FABIEN ROUSSEL EN VISITE AUX ANTILLES
18/11/2021
Présidentielle 2022 : Fabien Roussel, bientôt aux Antilles-Guyane, demande un plan d'urgence pour les Outre-mer
Le leader du PCF et candidat à la présidentielle Fabien Roussel demande dans un courrier au Premier ministre un « plan d'urgence pour les territoires d'Outre-mer », très touchés par la pandémie de Covid-19, et où le risque d'un soulèvement populaire est « immense ».
Le candidat à la présidentielle, qui se rendra du 22 au 28 novembre en Guyane, Martinique et Guadeloupe, souligne la situation « extrêmement préoccupante » des territoires ultramarins, « avec des milliers de familles endeuillées et meurtries, tandis que la prolongation de l'état d'urgence sanitaire fragilise chaque jour un peu plus la perspective d'une hypothétique reprise économique ».
« Les besoins sont considérables, en matière de santé publique, bien sûr, mais aussi pour tout ce qui concerne les biens de première nécessité », explique Fabien Roussel, qui « sollicite » l'examen d'un « plan d'urgence pour les territoires d'outre-mer, à l'image de ce qui vient d'être décidé pour Marseille ».
Il a déploré que l'examen de la Mission Outre-mer de la loi de finances 2022, le 9 novembre, ait « suscité incompréhension et colère, chez de nombreux parlementaires mais aussi, plus largement, au sein des populations concernées », en raison selon lui de la majorité qui a bloqué « systématiquement toutes les propositions » d'amendements des députés d'Outre-mer, « de droite et de gauche », « amenant des solutions concrètes et durables, à la hauteur des enjeux et des périls encourus ».
« Après ce premier rendez-vous manqué, le risque est immense d'un soulèvement populaire en Outre-mer, synonyme de blocage économique et institutionnel », prévient-il, rappelant qu'une grève générale illimitée contre l'obligation vaccinale et le pass sanitaire a démarré en Guadeloupe, et que la Martinique « est prête elle aussi à la révolte ». « Tout doit être fait pour répondre aux attentes de la population et éviter ainsi un embrasement général dont personne ne peut mesurer aujourd'hui ni les limites, ni les conséquences », poursuit-il.
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