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24/01/2011

JE SUIS COMMUNISTE

cyril.jpgUNE CHANSON DE Cyril Mokaiesh

Ça les perdra

De mondialiser l’injustice

D’s’en asperger de bénéfices

Ça les perdra

De cocooner le patronat

De « bouclieriser » l’élite

Qui t’embauche pas

Mais qui profite

De ses villas la la

A Ibiza c’est fantastique

Un bain de minuit dans le capital

Pendant qu’ t ‘as mal aux Assedics

Et moi…

 

J’suis communiste

A c’qui paraît

Rien d’héroïque

Oui mais

J’suis communiste

Quoi ça… Quoi ça…

Ça fait pas chic

Oula …

 

Ça les perdra

De vampiriser la révolte

De ratiboiser la culture

Pour t’ ramollir toi qui taffe dur

Et te trainer ner ner

A l’usine de Cholet

Sur des machines à licencier

Mais moi…

 

J’suis communiste

A c’qui paraît

Rien d’héroïque

Oui mais

J’suis communiste

Quoi ça… Quoi ça…

Ça fait pas chic

Oula …

Li la la li la

 

Ça les perdra comme on se perd

Ça les perdra de nous distraire

A vouloir tout repeindre en vert

A part l Afrique

Pour ça la crise, c’est bien pratique...

 

J’suis communiste

A c’qui paraît

Rien d’héroïque

Oui mais

J’suis communiste

Et puis quoi, et puis quoi

J’suis « dalai lamiste »

A peu près

« A bout d’ neriste »

Tu te doutais

J’suis « jeune branleuriste »

Ok

« Fils d’avocatiste »

Libanais

J’suis « cheguevariste »

S’te plait

« Nymphomaniste »

Vers juin juillet

J’suis « méfie-toitiste »

Sans arrêt

« Absurditiste »

« Suicidairiste »

Tu le croirais ?

 

Written by Cyril Mokaiesh

Published By: D.R.


[Clip] Cyril Mokaiesh - Communiste
envoyé par cyrilmokaiesh. - Regardez d'autres vidéos de musique.

19:07 Publié dans Musique, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cyril mokaiesh, communiste | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

20/10/2009

VOUS AVEZ DIT « GRAND CIEL »

 

FH092.jpgBeaucoup de gens vont s’interroger sur cette belle phrase où la comparaison peut paraître incompréhensible. Alors pourquoi cette audace ?

D’abord parce que le monde manque cruellement de poésie. Dans cette période blingbling, du tout réaliste, rentable, consumériste, nous sentions le besoin de prendre un peu de hauteur, de respirer, de faire un rêve ensemble presque.

Prendre de la hauteur, oui ! Mais nous ne vendons pas de paradis artificiels. Pas plus que nous pensons dans des nuées qui n’auraient rien à voir avec la vie difficile des hommes et des femmes sur la terre.

Nous avons cherché une phrase simple qui puisse dire à tout le monde ce que nous sommes, ce que nous voulons, ce que nous faisons…

Nous aimerions ouvrir les horizons bouchés de la période actuelle : crises sociales, écologiques, financières…

Tout nous pousse chaque jour dans l’entonnoir, et on continue de nous présenter les solutions du libéralisme (même encadré) comme un modèle du bonheur, alors même qu’il nous a fait la preuve de ses limites...Nous sommes convaincus que nous pouvons faire autre chose, ensemble : notre « grand ciel » est bien plus ambitieux que les horizons bouchés qu’on nous assène sans cesse.

Pour un, une communiste, cet immense arc, au dessus de nous, est à tout le monde. Chacun, chacune en profite, le voit aussi peut-être à sa façon, en tout cas il nous est commun. Par essence nous le partageons et ceux qui l’oublient, ou n’ont pas le temps de le regarder nous voulons les inviter à ne pas passer à côté de son interrogation.

En somme, nous cherchons à couvrir des perspectives pour l’avenir, construire maintenant ensemble. « L’espace est immense pour imaginer un autre monde ».

 

Brigitte Dionnet

15:45 Publié dans PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ciel, communiste | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

07/08/2009

ANTONELLE, LE PREMIER MAIRE COMMUNISTE D'ARLES

antonelle0001.jpg1747-1817 . Né chevalier d’Antonelle, il prit le parti de la Révolution. Athée, humaniste, et convaincu qu’il fallait abattre l’ordre ancien, Pierre-Antoine Antonelle siégea au tribunal révolutionnaire. Proche de Babeuf, il est emprisonné après l’échec de la conspiration des Égaux. Sous l’Empire, il se retira dans une dissidence silencieuse.

Longtemps, Pierre-Antoine Antonelle, qui renonça à toute particule dès le printemps 1790, quelques mois avant même la loi abolissant tout signe distinctif de noblesse parmi les citoyens, fut appelé faussement « marquis d’Antonelle » par ses historiographes amateurs, lui qui n’était que chevalier, certes de fort vieille famille arlésienne anoblie au XVIe siècle. Cette erreur répétée de génération en génération exprimait sûrement le décalage spectaculaire entre le rang, la richesse, les manières nobiliaires dont cet homme ne se départit jamais et l’intensité, la générosité, l’intégrité de son engagement, depuis le premier jour de la Révolution jusqu’à la fin de sa vie, auprès des plus défavorisés, pour la cause de l’insurrection contre toute forme d’injustice, qui l’ont fait surnommer - injustement, mais de façon révélatrice - au début du XXe siècle, dans - l’« encyclopédie » des Bouches-du-Rhône, « le premier communiste provençal ».

Jusque dans sa mort en 1817, cet homme portait le refus de l’ordre ancien fondé sur l’alliance de la force arbitraire et de la foi révélée. Lors de ses obsèques, le clergé arlésien, qui allait refuser de décerner les honneurs à sa dépouille, faillit provoquer une émeute du petit peuple d’Arles et de son quartier populaire de la Roquette, offusqué que l’on ne célèbre avec dignité celui qui avait toujours vécu parmi les petites gens de la cité, refusant de s’installer dans le quartier huppé de la Hauture et dont la bonté et l’altruisme avaient provoqué la naissance d’un proverbe provençal pour signifier l’affabilité : « Es moussou d’Antonello, lou capeu à la man » (C’est monsieur d’Antonelle le chapeau à la main).

La bonne société bourgeoise du XIXe siècle allait s’occuper de son cas, effaçant de la mémoire collective ce personnage dérangeant et sulfureux, faisant tache dans le tableau collectif des élites conservatrices arlésiennes. Antonelle ? Une arlésienne au masculin. Il aura fallu attendre plus de cent soixante ans ans et toute l’inventive curiosité de mon maître, Michel Vovelle, qui me confia alors la redoutable tâche d’étudier, d’analyser puis de comprendre le destin étonnant de cet homme hors du commun, pour que le révolutionnaire d’Arles retrouve une place plus juste dans la Révolution française.

Antonelle naquit en 1747, cadet d’une famille ancienne et destiné au métier des armes, métier dans lequel il ne brille guère, bien plus préoccupé de lire les systèmes de l’abbé de Condillac, constructeur du système de pensée sensualiste qui eut une importance cruciale dans la France de la seconde moitié du XVIIIe siècle, parmi les élites en plein éloignement des dogmes du catholicisme dominant. C’est un matérialisme politique que se construit Antonelle, une philosophie point seulement athée mais surtout conséquente au moment de penser les systèmes de domination de l’Ancien Régime comme le résultat d’une idéologie à abattre.

Dans ces conditions, l’année 1788, déjà très agitée en Provence, le trouve préparé à l’action. Dès lors, il devient, au grand dam de la bonne société arlésienne, un renégat, désormais attaché et sans la moindre faille à la cause du petit peuple d’Arles, pas seulement le tiers-état, mais le peuple qu’il appelle du « quatrième ordre », pêcheurs, agriculteurs et artisans composant cet étranger mais riche microcosme arlésien.

Antonelle est d’abord le premier maire élu de la ville d’Arles en février 1790, grand artisan du rattachement du Comtat-Venaissin et de la ville d’Avignon au printemps 1791, puis député des Bouches-du-Rhône à la Législative en 1791 et 1792. Il est pourtant bien plus connu pour son rôle de juré de tribunal révolutionnaire. L’étude précise des Archives nationales montre qu’il a participé à 53 procès, prononçant 38 peines de mort, et qu’il fut un juré implacable lors des grandes affaires de l’automne 1793, notamment au moment de la condamnation des Girondins et de la veuve Capet, ce qui n’a pas peu contribué, comme on peut l’imaginer, à la construction de sa légende noire. Encore faut-il ne pas oublier qu’il fut, des 60 jurés de la Terreur, le seul à faire publier les justifications de ses prises de position, ce qui lui valut d’ailleurs d’être emprisonné sur ordre de Robespierre, avant les grands procès du printemps 1794, Antonelle étant proche à la fois des dantonistes et des hébertistes.

Libéré en Thermidor, il se rend bien compte que la Révolution a changé : la décapitation du mouvement populaire au printemps 1794, continuée au printemps 1795, a considérablement transformé une histoire initiée en 1789, qui ne passe plus par la transformation sociale comme garantie du changement heureux de la société, mais par la stabilisation institutionnelle de la République, par une bourgeoisie aux commandes de l’État.

Antonelle connaît ses élites nouvelles et peut apprécier la misère dans laquelle se trouve le peuple parisien : seule la voie de la clandestinité s’offre à lui et à quelques démocrates, dont Babeuf, en 1795 et 1796. Proche du Tribun du peuple, il en diffère par son analyse politique de la crise, ne croyant pas à une solution de partage économique comme horizon d’idéalité, mais défendant une éducation politique du plus grand nombre pour mettre en adéquation la Révolution avec ses principes d’égalité et de fraternité.

Après le fiasco de la conspiration des Égaux et le suicide de Babeuf, Antonelle sort de nouveau de prison avec une nouvelle idée : conquérir l’opinion publique en devenant le rédacteur en chef de l’organe de la gauche radicale : le Journal des hommes libres. C’est dans les colonnes de cette feuille fort lue qu’Antonelle va inventer une expression galvaudée depuis et devenue banale aujourd’hui mais qui à l’époque, en 1797, fait l’effet d’un choc dans le monde politique en réunissant deux concepts difficilement conciliables : la « démocratie représentative ». Antonelle est bien le concepteur et le divulgateur dans son journal du nom de ce système politique qui conçoit la gouvernance possible d’un vaste État par délégation de pouvoir, à la seule condition qu’elle soit fondée sur le suffrage le plus large possible, masculin à l’époque. Mais pour que ce système politique fonctionne, des exigences sont sans cesse rappelées en 1798 et 1799, jusqu’à la veille du coup d’État des militaires : éducation populaire du plus grand nombre, liberté totale d’expression mais surtout de réunion, ateliers de travail pour les plus démunis, fraternisation avec les peuples européens et non conquêtes des espaces limitrophes de la République, ouverture de la France vers une République fédérative des peuples européens. Toutes ces idées doivent constituer le fondement de la démocratie représentative selon Antonelle, dont les articles ne contribuent pas peu au succès relatif de cette gauche aux élections de l’an VI et de l’an VII (1798 et 1799) jusqu’à ce que la bourgeoisie, affolée par ces victoires, ne recherche avidement un bras armé pour imposer un nouvel ordre méritocratique, construit sur une République conservatrice.

Après que Bonaparte se fut emparé du pouvoir illégalement, il ne reste plus à Antonelle et ses compagnons qu’à se retirer dans une opposition vouée à l’échec en ces temps de République autoritaire ou à une résistante silencieuse. C’est cette voie que choisit Antonelle, à partir de 1802, décidant de consacrer une bonne part de sa fortune à la bienfaisance philanthropique, « Es moussou d’Antonello, lou capeu à la man », s’exerçant à une dissidence inattaquable, celle du partage de son bien avec les plus démunis, mais impardonnable pour les nouveaux notables de l’Empire, ne pouvant supporter ce partageux et s’acharnant ensuite sur sa mémoire, le faisant passer pour un illuminé, évidemment.

Il y a encore quelques années, à l’emplacement de la maison des Antonelle à Arles, le thésard curieux avait pu trouver un foyer de qualité pour travailleurs immigrés… L’occupant des lieux de 1817 n’aurait pas désavoué cette destination.

 

Publié par l'Humanité

 

Pierre Serna professeur de l’université de Paris-I Panthéon-Sorbonne,

Directeur de l’Institut d’histoire de la Révolution française. Auteur d’Antonelle, aristocrate révolutionnaire 1747-1817, Paris, Éditions du félin, 1997.

 

 

VOIR EGALEMENT NOTRE MINI-SITE WEB CONSACRE A LA REVOLUTION FRANCAISE

 

11:10 Publié dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : antonelle, arles, communiste | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

30/11/2007

Compte rendu de l’AG de section d’Evry des 23 et 26 novembre 2007

620b8fc0d47bb53fc2819cd60cb78629.jpg1) Débat sur « les ripostes et élections »

Médias : La discussion s’ouvre sur les dispositions de l’accord contre les téléchargements illicites (piratages) et tout ce qu’il recouvre de risques de filtrage et de fichages des « télé chargeurs », en accord avec les différents opérateurs.

N’allons nous pas vers un filtrage systématique de la circulation de l’info, même si des dispositions spécifiques peuvent être admises dans certains cas (pédophilie) ?

A propos d’information, le camarade CDH en profite pour faire passer le message d’abonnement à l’HD pendant 12 semaines gratuitement : 3 camarades y souscrivent.

Un autre camarade insiste sur la nécessité pour tous les adhérents de s’abonner à l’Huma quotidienne et à l’HD ; nos journaux en ont besoin pour survivre ! La lutte contre le pouvoir des médias de droite et gouvernementaux  passe par là.

Universités : un point de la situation est fait par nos jeunes adhérents étudiants pour répondre aux interrogations de certains camarades. Précisions sur la loi Pécresse considérée dangereuse par ce qu’elle ne dit pas. Position de l’UNEF, pas contre, y compris à Evry, incidence sur le mouvement.

 

Luttes / Pouvoir d’achat : le patronat ne veut plus augmenter les salaires, le gouvernement l’aide bien dans ce domaine, les heures supplémentaires sont maintenant leur cheval de bataille, ainsi que le 13ème mois sans charges.

Comment faire réagir les salariés du privé sur ce thème ?

Le PCF doit montrer la nécessité de convergence de luttes et les appuyer en mettant les problèmes et les catégories de salariés en relation : fonctionnaires, franchise médicale, salaires, retraites, précarisation de l’emploi (CDD jeunes), bouclier fiscal.

Le PCF doit avancer l’idée d’émancipation humaine pour la concrétiser (« quelque chose d’analogue au CNR »)

Se réapproprier un certain nombre de choses, retour du privé au secteur public (discuté). Certitude qu’on peut se faire entendre sur ces points.

La hausse des prix, scandaleuse apparaît-elle plus mobilisatrice que les salaires ?

Les syndicats peuvent s’y coller car leur audience est mieux perçue dans ce domaine que celle des politiques ( ?) ; un autre camarade affirme que les politiques y ont aussi leur rôle à jouer. Les heures supp prouvent qu’il y a nécessité d’embaucher, et de dénoncer la prospérité des grandes entreprises qui continuent de supprimer des emplois, malgré le paquet fiscal offert par Sarkozy.

Scandales des mesures touchant les plus âgées : franchise médicale, redevance télé,..le PC doit prendre des initiatives pour informer, dénoncer, proposer et agir…comparaison avec l’augmentation du président Sarkozy !

La gauche… : une camarade revient sur l’état de la gauche et le comportement des partis, après la rencontre de l’ex-gauche plurielle et de ce que la presse en a dit, et souligne de nouveau l’importance de l’Huma.

 

Municipales : un état des lieux est fait pour les 4 communes couvertes par la section (Agglo moins Ris Orangis) :

Evry : CR des rencontres d’une part avec les socialistes et d’autre part avec la LCR, suite à invitation de notre initiative après décision en AG précédente. Un nouveau débat s’installera en fin de seconde journée sur la suite à donner ; (voir en fin de CR)

Lisses : liste comportant des représentants des 4 partis de gauche et des « non inscrits » de l’association AGIR pour Lisses, 2 communistes actuellement y ont leur place dont un adjoint, un troisième y est demandé, mais problème de parité H/F. nos idées ont été prises en compte dans le programme municipal, notamment en terme de démocratie participative.

Courcouronnes : contact pris avec la section PS de Courcouronnes attente de rencontre...

 

Bondoufle : un premier contact a eu lieu du futur « tête de liste » socialiste avec un de nos militant, proposition est faite d’officialiser la démarche par courrier à la section PS.

 

Idées et questionnements : notre identité avec nos différences, est-il utopique de penser une alliance avec « l’autre gauche » compte tenu des points de convergence sur les problèmes du moment ? « il n’y a pas qu’une seule gauche ! »

Le maire d’Evry ne fait pas l’unanimité chez les camarades, il est demandé un bilan de mandat. Position sur l’Hôpital sud-francilien.

Un élu d’Evry précise que le mandat est positif à quelques exception près, et que le programme 2001/2007 a été globalement respecté, mais la position de la municipalité sur l’hôpital demeure inacceptable.

Un camarade déclare que si le PC part avec le PS cela peut être pris pour une démarche électoraliste. Il n’y avait pas que du mauvais avec les collectifs antilibéraux, ne pourrait-on repartir avec ?

Quand on parle d’union à gauche, penser avec quels socialistes ? Ils représentent un « désert à gauche », mis à part le PCF et la LCR.

Ne peut-on raisonner en terme de partis en oubliant la personnalité de M. Valls ? Si l’on y va pas le PS risque de  s’adjoindre le MODEM !

Conserver des communistes sur une liste de gauche est important pour la population, nous y avons toute notre place pour défendre nos idées et positions  un groupe homogène pour faire valoir la démocratie participative, en tout état de cause ne pas accepter de « passer sous la table » Unité, oui ! mais pas unicité !; les élus ne doivent pas travailler seuls mais s’appuyer sur la section qui s’est renforcée.

Le résultat de nos candidats aux cantonales nous dira si on avait raison de s’y présenter et nous renseignera sur les forces sur lesquelles compter pour la suite, y compris dans le cadre du mandat municipal.

2) préparation de l’AG extraordinaire :

d92edc0890aae34d7474fbef2cd9d4a4.jpgElection de notre délégué pour les 8 et 9 décembre : candidat proposé Nicolas Trécourt (à gauche sur la photo) : le vote le désigne à l’unanimité.

Débat sur notre choix de société : Idées et questionnements 

Il faut lutter contre la société de consommation, qui rapporte trop aux industriels et génère de la pollution. Il faut discerner les besoins essentiels des besoins facultatifs, initialisés par la pub, souvent mensongère !

Aller vers la gratuité des transports en commun, pour les économies d’énergies, Des « Vélib », pourquoi pas à Evry ?

Augmentation du pouvoir d’achat et moins d’individualisme.

Il faut un grand service public du logement, plus de prévention en matière de santé (maisons médicales, associations de malades,..) pour la sécurité, des campagnes d’explication à partir de l’école, impliquer la population dans son avenir médical.

Démontrer l’articulation majeure qui existe entre l’économie et l’écologie.

« On voit trop de véhicule 4/4 …y compris dans les manif avec Nicolas Hulot !! »

Le congrès devra travailler sur l’énergie, définir objectivement sa position sur le nucléaire (contre la fission ?)

La fourniture de l’électricité va devenir une foire d’empoigne, avec la diversité des opérateurs, comme pour les télécoms, mais avec des risques différents. La commission Attali démontre une fuite en avant pour peu de solution.

Consommation / santé : Les plus démunis achètent moins cher donc moins solide ; la consommation à tout pris génère du gaspillage.

Quoi qu’il en soit on ne peut se passer de tout y compris de se faire plaisir, sans culpabiliser !

Sur la santé, un élu d’Evry revient sur l’intérêt des centres de santé municipaux, qui sont une chance pour la population, donc à encourager dans un programme municipal.

Il faut un nouveau type de consommation basé sur le partage des richesses, les années de SMIC engrangés par les plus riches c’est scandaleux et injustifié!

Les actionnaires se moquent bien des besoins essentiels de l’homme, alors que trop de personnes ne peuvent consommer le minimum nécessaire.

 

Il faudrait limiter à 10 fois le SMIC ce qui n’est déjà pas mal !!

Dans le domaine de la consommation il faut actualiser notre langage, faire attention à ce qu’on en fait, inciter à mieux répondre aux besoins essentiels, …

Lien entre pouvoir d’achat et santé ; choix de la qualité de la nourriture, mais encadrement des prix sur les produits de 1ère nécessité.

Etre attentif à la nourriture et ses impacts sur la santé (obésité), la nourriture saine n’est pas réservée qu’à certaines couches sociales.

Il faut agir pour une nourriture de meilleure qualité, vers plus de biologique aidé, remplacer les pesticides et insecticides agricoles actuels par des produits biologiques sans risques pour la santé du consommateur, combattre la position de la FNSEA qui incite à toujours plus de pesticides toxiques.

En matière de santé et de protection sociale, dénoncer les abus des dépassements d’honoraires des médecins généralistes et spécialistes, qui deviennent la règle !

On ne nie pas l’impact de l’évolution des mentalités et de l’argent sur la consommation : logement, santé, nourriture, etc. les produis de première nécessité doivent être sortis du marché (loi du marché), pas les autres.

Il faut revisiter la notion de marché et la dépasser. Trop de besoins vitaux ne sont pas satisfaits.

Pour une camarade, le pouvoir d’achat n’est pas forcément synonyme de consommation à outrance.

Est abordé aussi le problème du logement des jeunes et les difficultés financières pour quitter le famille (CDD,..), le droit au loisirs doit coller à la réalité et aux besoins.

Egalité d’éducation scolaire, revalorisation des salaires. Le travail donne un sens à la vie.

Il faut poser l’exigence de l’amélioration de la personnalité de l’individu, les communistes refusent la hiérarchisation de l’intelligence et aspirent à l’espérance de réalisation de l’individu.

Suite de l’AG le lundi 26 novembre de 19h00 à 22h45

Retour sur le choix de société avant d’aborder les 2 autres thèmes : les obstacles à surmonter et notre combat politique qui s’enchaîneront dans la suite des débats :

Pour nous communistes, le choix de société constitue un prolongement, on ne part pas de rien ; il faut revoir le pouvoir des salariés dans l’entreprise, besoin d’une organisation rationnelle et non rigide des entreprises.

Faire jaillir la solidarité, contrebalancer les décisions actuelles, sans oublier l’écologie, ne pas se satisfaire de tracts « catalogues », mais faire des propositions pour une autre société, le PC n’est pas seul pour mettre en œuvre un projet de changement.

Concernant le parti lui-même : Le PCF est-il dépassé ? Il a une responsabilité de transmission de culture, et de la préserver, l’adhésion en fait partie. PCF à disposition de la Société

En matière de politique, il y a besoin de formation pour contrer le pouvoir des énarques et ne pas se contenter de courir après l’actualité.

Un camarade répond que le PCF n’est pas dépassé, mais il ne faut pas abuser des repaires du passé (CNR, Front Populaire,…) qui risquent de saturer le message à faire passer, notamment auprès des jeunes.

Il faut au parlement une représentation plus forte des minorités, partis, associations,…

On nous dit disparaissant, mais on nous attaque toujours à travers la presse, la LCR ne subit pas ces attaques, est-ce pour mieux agir contre ce que nous représentons ?

Le PC peut avancer via de nouvelles portes, le changement de nom ne changera rien, là dessus les camarades sont unanimes.

Pour une camarade le nom du parti communiste est le symbole de ce pourquoi on se bat, malgré une image qui nous colle encore à la peau (allégeance à l’URSS).

Nous avons un problème de communication qui ne colle pas à notre temps, il faut innover dans ce domaine, on peut aller vers plus de « marketing », créer l’évènement médiatique !  Pourquoi pas un portail Internet ?

En premier lieu assumer son histoire, ne pas occulter notre logo, exemple à la présidentielle ! En tous cas faire mieux en matière d’affiches, notamment sur le message à passer + logo. Bref affirmer notre identité. La question de notre existence est posée.

Un camarade d’origine algérienne démontre à travers un exemple citant un médecin communiste, combien dans son pays le terme de communiste représente de valeurs humaines.

Faut-il reposer la question et y répondre sur ce que représente le communisme ? Insister sur la remise en cause du pouvoir capitaliste et des multinationales, des actes qui sont nécessaires pour redonner du poids politique au PC.

La personnalité des politiques dans les campagnes électorales ne compte t-elle désormais pas plus que les partis qu’ils représentent ? N’a t-on pas plus voté pour ce que représente Sarkozy que pour son parti ?

Dans ce contexte comment faire passer la réflexion et avoir l’écoute des gens.

A propos des différentes formes de rassemblement, toutes ont échoué depuis 1981 ; il faut tirer les enseignements des collectifs (de résistance, antilibéraux).

Les attentes de la population sont bien réelles comment y répondre ?

Une camarade répond que l’expérience des collectifs a été positive sur certains aspects : ouverture, lutte commune,.. OUI ! sauf dans le cadre de la présidentielle, rétorque un camarade.

Aujourd’hui qui mieux que le PC peut poser les bonnes questions et y répondre dans l’intérêt des peuples ?

Faut-il renationaliser ? En tous cas transformer fondamentalement la gestion des entreprises.

(Cf sécurité emploi-formation).

Transformer les institutions vers une VI ème République, nous ne sommes pas les seuls à le vouloir.

De la capacité à rassembler du parti : élargir avec plus de travail à la base, on a souvent dit avec qui, mais pas assez pour quoi faire. Agir pour la démocratie participative, y compris dans les localités, faire circuler les idées dans les 2 sens.

Sarkozy, involontairement a rendu service à l’histoire du parti en utilisant Guy Moquet, ce n’était sans doute pas son intention de départ.

Il faut un parti réactif « du 21ème siècle » et de citer l’article de Henri Malberg pour un mouvement populaire majoritaire (cf Huma du 26/11), une évolution est nécessaire.

A propos des alliances ne pas se limiter par exemple avec la LCR (localement), construire des fronts, comme pour le référendum, discuter et respecter les autres.

Maintien du nom du PCF comme tel, pour ce camarade la question ne se pose même pas !

Concernant notre communication « nous ne sommes pas inaudibles, nous sommes seulement mis hors jeu par nos adversaires »

C’est une bataille idéologique, contre le poids des médias.

Sur notre poids électoral, ne pas se limiter au résultat de la présidentielle, on a fait mieux aux législatives, contrairement à ce qu’on nous attribuait. Cela prouve que là où nous nous sommes affirmés comme tels, nous avons gagné, voire renforcé notre score, ce fut le cas encore sur une cantonale partielle décisive pour garder la présidence à gauche dans l’Allier ce week-end.

Il faut allier la réflexion et la conception du devenir de la population.

Sur l’évolution du PCF, une camarade soumet un projet de modification du fonctionnement démocratique des sections.

Les élections municipales (suite) 

Après rappel du contenu des rencontres avec le PS et la LCR, qui n’ont pas donné lieu à engagement spontané de notre part, nous y avons seulement affirmé vouloir œuvrer pour le maintien à gauche d’Evry, et avoir accès au projet de programme initié par l’équipe de Valls, et d’un nombre de candidats et d’élus répondant à nos souhaits.

L’AG a donné mandat au secrétaire de section pour rédiger une lettre adressée au secrétaire de section du PS stipulant notre exigence de 4 candidats dans les éligibles, dont 2 maires adjoints, et la prise en compte de nos propositions dans le programme municipal 2008/2014

Extraits : « …Dans ce contexte, nous réaffirmons, à Evry, notre volonté de gestion participative et nous sommes prêts à mettre en débat nos idées, nos propositions sur le social, la santé, le logement, l’aménagement des territoires, le transport, la réussite scolaire, la vie associative …

Dans les sept années passées l’équipe en place, et les communistes y ont pris toute leur part, a réalisé, pour l’essentiel, le programme de progrès social sur lequel elle avait été élue.

Il est important pour nos concitoyens que cette politique soit poursuivie dans notre ville et mise en œuvre au niveau de l’agglomération. Dans ce but les communistes sont prêts à prendre leurs responsabilités. Pour que leur action soit efficace, il leur faut disposer de moyens suffisants, à savoir quatre élus dont deux seraient des adjoints et un troisième participerait au bureau de l’agglomération . … »

Le texte intégrale de la lettre au PS a été adopté à l’unanimité. 

Pour ce qui concerne celle adressé à la LCR le texte devait être revu pour mieux prendre en compte la suite donnée à la rencontre avec le PS : vote pour à l’unanimité, moins une abstention.

L’AG se termine sur les actions engagées et les rencontres programmées : collage et meeting pour un référendum sur le Traité européen, initiative du MJC local le 29/11 à Evry, etc.. . 

22:35 Publié dans SECTION DU PCF D'EVRY | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : assemblée, communiste, Evry | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

16/05/2007

Prise de pouvoir

medium_laurent.4.jpgQuelques réflexions sur l’accession de Nicolas Sarkosy à la Présidence de la République.

En habillant ses propositions réactionnaires assumées d’une tonalité « sociale » Nicolas Sarkozy a réussi l’exploit de rassembler son camp, de faire voter pour lui :

·         les partisans d’un retour à un « ordre moral » soi-disant abandonné par la droite,  

·         une grande partie de la classe ouvrière en jouant sur son désir de sortir de sa condition.

Il a intégré les attentes de l’électorat d’extrême droite et passé son bilan par pertes et profits.

Après le 21 avril 2002 Nicolas Sarkozy s’est employé à ramener l’électorat de Jean-Marie Le Pen dans le giron de la droite parlementaire. Il a mis en chantier une politique confortant les thèses de l’extrême droite : suspicion à l’égard des étrangers et des plus fragiles, priorité à la répression au détriment de la prévention et de l’accompagnement social, renforcement du dispositif sécuritaire, stigmatisation de la jeunesse des quartiers populaires.

Se donnant l’image d’un homme d’action, il a poursuivi son offensive idéologique. Désignation des bons et mauvais Français, exaltation du sentiment nationaliste. Il a convaincu largement l’électorat lepéniste qu’il était le plus à même de mettre en application le programme d’une droite décomplexée, fondée sur l’identité nationale, le mérite, le travail, l’autorité et la morale.

Tout en se présentant comme le candidat de la « rupture », il a intégré Jean-Pierre Raffarin dans son équipe de campagne et s’est assuré la bienveillance de Dominique de Villepin ... sans que les électeurs établissent de lien entre lui et les précédents gouvernements.

Analysant le vote du 29 mai 2005 comme l’expression d’une angoisse sociale face à la mondialisation libérale, Nicolas Sarkozy  a cherché à retourner ce vote en sa faveur.

Il a :

·         mis en exergue des clivages : salariés fonctionnaires et salariés sous statut de droit privé, salariés qui se « lèvent tôt » et les assistés …,

·         opposé les valeurs de solidarité, du progrès social à l’individualisme,

·         rassuré, dans le même temps, les actionnaires du CAC 40 et les décideurs des fonds d’investissements.

Il n’a pas hésité à adopter un discours aux accents protectionnistes, à dénoncer les délocalisations à l’intérieur de l’Europe et à faire mine de s’en prendre à une Banque Centrale Européenne accusée de conduire une politique monétaire qui ne se préoccupe pas suffisamment de la croissance et du chômage.

Au final, il a convaincu une majorité de Français qu’ils pourraient par leur seule volonté individuelle rejoindre les gagnants de la mondialisation libérale.

Cela souligne le travail de refondation d’une gauche combative, solidaire, révolutionnaire, un travail de reconquête qu’il convient d’accomplir.

Pour le Groupe communiste

Jean Claude Laurent

Maire-adjoint aux NTIC

16:35 Publié dans ELUS COMMUNISTES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : élus, communiste, Evry | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!