20/09/2008
Jusqu’à quand ?
Par Gérard Mordillat, écrivain Antonin Artaud disait à Jacques Prevel, le jeune poète qui l’accompagna durant les derniers mois de sa vie, « vous n’êtes pas assez révolté, Monsieur Prevel ! ». Chaque jour cette injonction résonne en moi un peu plus fort. Je ne suis pas assez révolté, nous ne sommes pas assez révoltés ! Les raisons de le faire seraient pourtant interminables : remise en cause des régimes spéciaux de retraite, particulièrement ceux des agents de la SNCF (sans que soient touchés ceux des députés, sénateurs, ministres, et autres hauts fonctionnaires), démantèlement...