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17/12/2013

Smic : "le gouvernement est enfermé dans sa logique dévastatrice de baisse du coût du travail"

smic_3.jpgLe gouvernement a osé le faire. Il n'y aura pas de coup de pouce pour les Smicards cet hiver, jugeant la hausse légale du SMIC de 1,1 % suffisante puisque 2 fois supérieure à l'inflation.

Cette "hausse" se traduira par une augmentation réelle du Smic horaire brut de 0,1 euro. Soit pour un smicard à plein temps, une augmentation de son salaire brut de 15 euros par mois. Heureux smicards qui pourront donc profiter pleinement d'un salaire net mensuel de 1113 euros.

C'est d'autant plus scandaleux que les arguments avancés par le gouvernement reprennent directement le refrain patronal. D'un côté, la conjoncture ne serait pas favorable, la croissance serait trop faible -cette même croissance qui était pourtant, il y a 10 jours, favorable à la baisse du chômage- De l'autre, les smicards français seraient des privilégiés face à leurs concurrents occidentaux. Deux arguties qui ne tiennent pas la route. Les smicards français ne sont pas privilégiés par rapport à leur homologue européens : Irlande, Belgique, Pays-Bas font mieux que la France.

En réalité, le gouvernement est enfermé dans sa logique dévastatrice de baisse du coût du travail et de défense des profits des entreprises qu'il confond avec leur compétitivité.
Il fait semblant d'oublier que les entreprises sont exonérées de cotisations sociales patronales pour les salaires versés au SMIC et de manière dégressive jusque 1,6 SMIC.

Il refuse obstinément de comprendre que cette recherche frénétique de la baisse du coût du travail est une cause essentielle de la crise dans laquelle le pays est plongé. Qu'elle participe pleinement à l'écrasement des salaires et à l'explosion du chômage et des travailleurs pauvres, comme au gonflement de ses déficits publics et sociaux.
Pire, il nie que ce n'est pas le coût du travail qui plombe les entreprises françaises mais le coût du capital, qui ponctionne sur la richesse produite par le travail.

Ce n'est donc pas en mettant sous pression les Smicars que le gouvernement travaillera à une sortie de crise par le haut. Au contraire, sans attendre un hypothétique retour de la croissance tiré par d'autres, il doit œuvrer concrètement au développement des salaires et de l'emploi dans les entreprises, et de leur sécurisation réelle, en soulageant les entreprises des prélèvements du capital qui développent emplois et salaires et en pénalisant celles qui choisissent la rentabilité financière immédiate contre l'emploi et les salaires. Certes, cela suppose de mener des combats en France et en Europe pour une transformation en profondeur de l'Union européenne, de la BCE et de l'Euro. Et non de s'aligner sur les décisions de Bruxelles et de Francfort, et de Merkel.

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11/07/2012

Hausse des tarifs du gaz : « coup de canif dans le pouvoir d’achat des français »

gaz1.jpgAprès la très faible revalorisation du SMIC, la hausse des tarifs du gaz, même limitée à 2% comme l'a annoncé Jean-Marc Ayrault, est un coup de canif dans le pouvoir d’achat des français. Elle aggrave la situation déjà alarmante de 3.8 millions de familles en précarité énergétique.

Déjà depuis 2004, à l’ouverture du capital de Gaz de France, le prix du gaz a augmenté de 60 % dont 20% entre avril 2010 et avril 2011. Pourtant le groupe GDF Suez a versé 3.3 milliards de dividendes en 2012 à ses actionnaires, ce qui représente un taux de distribution de 83 %. Actionnaire à 35 % l'État peut s’opposer, au conseil d’administration, aux décisions abusives et contraires au développement d’un vrai service public et aux besoins des populations.

pcf.pngLe PCF rappelle que les sénateurs communistes ont fait voté en décembre dernier un amendement visant à ce qu’une commission pluraliste composée d’élus, d’usagers, de représentants des salariés du secteur et du ministre chargé de l’énergie soit créée afin d’étudier la formule tarifaire du gaz. Cette commission fixerait les tarifs réglementés afin de pouvoir mesurer les écarts entre les coûts réels d’approvisionnements et les formules de fixation des tarifs. Le PCF revendique donc un gel des tarifs d’ici là.

Communiqué du Parti communiste français

17:57 Publié dans ACTUALITES, PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pcf, gaz, hausse | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

22/06/2012

SMIC : UN COUP DE POUCE DERISOIRE ET RIDICULE !

smic1.jpg 2 % de hausse du SMIC au 1er Juillet c’est-ce que le gouvernement propose. A la hausse automatique de 1,4 % obligatoire liée à l’inflation, le coup de pouce serait de 0,6 %, soit moins de 10 € par mois, très loin de ce que propose le Front de Gauche et les Syndicats. Les raisons d’augmenter ce salaire minimum sont pourtant nombreuses.

1. Une nécessité pour la justice et la croissance

Un salarié sur dix, environ, bénéficierait directement du « coup de pouce » annoncé pour le Smic, un quart des salariés à temps partiel et 7 % de ceux à temps plein. Mais la portée et l’efficacité de la mesure va dépendre de l’importance du « coup de pouce » en faveur d’un Smic mensuel brut, actuellement de 1 393,82 euros, sur la base de 35 heures.

La France est devenue un pays à bas revenus pour un pôle de la société, notamment en raison de l’importance de la précarité de l’emploi. En 2009, un quart des salariés ont perçu sur l’année un revenu salarial net inférieur à 9 414 euros (0,75 Smic sur l’année), soit moins de 784,50 euros en moyenne par mois. Cela tient pour une bonne part au fait qu’ils occupent des emplois à temps partiel. Un petit « coup de pouce » apparaîtrait bien dérisoire à ces salariés qui, souvent, ne touchent qu’un demi-Smic.

Il y va donc de la justice que cette hausse soit conséquente. Il en va aussi de son efficacité économique. La hausse du salaire minimum a un effet sur l’ensemble de la grille des salaires. Elle peut ainsi contribuer à doper la demande. Le rebond de la consommation des ménages français en avril dernier (+ 0,6 %), annoncé hier par l’Insee, est dû pour l’essentiel aux dépenses d’énergie. Les achats de textile ont chuté de 8,2 %, après – 0,3 % en mars, pour tomber à leur plus bas niveau depuis dix ans. Les dépenses en biens durables ont fléchi (– 0,6 %, après + 1,9 % en mars). Dans l’alimentaire, après un début d’année dynamique, suivi d’un repli en mars (– 2,1 %), la consommation a de nouveau reculé en avril (– 0,5 %).

Une véritable hausse du Smic et de l’ensemble des salaires permettrait de relancer la consommation des milieux populaires et offrirait un regain d’activité aux entreprises en mal de chiffre d’affaires. Elle favoriserait ainsi la création d’emploi. Certes, pour que cette hausse des bas salaires soit sécurisée et la plus efficace possible, elle doit être complétée par une action contre la précarité et pour une meilleure efficacité productive, ce qui appelle d’autres transformations au niveau du crédit et des gestions d’entreprise.

2. Non, ce ne serait 
pas forcément la mort des PME !

Une augmentation de ce type tuerait instantanément une grande partie des PME qui sont déjà en difficulté, martèle le patronat. La proposition du Front de gauche est de passer le Smic à 1 700 euros brut en début de mandat présidentiel puis de l’augmenter progressivement pour arriver à 1 700 euros net. La première augmentation revient donc à 21 % par rapport au Smic actuel d’environ 1 500 euros brut (9,19 euros brut horaire).

Jusqu’ici, la modération salariale n’a pas sauvé les PME de la crise, bien au contraire. Avec le gel des salaires et la baisse du pouvoir d’achat, ces entreprises sont confrontées à un manque de débouchés. D’autant que la répartition par secteurs d’activité des salariés au Smic montre que la grande majorité d’entre eux le sont dans des secteurs non délocalisables et non concernés par le commerce extérieur, selon l’étude de la Dares de septembre. Ainsi, près de 75 % des travailleurs au Smic sont salariés du bâtiment, de la restauration et de l’hôtellerie, des services à la personne, ou encore des salariés de la distribution ou des commerces. Une hausse du Smic des salariés de ces secteurs n’aura pas de conséquences sur la compétitivité de leurs produits ou services, ne provoquant aucune délocalisation.

Par ailleurs, il ne faut pas nier les contraintes qui pèsent sur ces entreprises. Nombreuses sont celles qui sont liées à un donneur d’ordres. Pour obtenir le marché et rester dans la course, elles se retrouvent à devoir accepter des productions ou des services à des prix insoutenables, ne leur permettant pas de rentrer dans leurs coûts.

La CGT propose d’inscrire dans la loi l’interdiction d’imposer des prix en dessous de ceux du marché. Le financement de ces entreprises et les charges financières qui y sont associées sont aussi prépondérants pour leur survie ou leur développement. Le Front de gauche propose la création d’un pôle financier public appliquant des taux d’intérêt bas, voire même négatifs, suivant les projets des entreprises et notamment en fonction de leur politique salariale.

3. L’effet d’entraînement de la hausse du Smic

L’augmentation du Smic à 1 700 euros pourrait entraîner un tassement des salaires… C’est le risque que pointe notamment François Chérèque. Une étude de la Dares montre au contraire qu’entre 2000 et 2005 « l’effet à l’horizon d’un trimestre, d’une augmentation de 1 % de la valeur du Smic se répercuterait à hauteur de 0,4 % sur les salaires de base situés entre 1 et 1,1 Smic, et à hauteur de 0,1 % pour ceux situés entre 1,4 et 1,5 Smic. À l’horizon d’une année, la répercussion d’une hausse du Smic est plus importante. Une augmentation de 1 % du Smic se répercuterait quasi intégralement sur les salaires de base entre 1 et 1,1 Smic et à hauteur de 0,5 % pour ceux situés entre 1,4 et 1,5 Smic ». Même si « la diffusion des hausses du Smic devient quasi nulle au-delà de 2 fois le Smic ».

En appui des luttes sur les revendications salariales, qui ont permis aux ouvriers allemands de la métallurgie une hausse de leurs salaires de 4,3 %, la politique fiscale peut pleinement jouer son rôle. Jusqu’à présent, les entreprises pouvant bénéficier d’allégements de cotisations ou autres niches sociales et fiscales devaient embaucher des salariés au Smic ou à 1,6 fois le Smic, ce qui touchait près de 10 millions de salariés. Cette « trappe à bas salaires », en quinze années de mise en œuvre, a représenté plus de 200 milliards d’euros de perte de recettes dans les caisses de l’État et pas moins de 27,3 milliards d’euros en 2011.

Tous les économistes pointent l’effet d’aubaine de cette mesure sans en démontrer son efficacité pour l’emploi. À l’opposé, le Front de gauche propose une modulation de la politique fiscale et sociale des entreprises. Finis les allégements ou autres niches, les cotisations sociales tout comme l’impôt sur les sociétés (IS) seront modulés en fonction de la politique salariale de l’entreprise. Si celle-ci s’avère déplorable, l’entreprise se verra appliquer, par exemple, un taux d’imposition beaucoup plus élevé pour l’IS, tout comme celui appliqué aux cotisations sociales. La conférence sociale de la mi-juillet pourra rendre compte du rapport de forces politique et syndical sur cette problématique des salaires.

13:38 Publié dans ACTUALITES, Front de Gauche | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : smic, hausse, pouvoir d'achat, gouvernement | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

04/01/2011

Les augmentations des tarifs de l’électricité et du gaz sont le résultat des politiques menées par le pouvoir

edfhomme.jpgL’époque brutalise. Voyez un peu l’évolution des mots  : «  précarité énergétique  », terme pudiquement employé pour évoquer l’une 
de ces réalités douloureuses en pleine croissance. À savoir l’impossibilité 
de se chauffer ou de s’éclairer, faute de pouvoir payer ses factures. Jusqu’à ces toutes dernières années, 
le phénomène était resté marginal.

Mais, depuis 2008-2009, il est d’abord devenu endémique, avant de connaître une véritable explosion. Officiellement, environ 3,5 millions de personnes sont entrées dans cette nouvelle classification de la pauvreté, qui n’est, comme chacun le sait, qu’une sous-classification de la grande pauvreté tout court…

En 2000, les moins aisés consacraient 7 % 
de leurs revenus à leurs factures d’énergie. 
Ce pourcentage atteint les 15 % aujourd’hui. Et demain  ? N’oublions pas que la lutte contre cette précarité énergétique est l’une des innombrables promesses non tenues du Grenelle de l’environnement.

 Par grand froid, dans certaines régions, un ménage sur quatre vit quotidiennement cette galère, souvent tenue secrète. 
Car, en matière 
de logement, tous les indicateurs affichent le rouge  ! Pas moins de 4,5 millions de personnes sont mal logées, auxquelles il convient d’ajouter le 1,5 million en situation d’impayés et les 6,7 millions en situation dite de «  réelle fragilité  »… Conjugués, ces éléments forment une spirale descendante  : impayés, endettement, restriction ou coupure d’énergie, problèmes de santé et isolement social… Et pendant ce temps-là  ?

Les Français subissent de plein fouet les augmentations des tarifs 
de l’électricité et du gaz, qui ne sont pas une fatalité 
mais le résultat mécanique des politiques menées 
par le pouvoir. Avec l’épouvantable loi Nome, 
le gouvernement a résolument fait le choix de financer 
les opérateurs privés au détriment d’EDF, ce qui entraînera de nouvelles hausses. Sans parler des tarifs 
du gaz, qui, pour satisfaire les appétits des actionnaires du groupe GDF Suez, ont grimpé de plus de 50 % 
depuis la privatisation. Oui, 50 %...

Au même titre que le logement, le droit à l’énergie est indispensable à la vie et doit être reconnu comme tel  ! Des mesures immédiates et d’ampleur doivent donc s’imposer aux logiques financières  : la baisse des tarifs du gaz, un moratoire 
sur ceux de l’électricité et l’interdiction pendant la trêve hivernale de l’ensemble des coupures de fourniture énergétique, comme l’a proposée récemment la communiste Marie-George Buffet au Parlement, sous forme de projet de Loi.

L’État, premier actionnaire de GDF Suez et majoritaire dans le capital d’EDF, en a le pouvoir et le devoir. Mais le sarkozysme connaît-il encore l’existence de la notion même de «  service public » ?

Article publié dans l'Humanité

17:34 Publié dans ACTUALITES, Dico des maux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : énergie, prix, hausse, gouvernement | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

31/10/2010

Hausse de l'électricité : "scandaleux" juge le PCF

edf.JPGLe PCF a dénoncé  la hausse de l'électricité "scandaleuse" qui portera "sur six mois à plus de 6%", et jugé que "le porte-monnaie des Français n'est pas aussi extensible que celui des actionnaires" et "affairistes de tout poil spécialistes du renouvelable".

"Le porte-monnaie des Français n'est pas aussi extensible que celui des actionnaires et des affairistes de tout poil spécialistes du renouvelable qui eux continueront d'empocher les plus values", écrit le Parti communiste français dans un communiqué.

Pour les communistes, "la France a besoin d'une grande filière industrielle énergétique".

Avec cette nouvelle hausse des tarifs de l'électricité, "il s'agit, nous dit-on, de financer le coûteux développement de l'énergie solaire. Cela portera la hausse des tarifs sur six mois à plus de six pour cent, soit une des plus fortes depuis près de 30 ans, c'est scandaleux !", lance le PCF.

09:52 Publié dans PARTI COMMUNISTE FRANCAIS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : edf, hausse, pcf | |  Imprimer |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | | Pin it!

24/12/2009

LE CHOMAGE AUGMENTE DE 0.1 % EN NOVEMBRE , + 22,1 % SUR UN AN

hausse du chômage.jpgLa hausse du chômage continue au mois de novembre en France avec  3.100 chômeurs de plus en catégorie

Selon les données publiées jeudi par le ministère de l'Economie et Pôle Emploi, le nombre de demandeurs en catégorie A, c'est à dire n'occupant aucune activité, augmente ainsi de 0,1% par rapport au mois d'octobre pour atteindre 2.630.400 en métropole. Sur un an, l'augmentation est de 22,1%.

En ajoutant les demandeurs d'emploi exerçant une activité réduite (catégories B et C), la progression ressort à 0,7% en variation mensuelle (+26.800 personnes) et à 19,7% d'une année sur l'autre.

En comprenant les départements d'outre-mer, le nombre de demandeurs d'emplois en catégorie A,B,C atteint 4.048.600 personnes contre 4.019.700 en octobre et 3.387.200 en novembre 2008.

HAUSSE EN 2010

Dans ses dernières projections publiées le 10 décembre, le département Prévisions et conjoncture de Pôle emploi prévoit 86.000 demandeurs d'emplois supplémentaires en catégorie A en 2010 après 468.000 en 2009.

En ajoutant les demandeurs d'emploi exerçant une activité réduite (catégorie B et C), la hausse serait de 102.000 en 2010 après un bond de 604.000 cette année.

Le nombre de demandeurs d'emploi serait ainsi de 2,76 millions fin 2010 en catégorie A et de 3,94 millions pour les catégories A, B, C, contre des niveaux respectifs de 2,67 millions et 3,84 millions à la fin 2009, selon les projections de Pôle emploi.

Le taux de chômage au sens du Bureau international du Travail atteindrait 9,9% à la fin 2010 en métropole contre 9,6% en 2009 et 7,8% en 2008.

Le pic des destructions d'emplois devrait vraisemblablement être atteint à la fin de l'année 2009 ou dans les premiers mois de 2010", estimaient toutefois les prévisionnistes de Pôle emploi.

HAUSSE SENSIBLE  DU CHÔMAGE DES JEUNES SUR UN AN

Sur un an le chômage des jeunes de moins de 25 ans en catégorie A augmente +22,8% sur un an et pour les catégories A, B et C de +23,3% sur un an.

Le ministère et Pôle emploi précise encore que 641.900 des demandeurs d'emplois en catégories A, B et C, soit 16,4% en données brutes, avaient des droits ouverts au Revenu de solidarité active (RSA), ce qui ne signifie pas pour autant qu'ils touchaient tous cette allocation qui a remplacé le revenu minimum d'insertion à l'été 2009.

 

FIN DE DROITS POUR UN MILLION DE PERSONNES EN 2010

 

En 2010, de très nombreux demandeurs d’emploi arriveront au bout de leurs droits à l’assurance chômage.

 Pour une minorité seulement, l’aide d’État prendra le relais. Les syndicats appellent à des mesures d’urgence pour passer la crise.

La projection, livrée  par les services statistiques de Pôle emploi, qui révèle qu’en 2010, pas moins d’un million de chômeurs arriveront au bout de leurs allocations, autrement dit en « fin de droits », sans avoir retrouvé de travail. C’est plus qu’en 2009, ou 850000 chômeurs s’étaient retrouvés dans la même situation, et plus qu’en 2007, ou ils étaient « seulement » 740‚ 000.

 

Explosion logique d’une bombe à retardement‚ : en 2008, la crise fait remonter brutalement le taux de chômage. Or, à Pôle emploi, les règles en vigueur limitent à deux ans, pour la plupart des chômeurs, la durée maximale des allocations. C’est donc en 2010 que le gros des troupes, qui avait assez cotisé pour avoir droit à ces deux années de couverture, commence à arriver en fin de droits.

 

Á ceux-là s’ajoutent les bataillons permanents de précaires, travaillant de courtes périodes et indemnisés tout aussi brièvement.

 

Pour ceux qui n’ont pas droit à l’ASS, le revenu de solidarité active (RSA), nouveau nom du RMI, sert de dernier filet de sécurité, mais un cran plus bas. En apparence, ASS et RSA sont équivalents, soit 450 euros par mois pour une personne seule. Mais, comme les possibilités de cumul avec un revenu ou le salaire du conjoint sont plus souples avec l’ASS, celle-ci enferme moins dans la pauvreté.

 

Il n’empêche que toucher le RSA n’est pas simple non plus‚ : le chômeur doit avoir vingt-cinq ans et ne pas avoir de conjoint, ou alors un conjoint lui-même pauvre. D’ou de nombreux rejets de dossiers. Pôle emploi planche sur une estimation du nombre de « fins de droits » susceptibles de basculer en RSA. Par soustraction, on connaîtra le nombre de chômeurs qui basculeront dans l’absence totale de revenu.

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10/04/2008

GDF : Le PCF accuse le gouvernement Fillon de harcèlement social

1432401292.gifGDF : Le PCF accuse le gouvernement Fillon de harcèlement social

Le gouvernement a annoncé une augmentation des tarifs du gaz de 5,5% pour juin, soit une hausse de 10% pour la seule année 2008, en justifiant cette augmentation par le prix du pétrole.

Alors que GDF avait annoncé des profits records pour 2007, cette flambée du tarif du gaz est particulièrement honteuse et révoltante.

Comment justifier une telle politique de sabotage du pouvoir d’achat par tous les bouts. Le PCF maintient sa proposition d’affecter les bénéfices de GDF à une baisse des tarifs et condamne la politique de harcèlement social du gouvernement Fillon.

Parti communiste français

Paris, le 9 avril 2008


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