10/07/2017
APRES LES ELECTIONS, DES VACANCES BIEN MERITEES
La période électorale est terminée après l'élection du nouveau Président de la République et des députés qui nous représenterons à l'assemblée nationale.
Le Gouvernement annonce pour l'été une série de mesures inquiétantes comme l'augmentation de la CSG pour les retraités, une nouvelle attaque contre le code du travail, de nouveaux avantages fiscaux pour les plus riches.
Elus communistes et républicains d'Evry nous nous opposons à cette politique libérale qui déjà depuis 5 ans sous Hollande a démontré son inefficacité. Nous pourrons aussi compter sur un groupe de députés communistes à l'assemblée nationale pour s'opposer à tous ces « mauvais coups de l'été » et également pour faire des propositions sérieuses et porteuses d'avenir en particulier la loi formation-sécurité-emplois permettant de garantir à tous un revenu, une formation et un travail tout au long de sa vie professionnelle, et c'est une très bonne nouvelle.
A Evry cette période électorale à été ternie par des moments de violences inacceptables dont a été responsable une candidate qui n'a pas accepté sa défaite. Le plus grave est qu'elle a ainsi sali notre ville l'associant à la fraude et mis en cause l’honnêteté des centaines de bénévoles qui depuis des mois ont assuré la bonne tenue des bureaux de vote dans des conditions souvent difficiles sacrifiant leur vie familiale plusieurs dimanches, et de l'ensemble des services administratifs dont la probité a été contestée.
Depuis que notre ville existe jamais notre ville et ces habitants n'ont ainsi mis en cause à l'occasion d'une élection, jamais. Nous pouvons ou pas apprécier le candidat élu, mais salir notre ville en y jetant la suspicion sans apporter la moindre preuve pour ne pas accepter sa défaite est déplorable et consternant.
Pour notre part, élus communistes nous continuerons à rester au service des habitants et de l'intérêt général des habitants.
Nous vous souhaitons à tous de bonnes vacances et pour ceux malheureusement qui ne pourront partir de profiter pleinement des équipements, parcs et services culturels que la Municipalité mettra à disposition de tous cet été.
Les élus communistes d”Evry Elise Yagmur, Christian Pigaglio, Diaz Diego
Tribune publiée dans le bulletin municipal du mois de Juillet
PS - Dessin d'illustration de Saith Bautista artiste peintre, extrait de très belle fresque qu'il a réalisée au Quartier du Champtier du Coq à Evry sur les locaux du Coin du Monde et de l'UL CGT, écouter un entretien où il explique son parcours et cette fresque pour Radio Evry
09:44 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, Tribune du groupe des élus PCF d'Evry | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : macron, evry, vacances, pcf, élus | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |
07/08/2007
Les Flots bleus
Editorial par Maurice Ulrich (l'Humanité)
On peut concevoir, sans trop d’imagination, que le président de la République française ne soit pas amené à passer ses vacances avec Franck Dubosq en string au camping des Flots bleus. « Cécilia c’est moi, j’arrive avec les amis, fais péter le pastaga. » Quoique… Ça aurait sans doute du panache. La fonction n’implique pas non plus de les passer exclusivement en compagnie de philosophes (des vrais), ou de moines bénédictins.
Nicolas Sarkozy a donc choisi de les passer aux États-Unis dans la station ultrachic, dit-on, de Wolfeboro, au bord du lac de Winnipesaukee. Selon certaines photos il y ferait, par exemple, du jet-ski. La villa, très luxueuse dit-on, huit chambres et douze salles de bains - pourquoi douze, allez savoir ? -, lui aurait été prêtée par un ami, Mike Appe, un ancien dirigeant de haut vol de la firme de Bill Gates, Microsoft. Louée, ce serait environ 30 000 dollars la semaine. Pas vraiment le genre gîte rural. Le président a la chance d’avoir de sacrés amis.
Un coup, on lui prête un yacht de quelques dizaines de mètres, maintenant une villa. C’est étonnant des prêts comme ça, de la part de milliardaires. Cette familiarité au fond. C’est singulier pour un président de la République d’accepter de tels prêts, de plusieurs milliers de dollars. On espère que le président ne se sent en rien tenu, voire redevable.
Cela ferait problème tout de même si l’on considérait que de tels prêts ne sont pas loin des cadeaux. Mais d’abord, la question, ce serait plutôt : pourquoi ? Pourquoi le président de la République française affiche-t-il avec autant d’ostentation son goût d’un luxe tapageur, en nouveau riche ou en gagnant de la Star Ac qui s’achète une Ferrari rouge ?
On sent, à n’en pas douter, qu’il en avait envie mais Nicolas Sarkozy est un homme trop habile pour qu’il n’en mesure pas les effets.
À peine élu, en se rendant au Fouquet’s, il donnait le « la ». Il ne s’agit pas de vacances, si ce n’est pour ses enfants, mais d’idéologie. Le président veut en finir - c’est cela aussi la rupture - avec une certaine pensée française tendant à l’égalité, ou du moins à réduire les inégalités, il veut que l’on cesse, comme l’a dit Christine Lagarde, la ministre de l’Économie devant l’Assemblée, « d’opposer les riches et les pauvres ». Ce que disent en toute clarté le Fouquet’s, le Paloma et Wolfeboro, comme aussi le choix des États-Unis, c’est ceci : il est juste et bien que les riches soient riches. Le monde est inégalitaire mais c’est l’ordre des choses. On peut s’indigner, on peut mettre en rapport cette ostentation comme le coût de cette villa avec celui des vacances de millions de salariés, mais il reste à comprendre comment un tel message, aussi gros qu’un gros nez au milieu de la figure, peut être délivré sans vergogne et avec un succès certain au regard des sondages.
Pour combien de temps ? La confrontation des Français avec le réel, en termes de pouvoir d’achat et de salaires, de précarité est une chose. Mais la gauche, toute la gauche, est confrontée aujourd’hui à l’impérieuse nécessité de reconstruire une vraie pensée politique qui ne se contente pas de brandir des fétiches ou de dériver vers les mêmes terrains qui furent choisis par le candidat, aujourd’hui par le président. Il faut redire qu’un pays, avant de choyer ses riches, a besoin de services publics,
de routes, de ponts qui ne s’écroulent pas, d’hôpitaux, de fonction publique, de trains, d’une éducation nationale revalorisée, que tout cela n’est pas un coût mais la richesse de tous et des socles pour la croissance.
Qui veut opposer les pauvres aux riches si ce n’est ceux qui pensent qu’il n’y a aucun lien entre la pauvreté des uns et la richesse des autres et qu’il y aura donc toujours des pauvres, et eux, les riches ?
Par Maurice Ulrich
14:25 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Sarkozy, vacances, richesse | | Imprimer | del.icio.us | | Digg | Facebook | |