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29/08/2013

Ensemble, défendons nos retraites ! Signez l'appel !

réforme des retraites, appelLors de la Conférence sociale du 20 juin, François Hollande a annoncé que, dans le cadre de la prochaine réforme des retraites, l’allongement de la durée de cotisation sera « la mesure la plus juste » face à « cette chance formidable qu’est l’allongement de l’espérance de la vie ».

Cette voie n’est pas acceptable. Les réformes de 1993, 2003, 2007 et 2010 ont déjà réduit les droits à pensions de plus de 30 %, en aggravant les inégalités déjà fortes entre les pensions des femmes et celles des hommes. Elles doivent donc être remises en cause.

>>> SIGNEZ L'APPEL !

Refusons les régressions sociales

« On vit plus vieux, il faut donc travailler plus longtemps », tel est l’argument qu’on nous rabâche. Mais on oublie de préciser qu’augmenter la durée de cotisation, c’est en réalité programmer la baisse des pensions. Baisse immédiate pour tous ceux – chaque année plus de la moitié des nouveaux retraités – qui passent directement du chômage, ou de l’inactivité, à la retraite, et qui ne pourront jamais atteindre cette durée. Baisse à venir pour les nouvelles générations entrées plus tard dans la vie professionnelle du fait de l’allongement des études et qui connaissent déjà un chômage massif, aggravé par l’incitation faite aux seniors qui le peuvent de prolonger leur activité. On oublie aussi de rappeler que l’allongement de la durée de cotisation et la décote pénalisent plus fortement les personnes aux carrières courtes, en majorité des femmes.
L’espérance de vie augmente, mais l’espérance de vie en bonne santé, elle, diminue depuis plusieurs années. La souffrance au travail se développe, de nouvelles pathologies apparaissent. Les plus dures années au travail sont entre 60 et 65 ans. Les meilleures années de la retraite sont entre 60 et 65 ans. L’allongement de la durée de cotisation, c’est la double peine. Nous ne pouvons pas l’accepter.
 
L’austérité sans fin est suicidaire

réforme des retraites, appelLe gouvernement justifie cette nouvelle réforme par l’allongement de la durée de vie. Mais le déficit actuel ne doit rien au vieillissement de la population. Il s’explique par la récession qui se creuse en Europe, détruit des millions d’emplois et diminue les cotisations sociales induites par l’emploi. Cette récession provient essentiellement des politiques de réduction des dépenses publiques et de baisse du « coût du travail » menées partout en Europe par les gouvernements en accord avec la Commission. 
Si, comme cela semble être le cas, le gouvernement inscrit la réforme dans le cadre de ces politiques, il ne pourra que retenir des pistes entraînant une nouvelle baisse du niveau des pensions. Ce qui diminuerait encore le pouvoir d’achat des retraités, aggraverait la récession et entraînerait une nouvelle hausse du chômage. Sans qu’au bout du compte les déficits ne soient  réduits !
 
Il est possible de faire autrement

L’augmentation de l’espérance de vie ne date pas d’aujourd’hui. Par le passé, elle s’est accompagnée d’une diminution du temps passé au travail et d’une amélioration du niveau de vie, grâce à un partage de la richesse produite. C’est à nouveau la voie à suivre.
Pour augmenter le volume des cotisations sociales, il faut en finir avec l’austérité, relancer l’emploi par une réduction du temps de travail, une sécurisation de l’emploi, de la formation et du revenu, une augmentation des minima sociaux, une politique audacieuse d’investissement en matière sociale et écologique. Une voie supplémentaire, toujours négligée, pour répondre au besoin de financement des retraites, est la réalisation de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, à la fois par l’accroissement du taux d’activité des femmes, la suppression des inégalités salariales et la lutte contre le temps partiel subi. Il s’agit là de choix politiques de justice et de solidarité.
Il y a plus de retraité-es ? A moins de décréter leur paupérisation, il est normal de financer leurs retraites en augmentant leur part dans la richesse produite. Selon le Conseil d’orientation des retraites, il faudrait, à législation inchangée, un point de PIB supplémentaire en 2020 pour équilibrer le système de retraite alors que la part des salaires a chuté d’environ 6 points au cours des dernières décennies en faveur des dividendes.
 
Pour une large mobilisation citoyenne

réforme des retraites, appelLa question des retraites pose celle de la société dans laquelle nous voulons vivre. La retraite à 60 ans par répartition n’est pas un fardeau, elle est une transmission continue et solidaire de la prise en charge d’une génération par la suivante.

C’est pourquoi elle dépend aussi de l’avenir que la société sera capable d’offrir aux jeunes générations. Nous ne pouvons accepter la paupérisation programmée des futurs retraité-es, la destruction des solidarités sociales, l’idéologie absurde du « travailler toujours plus » dans une société productiviste et inégalitaire.

 Cet engrenage favorise l’extrême droite et menace à terme la démocratie. Comme en Europe du Sud et dans bien d’autres pays du monde, la société doit se mettre en mouvement. Pour y contribuer nous organiserons partout des réunions, des initiatives de rue, des ateliers d’éducation populaire et nous soutiendrons les initiatives prises par le mouvement syndical. Nous voulons un système de retraites solidaire.

Pas un trimestre de plus, pas un euro de moins !

Le Collectif Retraites 2013

>>> SIGNEZ L'APPEL !

10/03/2013

Logement social : la TVA à taux réduit, c’est maintenant!

evrynouv2.jpgC’est un appel au président de la Réublique que lancent aujourd’hui plusieurs élus socialistes, écologistes et communistes >>> A lire également sur Médiapart

La construction de logements dans notre pays connaît une chute importante. Cette situation est alarmante, car elle va accroître la crise du logement et le chômage, en particulier dans le secteur du bâtiment. La crise vient de loin. Le secteur de l’immobilier a été anormalement dopé pendant des années par la droite, à coup d’avantages fiscaux coûteux, destinés prioritairement aux propriétaires investisseurs, distribués sans contreparties réelles en termes de loyer. Le nombre de propriétaires occupants n’a quasiment pas évolué, tandis que la rente foncière d’une minorité s’est considérablement accrue, encourageant une hausse excessive des prix.

Cette politique a aggravé les difficultés des Français : augmentation de la part du revenu consacrée aux dépenses de logement, allongement et accroissement de l’endettement des accédants, hémorragie de l’accession sociale et production orientée vers les logements de standing plutôt qu’accessibles au plus grand nombre. Enfin, cette politique a coûté cher au budget de l’Etat et contribué aux déficits publics, alors même que l’aide à la pierre pour la construction de logements HLM diminuait d’année en année.

L’écart entre les prix de vente et les revenus des Français est si important qu’il asphyxie le marché, tant dans le neuf que dans l’ancien, et rend de plus en plus aléatoire l’accès à un logement pour les classes populaires et moyennes. La réduction des déficits publics imposait une remise en cause des niches fiscales et ne pouvait qu’amener, en 2011, à l’extinction du dispositif Scellier et à un resserrement du prêt à taux zéro. Mais en dépit de cet abandon, ces dispositifs fiscaux sont un véritable boulet laissé en héritage pour neuf ans. Plus de 2,5 milliards d’euros sont bloqués au budget 2013 pour assurer les engagements déjà pris concernant les crédits d’impôts “ TEPA ” pour le logement et l’avantage Scellier.

Le gouvernement précédent n’a pas donné au mouvement HLM les moyens de répondre aux besoins des Français.

Prélèvement sur les organismes, passage de la TVA de 5,5% à 7%, poursuite de la baisse des crédits d’aide à la pierre : ces mesures ont porté un rude coup au mouvement HLM et remis en cause ses capacités à produire un nombre suffisant de logements comme à rénover le parc existant. Elles ont contribué au renchérissement des loyers du parc neuf.

De la programmation à la réalisation, il faut trois ans pour construire un logement. Si on ne peut naturellement pas reprocher à l’actuel gouvernement les mauvais résultats de 2012 et la crise de plus en plus criante du logement, celui-ci est désormais comptable de réussir la relance qui s’impose.

La priorité absolue doit être accordée à une production soutenue et croissante de logements sociaux. Car là sont les besoins et là se trouvent les leviers d’une reprise rapide. Tous les experts s’accordent à juger que la construction de logements HLM constitue une opportunité efficace d’action contra-cyclique face à la crise.

Le gouvernement Ayrault et la ministre du logement, Cécile Duflot, ont pris des premières décisions positives : encadrement des loyers à la relocation, mise à disposition gratuite de terrains publics pour des logements sociaux, durcissement de la loi SRU par le passage à 25% du taux minimal de logements locatifs sociaux, suppression du prélèvement sur certains organismes HLM, légère augmentation des aides à la pierre. Pour atteindre effectivement l’objectif présidentiel d’une production annuelle de 150 000 logements sociaux, il est nécessaire d’aller plus loin et d’assurer dans le temps les conditions financières de production du logement social.

La décision de passer la TVA de 5,5% à 10% pour la construction des logements sociaux et la rénovation des bâtiments aurait des effets catastrophiques sur la reprise de la construction et l’amélioration de l’offre de logement, alors même que le coût du logement en France, en location ou en accession, représente un poids considérable dans le pouvoir d’achat des ménages et leur mobilité.

Décider d’instaurer un taux réduit de TVA pour le logement social (5,5 % en 2013 et 5% en 2014) est une nécessité. Depuis plus de 20 ans, le financement des logements sociaux est structurellement assuré par des prêts de la Caisse des dépôts adossés au Livret A, ainsi que par ce taux réduit de TVA, qui vient en lieu et place d’un haut niveau de subvention d’Etat. Changer la donne constitue une fragilisation majeure, dont les premières victimes seront les millions de Français qui cherchent à se loger dignement dans des conditions financières acceptables.

Si, jusqu’à maintenant, bailleurs et collectivités locales ont tant bien que mal réussi à “ faire face ”, il n’existe plus de marges de manœuvre.En effet, ces dernières années, le financement des logements sociaux a été largement assuré par une montée en puissance des subventions des collectivités locales qui ont en fait compensé le désengagement budgétaire de l’Etat. Mais leurs finances ne leur permettent pas d’aller plus loin. De leur côté, les organismes HLM ont mobilisé une part accrue de leurs fonds propres, largement acquis à travers le loyer des locataires. Ceux-ci ne sont pas inépuisables et ne suffisent plus à assurer la programmation du neuf et la réhabilitation du parc ancien. Sans compter que la réduction des financements a eu pour conséquence une augmentation du niveau des loyers des logements neufs, bien trop élevés au regard du niveau de vie des demandeurs de logement.

Le logement social, un bien de première nécessité, doit retrouver, dès le début 2013, un taux de TVA réduit. Il y a urgence sociale et urgence économique.Les groupes de gauche et les écologistes au Sénat et à l’Assemblée nationale ont déposé des amendements dans ce sens lors des débats budgétaires. Le gouvernement ne les a pas entendus et il a été prévu qu’un taux de 10% de TVA sera appliqué au logement social en 2014.

En responsabilité, nous affirmons avec force qu’on ne peut laisser le taux de TVA du logement social doubler en 3 ans. La reprise de la construction de logements, particulièrement dans le secteur HLM, ne pourra s’effectuer sans un coup d’accélérateur majeur et un taux de TVA réduit reconnaissant sa participation à la satisfaction d’un besoin de première nécessité. C’est une mesure anti-crise essentielle, en raison de ses effets sur la régulation des prix, la reconquête du pouvoir d’achat et la création d’emplois durables et non délocalisables. C’est aussi un soutien aux entreprises du bâtiment.

Issus de toutes les forces politiques de gauche et écologistes qui ont concouru à l’élection de François Hollande et à une majorité à l’Assemblée nationale et au Sénat, nous appelons solennellement à ce que soit engagé cet effort prioritaire et immédiat en faveur du logement social. Il s’agit de répondre aux attentes majeures d’un très grand nombre de foyers et de contribuer, par la relance de l’activité, à la lutte pour l’emploi.

Premiers signataires

Emmanuelle Cosse (EELV), vice-présidente de la région Ile-de-France en charge du logement
Daniel Goldberg (PS), député
Pierre Laurent (PCF), sénateur, secrétaire national
Marie-Noëlle Lienemann (PS), sénatrice, ancienne ministre du logement
Marianne Louis (PS), maire-adjointe d’Evry (Essonne), conseillère régionale
Stéphane Peu (PCF), maire-adjoint de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), président de Plaine commune habitat
Jean-Vincent Placé (EELV), sénateur, président du groupe écologiste
Paul Quilès (PS), ancien ministre de l’équipement et du logement

logement,tva,appel,pcf,psPOUR SIGNER LA PETITION CLIQUEZ ICI !

16:02 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : logement, tva, appel, pcf, ps | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

22/02/2011

40 PERSONNALITES DE l’ESSONNE LANCENT UN APPEL POUR DES ASSISES SUR LA SANTE

hôpital,appelDepuis des années, les conditions d’accès à la santé et aux soins ne cessent de se dégrader. Alors que les besoins sanitaires, sociaux et territoriaux des usagers s’accroissent, les réformes successives ont organisé la pénurie de moyens humains et matériels dont doit être doté le service public de santé préventive et curative.

L’hôpital public est démantelé, l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris et les Centres Hospitaliers Universitaires, creusets des avancées scientifiques et techniques, sont mutilés. La reforme des collectivités territoriales met en danger les centres de santé et l’évolution de la démographie médicale, couplée au recul de l’assurance maladie elle creuse les inégalités. Sans compter la fermeture de centre IVG ou de maternité de proximité, le manque de moyen criant de la santé publique,…

Avec la loi Hôpital, Patient, Santé, Territoire (HPST), la mise en place des Agences Régionales de la Santé (ARS), nous entrons dans une nouvelle ère de la restructuration politique, au plan des régions, des questions de la Santé et de la Protection sociale. Ce n’est pas une régionalisation mais une hyper concentration au niveau du Préfet de région et du Directeur Général des ARS de pouvoirs considérables, sous contrôle des Ministères de la santé et de l’Intérieur.

Le département de l’Essonne n’échappe pas à cette logique destructrice.

Il en est ainsi de la suppression des services de maternité et de chirurgie de Juvisy, de restructuration et fusion d’hôpitaux comme Evry-Corbeil ou Dourdan et Etampe ou encore pour le secteur gériatrique des suppression de lits et de personnels pour les hôpitaux Joffre-Dupuytren et Clémenceau rattachés à l’AP-HP. Suivant la même logique, c’est aussi la réduction à un seul et unique établissement pour notre département réservé à l’accueil des urgences chirurgicales de nuit. De même, la création imposée de « communauté hospitalière de territoire », fusionnant dans les faits l’hôpital Peray-Vaucluse avec celui de Ste Anne de Paris, rompt avec les moyens affectés à la psychiatrie et la continuité des soins indispensable dans ce domaine.

C’est un pas supplémentaire dans la privatisation de la santé, au détriment de l’Assurance Maladie, organisant chaque jour son déficit pour mieux la livrer aux appétits des grands groupes financiers de l’Assurance.

Conjointement, la place des usagers, des élu-e-s locaux, des représentants des personnels médicaux et des salarié-e-s est ainsi confisquée.

Ce sera plus de fermeture de services et d’hôpitaux, mais aussi des centres de santé en danger, une médecine libérale à plusieurs vitesses, des spécialistes difficilement accessibles, des centres IVG et des maternités de proximité qui ferment, le démantèlement de la psychiatrie et une instrumentalisation sécuritaire de celle-ci, la remise en cause de la prise en charge des patients contaminés par le VIH.

Les ARS ont une mission claire : redresser les comptes et, pour cela, restructurer, exiger la suppression d’emplois.

Nous demandons donc la convocation d’Assises Régionales de la santé dont le principe a été retenu par le Conseil régional d’Ile de France afin de proposer une alternative à cette politique destructrice et sans perspective et définir ensemble et démocratiquement une politique par territoire, assise sur une évaluation des besoins des populations et des moyens nécessaires à mettre en oeuvre.

……/……

Ces Assises devront être précédées par l’organisation de Conférences citoyennes départementales de santé, afin de diagnostiquer au plus prêt la situation sanitaire et sociale des territoires et co-élaborer avec tous les partenaires les propositions alternatives propres à garantir le droit aux soins et à la santé.

C’est pour toutes ces raisons que nous vous invitons à signer cet APPEL POUR DES ASSISES REGIONALES DE LA SANTE en Ile-de-France et l’organisation en Essonne d’une Conférence citoyenne départementale de santé.

·ANGELIER Antoinette :  Adjoint au Maire Juvisy/ Orge, travailleur social hospitalier, AUFFRET DEME Laurence : Adjoint au Maire de Saulx les Chartreux, BENOIST Lydie :  Conseillère régionale Ile de France de 2004 à 2010,, BERTIAUX Pierre : Cadre d’un institut de sondage, BONSIGNORE Jean Pascal :  Cadre territorial, conseiller municipal à Draveil, BURDET – BURDILLON Bruno :  demandeur d’emploi, CAMO Philippe : Conseiller régional, secrétaire départemental du PCF 91, CEREMONIE CHLOE : étudiante en biologie médicale, CHAROT Nathalie : Assistante sanitaire et sociale, CHAUNAC Annie : responsable syndicat hospitalier, CHAUVEAU Patrice : pharmacien hospitalier, CHAUVEAU Isabelle : préparatrice en pharmacie de ville, CORBEL Jacque : infirmier en psychiatrie, COURTOIS Alain : Adjoint au Maire de Montgeron, DANIEL Carole : syndicaliste RATP, DECOMBLE Philippe : syndicaliste Banque de France, DOULAUD Thierry : Cadre territorial, syndicaliste, ETE Elisabeth : Adjoint au Maire Grigny, GRANGE Pierrette : secrétaire médicale retraitée, JAN Colette : Conseillère municipale à Massy, LASCHON Gilles : Enseignant - chercheur, LE PEUTREC Luce : syndicaliste ONERA, LEGLAIVE Gilles : Délégué mutualiste, MARTI Aline : Conseillère Générale honoraire- ancienne Conseillère Régionale. MARTI Liberto : Docteur en chirurgie dentaire, MONTAGNE Bernard : Conseiller Municipal à Ballancourt, MORAL Patricio : ingénieur CNRS St Michel sur Orge, MORVAN Jean Pierre : Adjoint au Maire Viry Châtillon, animateur du secteur santé fédération PCF 91, PIGAGLIO Christian  : Conseiller Municipal délégué d’Evry, PIRIOU Bruno  : Conseiller général FDG, Vice-président délégué à la jeunesse, PLOTTU Michèle : Cadre médico - social, présidente du comité de défense de l’hôpital de Juvisy, RAUZE Marjolaine : Maire conseillère générale FDG, Vice-présidente en charge de l’Education, RIGAL Chantal: pharmacienne biologiste retraitée. Ancienne directrice adjoint au CTS d’Evry, RIO Philippe : 1er Adjoint au Maire Grigny,  SAINT HILAIRE Caroline : cadre médico – social, Maire Adjointe à Morsang sur Orge, TOITOT Odile: Cadre de santé, syndicaliste, VAZQUEZ Claude : Maire Conseiller général FDG de Grigny, VERA Bernard, Sénateur- Maire de Briis sous Forges, VOISIN Isabelle: Adjointe au Maire d’Epinay sous Sénart

14:58 Publié dans ACTUALITES, Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hôpital, appel | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

16/12/2010

N’oublions pas Salah !

APPEL

salah.jpg"Nous sommes le 15 décembre. Dans 15 jours ce sera le « nouvel an » !

Tandis que nous fêterons en France l’année nouvelle 2011, un jeune français, totalement délaissé et ignoré par les autorités françaises, sera au fond de sa prison israélienne.

Notre solidarité n’a de cesse de se manifester toujours activement pour obtenir sa libération. Car il n’a rien fait de répréhensible. Cela est formellement établi. Et cela avait été reconnu devant sa mère par le Conseiller diplomatique du Président de la République. Pour autant rien ne bouge pour autant. Ah s’il s’appelait autrement que Salah…

Le 31 décembre prochain, cela fera 2115 jours que Salah sera en prison pour délit d’opinion politique. Il avait 20 ans quand il a été arrêté par l’armée israélienne. Il en a aujourd’hui plus de 25. Très jeune c’est pourtant le plus vieux prisonnier politique français en prison.

Nous ne pouvons pas lui envoyer quelques cadeaux pour ce nouvel an afin qu’il soit moins pénible pour lui. Envoyons-lui une carte postale ! Par milliers ! Sans enveloppe. Son « adresse » :

Salah Hamouri Doar nah Guilboa 10900 – Beit shean Israël

17:24 Publié dans ACTUALITES, International | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : salah hamouri, appel, noël | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

21/09/2010

Signez l'Appel de l'Humanité Dimanche pour les valeurs de la République

liberté.jpg" Nos vies, nos histoires, nos opinions sont diverses. Mais nous avons en commun l’amour de notre République et sa devise : Liberté, Egalité, Fraternité. Nous prenons très au sérieux les critiques émises ces derniers temps par des commissions de l’ONU, des journaux étrangers, des autorités religieuses, certaines instances européennes. Nous avons mal à notre France" (...).

La semaine dernière, l’Humanité Dimanche lançait un appel pour défendre les valeurs de notre République suivi d’une première liste de signataires.Voici la dernière liste des signataires à ce jour : cilquez sur ce lien pour signer l'appel , ou envoyer un e-mail à appelhd@humadimanche.fr

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Ensemble pour les Valeurs de la République.

 Nos vies, nos histoires, nos opinions sont diverses. Mais nous avons en commun l’amour de notre République et sa devise : Liberté, Egalité, Fraternité.

Nous prenons très au sérieux les critiques émises ces derniers temps par des commissions de l’ONU, des journaux étrangers, des autorités religieuses, certaines instances européennes. Nous avons mal à notre France.

Nous refusons l’idée que puissent être créées deux catégories de français.

Nous refusons l’assimilation dangereuse « délinquance-immigration ».

Nous refusons les sanctions faites aux parents dont les enfants sont en difficulté.

Nous refusons ces expulsions, brandies comme des trophées de guerre et nous appelons à rechercher des solutions européennes pour une vie meilleure, notamment pour les Roms.

Nous appelons au débat, à la réflexion, pour que progresse notre République sociale, avec des moyens nouveaux pour l’éducation, la formation, l’aide au logement, la sécurisation du travail, la justice et la police.

Ensemble, pour la République,

Ensemble, pour vivre ensemble.

14:12 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : république, appel | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

15/04/2010

APPEL NATIONAL SUR LES RETRAITES

retraite2.jpgFaire entendre les exigences citoyennes sur les retraites

Le gouvernement français s’apprête à engager une nouvelle réforme qui risque de porter un coup fatal au système de retraite par répartition en jurant une fois de plus que c’est pour le sauver. Le bilan des réformes menées depuis 1993 est déjà catastrophique car toutes les dispositions prises (calcul sur les 25 meilleures années, indexation sur les prix et non plus sur les salaires des actifs, allongement de la durée de cotisation sous peine de décote...) ont déjà fait baisser le niveau des pensions d’environ 20 %. Elles ont aggravé les inégalités déjà fortes entre les pensions des hommes et des femmes. Le Conseil d’orientation des retraites (COR) prévoit que le taux de remplacement moyen - niveau de la retraite par rapport au salaire, passerait de 72 % en 2007 à 59 % en 2050. Cette dégradation continuera donc de frapper les actuels retraités et touchera également les générations suivantes.

Malgré ce bilan désastreux, le gouvernement veut aller encore plus loin en supprimant l’âge légal de départ à la retraite à 60 ans en le portant à 62, voire 65 ou 67 ans, comme le demande le Medef, et en remettant en cause le calcul sur les six derniers mois d’activité des retraites du secteur public. Jumelées avec un nouvel allongement de la durée de cotisation pour obtenir une retraite à taux plein, ces mesures condamneraient à la pauvreté la plupart des futurs retraités, surtout les femmes et tous ceux et celles qui ont connu et connaîtront des périodes de chômage et de précarité importantes. Ce sont les salarié-es les plus jeunes qui subiraient les effets cumulés de ces orientations au moment de partir à la retraite.

Le gouvernement et le patronat persistent à vouloir durcir les conditions de départ en retraite alors même que les entreprises continuent de se débarrasser des salariés âgés avant qu’ils aient acquis la totalité de leurs droits. Exiger que les salariés travaillent et cotisent plus longtemps, alors que l’âge moyen de cessation d’activité est de 59 ans, ne vise qu’à baisser le niveau des pensions. De plus, cette logique remet en cause la solidarité intergénérationnelle. Il n’y a aucun sens à augmenter l’âge de la retraite alors que le chômage de masse sévit pour les jeunes. Au lieu de voir dans la retraite par répartition une transmission perpétuelle et solidaire de la prise en charge d’une génération par la suivante, le gouvernement et le patronat, afin d’attiser la division, la stigmatisent comme un fardeau pour la seule génération à venir.

Le danger ne s’arrête pas là. Le COR dessine les contours d’une réforme pour remplacer notre système par un autre « par points » ou « par comptes notionnels ». Dans les deux cas, il s’agirait de ne plus avoir à assurer un taux de remplacement du salaire défini à l’avance et de faire de la variation du niveau des pensions le moyen d’équilibre financier des régimes. Cela aggraverait encore la baisse du niveau des pensions et contraindrait les salariés, particulièrement les salarié-es pauvres et effectuant les travaux pénibles, à travailler toujours plus longtemps.

La vraie raison des mesures qui s’annoncent n’est pas liée à la démographie. La crise financière a provoqué une récession et donc une flambée des déficits publics. Les États continuent benoîtement à financer leurs déficits en empruntant sur ces mêmes marchés financiers qui ont provoqué la crise. Réduire ces déficits pourrait se faire par une taxation du capital. Mais les spéculateurs refusent évidemment cette solution, demandent que les États donnent des gages et exigent une réduction des dépenses publiques.

Une alternative à cette régression sociale existe pourtant. A moins de décréter la paupérisation des retraité-es, il est normal de couvrir les besoins sociaux liés à l’augmentation de leur part dans la population par un accroissement des prélèvements sur la richesse produite. Les déficits des caisses de retraite sont essentiellement dus au refus obstiné de le faire. Pourtant, le besoin supplémentaire de financement nécessaire aux retraites est réalisable puisqu’il a été chiffré en 2007 par le COR entre 1 et 2 points de PIB jusqu’en 2050, à comparer avec la chute de la part de la masse salariale de 8 points au cours des dernières décennies et avec l’explosion correspondante des dividendes, qui sont passés de 3,2 % du PIB en 1982 à 8,5 % en 2007. Il est donc juste d’augmenter la part des salaires et des pensions dans la richesse produite en s’attaquant aux profits. Le financement des retraites est possible à condition d’en finir avec l’actuel partage éhonté de la richesse au bénéfice des revenus financiers. C’est ce partage qui constitue le tabou à faire sauter, et non l’âge de départ. Il s’agit là d’un choix politique de justice et de solidarité.

La question des retraites pose celle de la société dans laquelle nous voulons vivre. Nous ne pouvons accepter la paupérisation programmée des futurs retraité-es, l’idéologie absurde du « travailler toujours plus » et la destruction des solidarités sociales. Nous souhaitons contribuer à une vaste mobilisation citoyenne (réunions publiques, appels locaux…) pour stopper cet engrenage.

09:26 Publié dans ACTUALITES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : retraites, pétition, appel | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!