FÊTE DE L'HUMANITÉ : LA VIE SENTIMENTALE DE LAURENCE P
29/08/2011
Cette bande dessinée a réjoui les lecteurs de l'Humanité. Vous la retrouverez dans les allées de La Courneuve, avec toute une bande aux plus noirs…dessins.
Laurence P. sera à la Fête de l’Humanité ! Ce n’était jusqu’alors qu’un cauchemar, le pire c’est entendu, mais enfin un mauvais rêve qui se dissipe au petit jour. Mais le samedi 17 septembre, en fin d’après-midi, l’héroïne du Medef arpentera bien les allées du parc de La Courneuve.
Elle n’y prendra pas la parole, pas plus sur la grande scène que lors des débats de l’agora. Elle s’y rendra au bras ou dans les bras de sa maman, Isa, la dessinatrice qui a enchanté durant le mois d’août la double page centrale de votre quotidien préféré.
L’album, la Vie sentimentale de Laurence P., sera vendu en avant-première à la Fête de l’Humanité, et signé par son auteure, qui participera le soir même, à l’agora, à une soirée d’échanges sur le thème « l’humour, la politique et l’Humanité », en compagnie de dessinateurs, d’humoristes et de journalistes. C’est ensuite que Christophe Alévêque prendra possession de la scène de l’agora, suite logique et apothéose… Aux spectateurs d’en juger.
La BD que l’Humanité a publiée cet été a fait un tabac parmi les lecteurs qui ont apprécié une saga du patronat français placée sous le signe de cette phrase de Mme Parisot : « La vie et l’amour sont précaires, pourquoi le travail échapperait-il à cette loi ? »
Isa, interrogée fin juillet par l’Humanité, avait livré ses secrets de fabrique : beaucoup de travail sur les déclarations des grands patrons, la recherche de l’inattendu, du ridicule et du décalé, qui permettent d’en « montrer le grotesque sans jamais être moraliste ». « Le monde des patrons, expliquait-elle, exprime une idéologie néolibérale qui ne donne pas son nom et se présente comme la seule solution.
Ils pensent avoir tué les autres idéologies alors qu’ils en sont bien loin.
Dans la BD, je cite une phrase de Margaret Thatcher, qui les a bien représentés : “There is no alternative (il n’y a pas d’alternative).” J’avais donc envie de me moquer de leurs obsessions et de ces fausses évidences. »
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