UNIVERSITE D'ETE DU PCF
27/08/2011
Heure par heure sur les antennes de la radio de la télévision, les événements petits et grands, les anecdotes, les petites phrases de l'université d'été du PS à La Rochelle.
Pendant ce temps-là aux Karellis (Savoie) où se déroule l'Université d'été du PCF, Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à la présidentielle, a ironisé sur «l'ambiance» et le «charivari» de ses anciens collègues socialistes à La Rochelle.
La Rochelle ? Ce n’est pas son sujet, dit-il. Son souci, en cette rentrée : faire entendre sa voix et la voie qu’il propose pour sortir de la crise. Un contexte que lui et ses amis jugent porteurs : "La candidature de Jean-Luc Mélenchon est une candidature de crise", assure son camarade Alexis Corbière. L’auteur de "Qu’ils s’en aillent tous" ne dit pas autre chose, rappelant sa conviction que la France est à l’aube d’une révolution citoyenne : "Si l’Europe est un volcan social, Paris est son cratère. Quand ces événements se produiront, nous aurons l’outil politique".
Le chemin du "Front de Gauche" ? Pour lui, la dette n’est qu’"un prétexte". Un piège dans lequel seraient tombés les socialistes : "Sarkozy a marqué un point gigantesque, il les a scotchés sur son terrain". Pierre Laurent embraye : "A gauche ou à Europe Ecologie, le débat ne peut pas être : qui va être le meilleur pour garder le triple A".
Le Front de gauche, lui, n’est pas là "pour proposer une stratégie de gestion de la crise mais de sortie de la crise". Mieux, nous avons les solutions : "Si vous ne savez pas comment faire, allez-vous en!".
Les solutions : que la BCE prête aux Etats aux mêmes taux qu’aux banques (une pratique interdite par le traité de Lisbonne mais Mélenchon parie que la BCE finira par le faire) ; la taxation du capital au même niveau que le travail ; 14 tranches d’imposition dont la dernière à 100%. En bref : aller chercher l’argent "là où il se trouve" !
Texte PCF Vierzon, photos CP
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