JEAN LUC MELENCHON POUR LE FRONT DE GAUCHE : LE LANGAGE DU COMBAT ET DE LA SINCERITE !
13/01/2012
Dans l'émission « Des paroles et des actes » sur France 2, Jean-Luc Mélenchon a fait la démonstration que le Front de gauche est un acteur incontournable des présidentielles et législatives. Jean-Luc Mélenchon, candidat commun du Front de gauche à l'élection présidentielle est le seul candidat qui propose aux millions de Français-e-s de rompre avec l'austérité ultralibérale, la soumission aux marchés financiers et l'injustice sociale.
Dans tout le pays, des milliers de militants, de voisins de quartier, de collègues de travail, d'étudiants, de militants associatifs, de jeunes salariés précaires ont regardé ensemble leur candidat lors d'écoutes collectives organisées dans des cafés, dans leurs foyers ou des locaux associatifs.
Ensemble, ils ont poursuivi le débat sur les propositions du Front de gauche : la hausse des salaires et la relance industrielle, la taxation des revenus du capital et une République sociale, citoyenne et démocratique.
Le programme, L'Humain d'abord diffusé à ce jour à 300 000 exemplaires, est l'affaire de tous les citoyens qui s'en sont emparé et s'en empareront. La campagne du Front de gauche est leur campagne et, ensemble, ils déterminent les priorités de la politique que la gauche devra mettre pour sortir le pays de la crise et raviver l'espoir en France.
Jean-Luc Mélenchon a fait la preuve que le Front de gauche est la condition et la garantie de la victoire de la gauche en 2012.
Délcaration de Pierre Laurent pour le Parti communiste français
COMPTE RENDU DE L’EMISSION SUR FR2 PAR LE JOURNAL L’HUMANITE
Invité de "Des paroles et des actes", le leader du Front de gauche a réuni 13,3 % de part d'audience, soit 3,2 millions de téléspectateurs ce qui constitue un succès d’écoute. En voici un compte rendu :
Même le rédacteur en chef du Point en a convenu en conclusion de Des paroles et des actes. Jean-Luc Mélenchon a donné de la consistance à une campagne présidentielle qui en manque singulièrement, lors de son passage ce jeudi soir dans l'émission de France 2 consacrée aux présidentielles de 2012.
Si ses contradicteurs ont souvent cherché la petite phrase, le candidat du Front de gauche a fait jouer ses talents de tribuns pour toujours replacer les propositions du programme partagé L'Humain d'abord, au cœur de ses réponses. Le moins que l'on puisse dire est que ces presque trois heures de direct furent denses. "Notre priorité, c'est de convaincre les gens qu'on peut changer ce pays. La cocote minute est en train de bouillir". Extraits:
A gauche toute. "Je n'ai pas l'intention de courir derrière chaque invention des communicants socialistes." "Le Front de gauche est le front par lequel des milliers de gens qui n'allaient pas voter, vont aller voter... J'estime que le Front de gauche est la condition de la victoire de la gauche. Je ne suis pas la gauche de la gauche. Je suis de gauche."
"François Hollande n'est pas mon adversaire, c'est mon concurrent. (...) Mais s'il croit qu'il suffira qu'il apparaisse sans avoir discuter avec personne... (Si Hollande est au deuxième tour), je lui dirais: convainquez les électeurs du Front de gauche, débrouillez-vous".
Plus personnellement: "Je suis un homme qui vient du système. Je suis un cacique du PS comme les autres. J'ai voté pour Maastricht mais dès que j'ai compris que c'était une erreur, j'ai lutté contre."
Front national. "Moi je les combats frontalement mais je trouve qu'il ne serait pas normal qu'elle (Marine Le Pen, ndlr) ne puisse pas être candidate." "J'ai passé ma vie entière à lutter contre eux. (...) Nicolas Sarkozy et Claude Guéant sont responsables d'avoir lever la digue qui séparait la droite républicaine de l'extrême-droite".
Se sortir de la crise. "D'un côté il y a l'austérité. Ils sont tous pour l'austérité. Elle mène à la catastrophe. De l'autre, il y a le Front de gauche qui propose la relance par l'activité. Premièrement, s'il doit y avoir de la croissance, elle doit être écologique. Deuxièmement, il faut augmenter les salaires." Et surtout ne pas prendre l'Allemagne comme modèle: "Il y a 20% de la population active qui est en dessous du seuil de pauvreté en Allemagne. Et il n'y pas 6% de chômage. On a maquillé toutes les statistiques en supprimant les seniors."
Refonder notre modèle économique. "Nous devons arracher les entreprises des griffes de la finance et aller vers la planification économique. (...) A la place de la concurrence et de la libre-concurrence non faussée, il faut de la coopération. Notre intérêt est de discuter avec les Chinois. Cela ne veut pas dire approuver le régime chinois, cela veut dire coopérer." Au niveau de l'entreprise: "Je suis partisan d'une loi qui donne un droit de préemption aux salariés sur leur outil de travail... que ceux qui détiennent des actions aient des droits selon le temps de détention de ces actions. Je suis partisan de la planification écologique."
Réindustrialiser. Déplorant le "saccage" de l'industrie française par la volonté des actionnaires, Jean-Luc Mélenchon a avancé des pistes pour relancer la machine. "Comment s'y prend on pour le reconstruire ? Toujours à partir de pôles publics qui structurent". Et de préciser: "Nous avons évolué. Nous croyons aujourd'hui beaucoup plus à la propriété sociale."
Augmenter les salaires. Rappelant la mesure prônée par le Front de gauche d'augmenter le SMIC à 1700 euros, "soit à peine 2 euros de plus de l'heure", Jean-Luc Mélenchon précise: "Le Front de gauche est pour que le patronat du CAC 40 et de la banque ait des payes pareilles. A partir de 360.000 euros de revenus, le Front de gauche prend 100%. Nous voulons mettre en place dans les entreprises des cercles vertueux avec notamment des salaires d'écart maximum allant de 1 à 20."
EXTRAIT VIDEO : JEAN LUC MELENCHON ET L'IMMIGRATION
Jean-Luc Mélenchon France 2 - extrait n°3 par lepartidegauche
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