FRONT DE GAUCHE : LE RENOUVEAU DU PCF !

Depuis le début de l’année, un nouvel adhérent communiste sur deux a moins de 30 ans. Le parti donné moribond profite de la candidature Mélenchon à la présidentielle. De jeunes militants témoignent.

Les vieux doivent se sentir moins seuls. A chaque meeting, c’est pareil : à Lille, à Clermont-Ferrand, sur la place de la Bastille à Paris… Des jeunes sont là. Dans les réunions de Jean-Luc Mélenchon, ils arborent l’autocollant «PCF». Le sigle est placé en évidence sur le poitrail. Au Parti communiste, les têtes se font tout à coup moins grises. Y aurait-il péril jeune en la demeure rouge ?

«Depuis le début de l’année, sur les 2 500 adhésions recensées, la moitié d’entre elles sont des moins de 30 ans», observe Jacques Chabalier, chargé du secteur «vie du parti» au PCF. Les communistes profitent à fond de l’«effet Front de gauche-Mélenchon».

La vague ressemble à celle connue en 2005, durant la campagne contre le traité constitutionnel européen. Faisant déjà tréteaux communs avec Mélenchon, les communistes avaient alors enregistré 8 000 nouvelles adhésions en un an. «Pour la première fois depuis un quart de siècle, nous avions cessé de perdre des militants», se souvient Chabalier.

Aujourd’hui, Pierric Annoot, secrétaire général du Mouvement des jeunes communistes de France (MJCF), est lui-même «surpris» de ce nouvel attrait : «On a fait 321 adhésions à la Bastille, 70 au meeting de Lille», détaille le patron de la «JC», dont l’organisation compte 12 000 membres. «D’habitude, les jeunes prennent une carte lors d’un mouvement social, type CPE en 2006, poursuit-il. Pas dans le cadre d’une campagne présidentielle.»

«Astre mort»,«décrépit»,«fini» : que n’a-t-on pas entendu depuis l’imposant siège du PCF, place du Colonel-Fabien à Paris… A tort ? En 1974, près de la moitié des délégués au congrès avaient moins de 30 ans. En 2010, ils étaient à peine plus de 10%.Fin 2011, sur 130 000 adhérents déclarés, ils n’étaient plus que 10 000.

Cette présidentielle est pour le PCF une cure de jouvence. «Le parti est dans une nouvelle phase d’ouverture, observe l’historien Roger Martelli. Ce ne serait pas surprenant qu’il y ait un rajeunissement. Maintenant, il faudra voir ce que ça veut dire en termes de culture militante, de rapports avec la structure du parti.»

Par LILIAN ALEMAGNA, pour Libération

CONGRES DES JEUNESSES COMMUNISTES / COMPTE RENDU DE LA DELEGATION DE L'ESSONNE

Le congrès des 90 ans du mouvement jeunes communistes de France (MJCF) s'est achevé aujourd'hui. L'étude des textes avait commencé le vendredi matin par « Dans quel monde vivons nous ? ». Ce premier texte a suscité de nombreux amendements tout comme les deux autres textes (« Quelle société voulons nous ? » et « Quelle organisation voulons nous ? »). Les versions définitives des textes (après amendement) seront envoyés aux militants dans les prochains jours.

 La prochaine réunion fédérale comportera un temps d'explication des textes, en effet certains changements ont été apporté à la ligne du mouvement. De plus des notions telles que le socialisme, le centralisme démocratique ou encore la parité ont suscité des débats animés. Ces notions seront probablement au cœur des prochains débats du mouvement, car le congrès n'offrait pas assez de temps pour une étude approfondie. En ce qui concerne le dernier texte (« Quelle organisation voulons nous ») un amendement de l'Essonne précisant que le MJCF doit travailler à renforcer son maillage local sans mettre de côté certaines fédérations au profit des plus grosses. Cet amendement a été adopté par une large majorité des congressistes.

Le congrès est aussi le lieu du renouvellement intégral du Conseil National dans lequel l'Essonne fait son entrée puisque notre camarade Alexandre Fels y a été élu. La séance inaugurale du nouveau CN a réélu Pierric Annoot, secrétaire général du MJCF, et une coordination provisoire.

Lors de la soirée du vendredi, le MJCF a réservé un accueil chaleureux à Pierre Laurent, coordinateur national du Parti Communiste Français (PCF), qui s'est exprimé devant les congressistes. Le samedi soir, nous avons reçu Patrick Le Hyaric, directeur de L'Humanité et député européen, ainsi que Hind Khoury , déléguée générale de l'autorité palestinienne en France, ainsi qu 'une représentante de l'AFPS, association France Palestine Solidarité. De plus une camarade a lu une lettre adressée aux jeunes communistes par Salah Hamouri, franco-palestinien emprisonné en Israël. 

Il est important de préciser qu'une association des anciens du MJCF va être crée dans les prochains mois pour réunir ceux qui sont passé par notre organisation. Le congrès a été clôturé dans une ambiance festive par Pierric Annoot, secrétaire général du MJCF. Ces trois jours nous ont permis de rencontrer des jeunes de toute la France autour des valeurs et des idées communistes lors de moments enrichissants et fraternels.

Adrien Lehman
secrétaire fédéral à la communication

La JC contre le hold-up du siècle : le 31/10 à 18h30 devant Bercy !

vendredi 31 octobre 2008

LE MJCF, Mouvement jeunes communistes invite les jeunes à « se faire entendre, à ne pas rester spectateurs devant le hold up du siècle que constitue le plan Sarkozy de sauvetage des banques payé avec l’argent de nos impôts, celui qui devrait aller aux écoles, aux hôpitaux, aux services publics.

« Nous appelons les citoyens, les organisations politiques de gauche, les organisations de jeunesse à se réunir autour de quatre propositions » déclare la JC qui « énumère la création d’un pôle public bancaire, de nouveaux droits pour les salariés, la fin du processus de ratification du traité de Lisbonne, et la fin des paradis fiscaux.

Sur le thème « 50 voix pour se faire entendre » les Jeunes communistes appellent à un rassemblement devant le ministère de l’Économie et des Finances vendredi 31 octobre à partir de 18h30.

« Cinquante militants de diverses sensibilités viendront avec un petit mot de colère ou de proposition face à la crise », précise Pierric Annoot, secrétaire général du Mouvement, qui espère voir se rassembler des centaines de jeunes d’Ile de France."

Le tract de l’initiative