Nicolas Sarkozy met son échec sur le dos de la crise
01/01/2012
A trois reprises, le Président de la République a menti au français ce soir lors de la présentation de ses voeux.
D’abord, en affirmant avoir toujours dit la vérité sur la crise, le Président a délibérément menti puisqu’en 2010, il disait que « l'année 2011 s'annonce comme porteuse d'espérance (..) la croissance revient (..) les grandes réformes commencent à porter leurs fruits ». Son allocution ce soir montre le formidable fiasco pour le quinquennat de l'actuel Président de la République.
Nicolas Sarkozy continue de masquer sa responsabilité dans la crise dont il reconnaît aujourd’hui qu’elle va se poursuivre. La vérité, c’est que le chef de l’Etat tente de mettre son échec sur le dos de la crise.
A l’entendre, ce ne sont ni les agences ni les marchés qui dictent sa politique alors que l’année 2011 a été rythmée par les pressions de ces marchés auxquels Nicolas Sarkozy a cherché à répondre en permanence.
Enfin, il cache la vérité sur les mesures en préparation pour le sommet du 18 janvier. Au nom de la formation des chômeurs, il prépare à conditionner et à restreindre les indemnités chômage au moment où le nombre de français-e-s sans emploi explose a cause de la politique que lui et son gouvernement mènent.
Sous prétexte d’assurer le financement de la protection sociale, il annonce en réalité un transfert massif des cotisations des entreprises sous forme d’un nouvel impôt : c’est la TVA qui ressort du placard.
2012 doit être l’année ou tout doit être fait pout se débarasser de Nicolas Sarkozy et de sa politique.
Le réalisme à gauche commande de rompre avec l’obsession ultra-réactionnaire du Président.
C'est dire si, pour battre Sarkozy et réussir après lui, il est nécessaire, à gauche, de rompre pour une autre logique comme y appelle le Front de gauche.
Pierre Laurent, secrétaire national du PCF
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