les plus aisés des Hauts-de-Seine.

Ces deux recettes permettraient d’obtenir plus de 500 millions par an.

L’augmentation du versement transport représente la plus grande partie. Qu’on ne nous dise pas que c’est impossible : nous avons réussi à obtenir trois hausses successives en 2010 (madame Pécresse était ministre à ce moment), 2012 et 2014. Les entreprises des secteurs les plus favorisés peuvent payer : 500 millions pour les transports publics, c’est une goutte d’eau par rapport aux 10 milliards de cadeaux annuels aux entreprises d’Ile-de-France que représente le CICE.

Il faut faire contribuer l’activité économique, mais uniquement dans les secteurs les plus favorisés, qui concentrent les créations d’emplois au détriment de l’est de l’Ile-de-France et de la grande couronne.

#ElleVaVousPrendreBeaucoupPlus