Pierre Laurent dénonce le triple échec de Sarkozy
18/08/2010
"L'objectif de cette opération nauséabonde est de masquer le triple mensonge d'une politique en chute libre dans les sondages", estime le numéro un du PCF.
Le secrétaire national du Parti communiste français (PCF), Pierre Laurent estime que "la fuite en avant xénophobe et sécuritaire à laquelle se livre le pouvoir sarkozyste est d'une gravité extrême". "L'objectif de cette opération nauséabonde est de masquer le triple mensonge d'une politique en chute libre dans les sondages", concernant "la valeur travail", une "République exemplaire" et la sécurité. "Nicolas Sarkozy met à sac les retraites des Français, produits de toute une vie d'intense labeur", explique-t-il, ajoutant que "les soubresauts du feuilleton Woerth-Bettencourt dévoilent chaque jour un peu plus la promiscuité du pouvoir en place et des milieux d'affaires".
Quant à la sécurité, il affirme que "l'heure est au désengagement de l'État (3.500 postes de policiers supprimés pour 2011)" et que "le recours aux officines privées de sécurité est maintenant ouvertement envisagé tandis que les maires sont mis au banc des accusés". Pour le numéro un du PCF, Nicolas Sarkozy a "décidé délibérément de créer une sous-catégorie de Français, les"Français d'origines étrangères" et ainsi "choisi de rompre le pacte républicain, lui qui en est pourtant le garant". "Nous sommes face à l'émergence d'une forme de racisme d'Etat inacceptable, qu'il nous faut combattre de toutes nos forces et sans tarder", poursuit-il.
S'exprimant cette fois à propos des Roms, le PCF rappelle qu'ils "sont des citoyens européens depuis 2007" et "ont des droits que la France a l'obligation de respecter". Selon le PCF, leur situation "est bien connue": "chassés de ville en ville, de pays en pays, ils sont fragilisés, précarisés et de ce fait les premières cibles de toutes les formes de trafic".
Le PCF réclame "un plan de sédentarisation à l'échelle européenne" pour les Roms, en estimant que "les collectivités territoriales ne peuvent seules affronter cette question qui est avant tout une compétence de l'État".
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