"L’ex-brigadiste italienne est en danger de mort. C’est son médecin qui sonne l’alerte. Sous le coup d’une extradition prononcée par le Président Nicolas Sarkozy, cette mère de famille qui a refait sa vie en France et tiré un trait sur son passé depuis des années, se meurt.
La décision du président français remet en cause la parole de la France, donnée en son temps par François Mitterrand aux Italiens qui s’étaient engagés à renoncer à la violence. Revenir sur cet engagement, c’est les envoyer délibérément à la mort.
Marina Petrella doit être soignée de toute urgence dans un hôpital adapté. Son écrou doit être levé.
Telle est l’exigence que relaient depuis des mois élus et parlementaires communistes et républicains. L’Anecr s’associe pleinement à ce combat pour la dignité, l’humanité et le respect de la parole nationale.
L’Anecr en appelle au président de la république et invite élus et citoyens à participer ce soir à Paris, au rassemblement de Beaubourg."
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