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10/07/2009

POSTE / BONDOUFLE / 350 emplois supprimés

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

poste1.JPGAlors que La Poste  se vante tant et tant de la qualité de son dialogue social, c'est une

nouvelle fois par voie de presse et en période  estivale  que  la CGT vient d’apprendre la fermeture du Centre de Tri Départemental  du Courrier  à  Bondoufle  ( CTC ) .

 

Cette fermeture, au 31 Décembre 2011 signifie la disparition de 350 emplois  sur les 400 du  site .

 

Dans son communiqué de presse , la direction de LA POSTE de l’Essonne  ne parle que de chiffres  de trafic , argent …. l’objectif  visé de tous ses projets  n’étant que la rentabilité financière , rien sur les impacts de son funeste projet pour  le personnel et ses conditions de vie et de travail  .

 

Pour la CGT c’est un mépris total des salariés ainsi qu’un déni de démocratie.

 

Aucun argument sérieux  ne justifie  une telle décision, le site  doit rester pérenne .

 

Notre organisation Syndicale est porteuse de propositions et vous appelle sans plus attendre  à en débattre

 

Ne  laissez plus faire, résistons au dictat des directions.

Le ras le bol doit se transformer en luttes pour que les directions entendent enfin nos revendications en matière d’emplois,

 

 

de salaires, de conditions de travail…

 

                                                                                                                         Evry le 09 Juillet 2009

16:41 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : poste, bondoufle, emplois | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

23/12/2008

La Poste : Pour le PC, Nicolas Sarkozy continue dans son objectif de privatisation contre toute raison


poste1.JPGNicolas Sarkozy a annoncé le changement de statut de la poste en société anonyme, tout en précisant que celle-ci resterai financée par des fonds publics. Son annonce soudaine brûle ainsi la politesse aux organisations politiques, syndicales et associatives invitées ce soir à l'élysée. Quelle piètre image donnée au dialogue social par le chef de l'Etat lui-même !

Face à la crise financière qui décrédibilise de fait le recours aux marchés financier, le président de la république continue dans son objectif de privatisation contre toute raison. En promettant de solliciter les seuls capitaux publiques, qui Nicolas Sarkozy croit-il tromper ? Chacun sait qu'une fois le changement de statut effectué, tous les outils juridiques seront en place pour livrer le secteur public préféré des français aux appétits voraces des financiers.

Ce numéro de bonneteau ne trompe personne. Au coté des usagers et du personnel, le PCF est déterminer à faire capoter cette nouvelle manoeuvre qui n'a qu'un but : mettre fin au service public postal. La poste doit rester et restera un service public.

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16:03 Publié dans PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poste, privatisation, service public, pcf | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

22/11/2008

POUR LA POSTE

poste.jpgDes manifestations avaient lieu, samedi 22 novembre, dans plusieurs villes de France, à l'occasion de la journée de mobilisation contre tout projet de "privatisation" de La Poste.

 

A Paris, le cortège est parti à 14h00 de la Place de la Nation pour rejoindre Bercy, en présence des principaux leaders syndicaux nationaux dont Bernard Thibault (CGT), Jean-Claude Mailly (FO), Jacques Voisin (CFTC) ou Gérard Aschieri (FSU).
Les syndicats ont évalué à 12.000 le nombre de participants à la manifestation parisienne.

Des milliers de manifestants à travers la France

A Lyon, ils étaient plusieurs centaines au départ du cortège (500 selon les organisateurs, et encore plus nombreux à Toulouse (2.200 selon les organisateurs). De 800 à 1.000 personnes, selon les organisateurs, 400 ont également défilé à Marseille. Ils étaient  600  à défiler sous la pluie à Rennes, 800 postiers en colère à Nantes.
).

Les services publics, "un facteur de cohésion sociale"


"En cette période de turbulence économique, les services publics sont un facteur de cohésion sociale et sont l'un des atouts de la France, notamment dans le domaine des communications", a jugé Bernard Thibault, estimant que les manifestations de samedi n'étaient qu'un "point d'étape" dans la mobilisation.
Jean-Claude Mailly a quant à lui souligné que "dans un contexte de retour des pouvoirs publics dans l'économie, ce n'(était) pas le moment de privatiser La Poste", ajoutant que FO était contre une ouverture du capital, qui "conduira inévitablement à la privatisation, comme avec Gaz de France et France Télécom".
"Nous ne pouvons pas accepter l'idée d'une privatisation, même partielle, cela ne va pas de pair avec le service public", a déclaré le président de la CFTC, Jacques Voisin.
Dans ou le long du défilé parisien, certains responsables politiques comme  Benoît Hamon (PS), Jean Luc Mélanchon (PG) ou Marie-George Buffet (PCF) étaient présents.
Des collectifs d'usagers étaient également présents derrière par exemple une banderole "Touche pas à ma Poste, usagers oui, clients non".

Contre la "privatisation"


Cinq fédérations syndicales de La Poste (CGT-Fapt, Sud-PTT, CFDT-F3C, FO-Com, CFTC Poste), représentant 95% du personnel, ont appelé les agents à cette journée de mobilisation.
Les manifestants dénoncent un projet de changement de statut de la Poste en société anonyme le 1er janvier 2010, destiné à permettre une ouverture du capital à hauteur d'environ 3 milliards d'euros pour financer sa modernisation, soit une ouverture de quelque 30% du capital.
Malgré l'assurance apportée par le Pdg de la Poste, Jean-Paul Bailly, que l'Etat resterait majoritaire, les syndicats y voient une privatisation de fait qui menace l'emploi des 300.000 postiers et la qualité du service public.


 

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22:55 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poste, privatisation, service public | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

20/09/2008

Jusqu’à quand ?

 Mordillat2.jpgPar Gérard Mordillat, écrivain

Antonin Artaud disait à Jacques Prevel, le jeune poète qui l’accompagna durant les derniers mois de sa vie, « vous n’êtes pas assez révolté, Monsieur Prevel ! ». Chaque jour cette injonction résonne en moi un peu plus fort. Je ne suis pas assez révolté, nous ne sommes pas assez révoltés !

Les raisons de le faire seraient pourtant interminables : remise en cause des régimes spéciaux de retraite, particulièrement ceux des agents de la SNCF (sans que soient touchés ceux des députés, sénateurs, ministres, et autres hauts fonctionnaires), démantèlement du Code du travail sur fond d’étranglement des prud’hommes et d’éradication des 35 heures, baisse générale des salaires sauf pour les plus hauts toujours plus hauts, multiplication des taxes et impôts indirects mais « bouclier fiscal » pour les grandes fortunes, déni démocratique absolu par la ratification du « traité de Lisbonne » alors que son jumeau avait été majoritairement refusé par référendum, équarrissage salarial chez Renault et tant d’autres entreprises au nom de la seule logique financière, ruine programmée de l’industrie aéronautique française avec disparition à terme de l’activité industrielle d’EADS, privatisation des universités, de l’école publique au profit des écoles privées, voire des écoles privées confessionnelles, atteintes répétées au principe de laïcité de la République, bondieuserie médiatique et cléricalisme d’État, privatisation du système de santé dont les plus pauvres seront exclus, casse systématique des services publics (dont celui de l’audiovisuel), etc. etc. etc., avec le dernier en date le projet de privatisation de La Poste… Privatisation qui a déjà commencé sur le terrain puisque dans de plus en plus de communes en France le bureau de poste est supprimé et remplacé par un « point poste » ouvert dans le supermarché !

Dans le Capital, Marx parle du peuple « abasourdi » par les lois et mesures du gouvernement anglais en faveur des grands propriétaires donnant un statut légal à ce qui n’était autre qu’une forme d’esclavage… Sommes-nous aussi abasourdis par celles prises par l’actuel gouvernement au nom d’une idéologie facho-libérale, basée sur une répression chaque jour plus active contre les salariés, les chômeurs, les sans-papiers, les sans-logement, les sans-droits, les malades, les étrangers, tous ceux dont les moyens d’expression et les droits sont amputés, atrophiés, arrachés tandis qu’à l’inverse les plus riches, les spéculateurs, les affairistes, les néolibéraux, les capitalistes, puisqu’il faut bien les nommer par leur nom, prospèrent, obtiennent toujours plus et plus d’avantages, de revenus, de dividendes, de libéralités, s’affranchissant de la morale et de la loi au nom de la modernité pensée par eux et pour eux. La répugnante distinction de Raffarin entre « la France d’en haut » et « la France d’en bas » devient une évidence sociologique qu’illustrerait à merveille la gravure de Breughel « le Combat des gros contre les maigres.

Dès lors, pour moi, la seule question qui vaille est « jusqu’à quand ? ».

Jusqu’à quand allons-nous accepter cette morgue, ce cynisme, cette volonté destructrice de tout ce qui appartient au bien commun ? Jusqu’à quand allons-nous nous laisser battre sans autre réaction que les luttes qui se mènent sur le plan local ? Jusqu’à quand ? Avec son corollaire : quelle sera l’étincelle ? Le signal que tout le monde semble attendre et que personne ne paraît prêt à donner, ni les syndicats, ni les partis d’opposition… Peut-être est-il temps de leur remettre en mémoire, et pas seulement à eux, l’article 35 de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1793 : « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est pour le peuple et pour chaque portion du peuple le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs ».

Le niveau cruellement bas de la majorité des salaires, la précarité généralisée, la peur érigée en mode de gouvernement de plus en plus d’entreprises, autant de raisons d’exercer ce droit sacré et cet indispensable devoir, de dire non, de dire stop, d’organiser le grand refus sous quelque forme que ce soit. La privatisation de La Poste sera-t-elle la fameuse goutte d’eau qui fera déborder le vase ?

(1) Dernier livre : Notre part des ténèbres, Calmann Lévy (2008).

Article publié par l'Humanité

11:16 Publié dans Idées | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mordillat, services publics, poste, sncf | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!