SOLEDAD BRAVO : LA REVOLUTION EN CHANSONS !
25/04/2015
Soledad Bravo est née à Logroño, en Espagne le 1er janvier 1943, mais a émigré au Venezuela à 7 ans avec ses parents. Elle est donc une chanteuse vénézuélienne, considérée comme l'une des principales voix d'Amérique latine. Elle a notamment interprété Hasta siempre, chanson mondialement connue de Carlos Puebla, en hommage à Ernesto "Che" Guevara. Elle a également interprété, sur son troisième album, deux chansons de Barbara, Göttingen et Gare du nord.
Elle a commencé sa carrière dans les années 1960 en mettant en musique et en interprétant des poèmes espagnols (Federico García Lorca, Rafael Alberti, Chicho Sánchez Ferlosio) et latinoaméricains (Violeta Parra, Carlos Puebla, ainsi que les Brésiliens Chico Buarque, Tom Jobim, Vinícius de Moraes).
Son répertoire s'étend du folklore au jazz, en passant par la salsa, la musique ranchera et le boléro.Ses disques, une trentaine d'albums, ont été édités dans toute l'Amérique latine et dans presque toute l'Europe, y compris en Turquie.
Elle a enregistré en particulier
- Cantos Revolucionarios De América Latina (1997)
Sources Wikipédia
Depuis la fin des années 60, la carrière de Soledad Bravo est d'une exceptionnelle richesse. Chanteuse autodidacte devenue à 18 ans une des icônes de la chanson engagée au Venezuela, Soledad Bravo ne s'est pourtant jamais laissé enfermer dans un registre musical, ce qu’elle aurait ressenti comme une entrave insupportable à sa passion des beaux textes.
Enflammée, tendre ou mélancolique, la voix de Soledad Bravo incarne depuis trente ans le vaste répertoire de la chanson populaire latino-américaine. Elle a interprété ou adapté les plus grands auteurs d'expression espagnole du xxe siècle (Garcia Lorca, Rafael Alberti, Violeta Parra, Carlos Puebla, Silvio Rodrígues…) comme ceux du Brésil (Chico Buarque, Tom Jobim, De Moraes) et de France (Barbara). En près de 30 albums, Soledad a tout exploré : la contestation (Hasta siempre de Carlos Puebla en 1968), la frénésie festive de la salsa (l'album Caribe en 1982 avec Willie Colón) et presque tous les folklores du nouveau continent.
Accompagnée d'une simple guitare ou d'un orchestre afro-caribéen, sa voix se confond désormais avec celle du chant latino-américain.
C'est à la fin des années 60, alors qu'elle est étudiante au Venezuela, que la jeune Soledad Bravo découvre simultanément la lutte politique et la chanson.
Depuis, cette Joan Baez sud-américaine n'hésite pas à reprendre (comme dans cette compilation) les grands hymnes cubains, argentins ou chiliens d'une révolution en marche. Une troublante égérie.
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