Lamballe. Christine Prunaud, une femme qui s’investit pour les autres
30/09/2014
Elue nouvelle sénatrice communiste de Côte d'Armor, le journal Ouest France avait réalisé ce portrait le 06 mars 2013 (le titre est de Ouest France).
À 62 ans, Christine Prunaud, adjointe à Lamballe, est engagée dans la citoyenneté et le monde associatif. Création du Festival de la citoyenneté, l’égalité hommes-femmes dès l’école…
« J’avais 18 ans en 1968. Alors l’apprentissage des luttes, je connais ». Christine Prunaud n’est pas de celles à se laisser marcher sur les pieds. Son engagement pour « l’être humain » ne date pas d’hier.
Changer les mentalités
Les mouvements pour les femmes sont en vogue dans les années 1970. Contraception, avortement, émancipation… « J’ai adhéré de suite. J’ai vu qu’il y avait un combat à mener », souligne Christine Prunaud. Féministe ? « Non. Simplement une lutte pour acquérir des droits ! Et changer les mentalités. »
Une grande avancée
La grande avancée a été la loi sur la parité. « Une femme qui travaille n’a pas fini sa journée en rentrant chez elle le soir. Le travail continue. Enfants, cuisine, ménage, courses… » Les évolutions se font mais lentement.
En 2001, Christine Prunaud entre à la mairie de Lamballe. Cette Journée de la femme, « c’est une journée de solidarité avec les femmes qui luttent. Que ce soit chez nous ou ailleurs ! » Quand elle parle de solidarité, l’adjointe à la citoyenneté et à la vie associative cite Gisèle Halimi. « Je l’admire. Cette femme a étudié les inégalités hommes-femmes en Europe. Il y a beaucoup à faire. »
La richesse, c’est les autres
La politique ? « Non. Moi, c’est le monde associatif qui me plaît. » Elle met en place le festival de la citoyenneté. « Un festival fait pour connaître des milieux différents. Et pour s’ouvrir aux autres. C’est ça la richesse ». Autre sujet qui lui tient à cœur : l’égalité filles-garçons. « C’est à l’école qu’on apprend le respect de l’autre. Montrer aux enfants que la violence ne résout rien ». Une éducation très importante. « Il faut casser les codes. Aucun combat n’est inutile ».
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