Le 9 juin « à notre tour de marcher sur l’Elysée »
31/05/2018
Le gouvernement poursuit et amplifie sa politique anti-sociale au service des plus riches alors que comme l’indique l’enquête d’Oxfam les dividendes explosent (Oxfam). Le rapport Borloo a peine publié a été jeté aux orties, avec le plus grand mépris, montrant ostensiblement que le gouvernement n’avait rien à faire des quartiers populaires et des banlieues.
Bercy se targue de vouloir réduire à la portion congrue les budgets sociaux alors qu’il protège la fraude fiscale des plus riches. Parcoursup barre l’accès à l’enseignement supérieur à toute une génération en institutionnalisant, par paramétrage d’algorithmes interposés, une ségrégation sociale et territoriale et une mise en concurrence de tous contre tous, jamais vues jusqu’alors, dans notre Pays.
La grande région Hauts de France est l’une des plus sinistrées par cette politique de démolition du service public, de casse de l’industrie, faites uniquement au seul profit des plus riches et de la finance. C’est pourquoi, à l’initiative des parlementaires communistes de cette région, des maires, des conseiller·e·s départementaux, des fédérations du PCF mais aussi de syndicalistes, de militants associatifs,… auxquels ce sont joints ceux de la Normandie, il a été décidé d’organiser une marche sur l’Élysée le 9 juin.
Les questions de l’emploi, la santé, du pouvoir d’achat, du logement, du transport, de l’éducation sont au cœur de l’appel intitulé « Faisons du neuf », que l’on peut rejoindre sur Internet, à l’adresse faisonsduneuf.fr. Les marcheurs des Hauts de France et de la Normandie porteront à l’Élysée, dans des « cahiers de l’espoir », leurs colères, leurs exigences, leurs besoins, leurs propositions.
Cette initiative de lutte est à disposition de toutes et tous car la situation de la Grande Borne à Grigny est la même que celle des quartiers populaires d’Amiens, Laon, Dunkerque ou Calais. Les habitants de la banlieue du Havre ont le même ennemi c’est-à-dire la finance que ceux de la Seine Saint Denis… Elle est aussi un moment important pour le Congrès du PCF, qui n’a de sens que s’il est en prise sur ce qui bouge et ceux et celles qui luttent dans la société française.
Yann Le Pollotec
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