Le plan gouvernemental sur les retraites transmis dimanche soir aux partenaires sociaux propose de passer à 41 ans la durée de cotisations pour ouvrir le droit à la retraite.
Nicolas Sarkozy prétend que l’allongement de l’espérance de vie impose pour seule et unique solution d’allonger la durée de cotisation. Derrière une apparence bêtement logique se cache une dramatique impasse. 50% des retraités touchent une pensions inférieure au SMIC, les salariés ont de plus en plus de mal à atteindre le nombre d’années de cotisations et enfin, l’espérance de vie d’un cadre est supérieure à celle d’un ouvrier.
Ces statistiques démontrent que le gouvernement conduit la France vers la fin pure et simple du régime de retraite.
Pour le Parti communiste français, il existe une réponse évidente à la question du financement : faire cotiser au même niveau que les salaires, les revenus financiers. Cela permettrait de répondre à l’ensemble des besoins et même au-delà. Ensuite, parler de réforme des retraites sans aborder la question de l’emploi est irresponsable.
Là encore, les statistiques démontrent l’échec de la politique du gouvernement : un tiers des emplois créées sont précaires, et la chasse aux chômeurs contribuent pour beaucoup à faire disparaître les chômeurs des chiffres sans pour autant les conduire à l’emploi. Il faut au contraire instaurer un système de sécurité de l’emploi et de la formation permettant d’assurer à chacun une emploi en rapport avec ses qualifications à un bon salaire.
La réforme des retraites proposée par le gouvernement est dans la droite ligne des précédentes, c’est une machine infernale qui n’a qu’un objectif : abolir le droit à la retraite.
Parti communiste français
Paris, le 28 avril 2008.
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