Avec l'alignement de Nicolas Sarkozy, la Chancelière Merkel a gagné sur toute la ligne : pas question de faire appel au pouvoir de création monétaire de la Banque centrale européenne.
Pourtant ce n'est pas l'augmentation de la force de frappe du « fonds européen de stabilité financière », au service de stratégies financières intactes, qui relancera la croissance, seule à même de faire reculer l'endettement.
Au lieu de cela, ils continuent de faire payer les peuples.
En France, alors que les patrons des banques ont augmenté leurs revenus de 44,8% en 2010, le chômage est en hausse, une vague de licenciements sans précédent est annoncée dans l'automobile et Fillon nous prépare un nouveau plan d'austérité avec une hausse de la TVA.
Modifier les critères du crédit des banques et les missions de la BCE, les rendre utiles à l'emploi, aux services publics, au développement durable sont les seuls outils pertinents pour sortir de la crise.
Ceux qui y renoncent aujourd'hui se rendent coupable de la crise de demain.
Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, président du comité national du Front de Gauche