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16/02/2017

PCF : SORTONS DE L'IMMOBILISME

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En choisissant de ne pas présenter de candidat(e) issu(e) de ses rangs à l’élection présidentielle, le PCF a, dans le même temps, décidé par une résolution adoptée à 94% « de continuer d’agir jusqu’au bout pour parvenir à une telle candidature commune et empêcher la victoire de la droite et de l’extrême droite. »

Les communistes ont mandaté « la direction nationale et le secrétaire national du PCF pour poursuivre ces efforts… », et ont décidé que le choix « de s’engager sans attendre autour d’une candidature » (en l’occurrence celle de JL.Mélenchon) « [n’était] pas le terme de [leurs] efforts de rassemblement. »

Deux événements politiques considérables, le discrédit de la candidature Fillon et, surtout, le résultat de la primaire socialiste avec la défaite de Valls et le succès de Benoît Hamon, créent une situation tout à fait nouvelle. Cela relance le défi et la possibilité d’un rassemblement de la gauche et des écologistes pour battre la droite et l’extrême-droite, rompre avec le social-libéralisme et sortir de l’austérité avec une candidature commune à la présidentielle, un contrat majoritaire pour les législatives et une dynamique de luttes populaires.

Lâcher l'exigence d'une candidature commune pour la présidentielle rendrait impossible un succès de la gauche pour cette échéance et donc peu crédible l'idée de majorité de gauche pour les législatives. Ne pas relever ce défi serait prendre la responsabilité de laisser la voie libre à la droite et à l'extrême-droite. Face à une situation aussi lourde de conséquences, l'immobilisme n'est plus de mise. Il faut sortir du blocage actuel à gauche et cesser d'opposer réalisme, efficacité et radicalité, de privilégier les éléments de division au détriment des possibilités de convergence.

Le Parti Communiste peut beaucoup y aider : il avance en effet des propositions précises fortes d'une cohérence associant l’énoncé d’objectifs sociaux audacieux à la conquête de pouvoirs par les salariés et les citoyens sur l’utilisation de l’argent des entreprises, des banques, de l’État et même de l’Union européenne. Il est encore temps de prendre une initiative marquante. Pour cela le PCF doit sortir de l'attentisme.

Nous demandons que Pierre Laurent et le Comité Exécutif National réunissent d'urgence le Conseil national du PCF. Celui-ci pourrait décider d'appeler à une rencontre des candidats et des forces politiques de la gauche anti-austérité, et lancer une pétition nationale unitaire pour que soit construite, autour de quelques grands axes, une plate-forme commune pour lutter contre les marchés financiers et répondre aux attentes populaires. Cela concernerait particulièrement l'emploi, le travail, les salaires, l'écologie, la protection sociale et les services publics, la démocratie, l'entreprise, les banques et l'Europe.

Depuis le mardi 14 février, un appel intitulé « PCF : sortons de l’immobilisme » qui a recueilli plus de 600 signatures en quarante-huit heures, se répand de manière virale, auprès des cadres et des militants du Parti communiste.

Il a notamment été signé par quatre parlementaires (les députés André Chassaigne, Patrice Carvalho, Gaby Charroux et la sénatrice Evelyne Didier), mais aussi par trois membres du comité national exécutif et par plus d’une trentaine de secrétaires départementaux qui étaient réunis, mercredi au siège du PC, à Paris

contact pour signer : choixclair@gmail.com