LE BILAN
18/03/2010
Lors du décès de Ferrat, un journaliste a dit qu’il rejoignait dans l’histoire l’aberration qu’était le Communisme.
C’est au nom de cette aberration que se sont faites les luttes de 36 et les combats de la résistance. C’est cette aberration qui a amené la sécurité sociale et les congés payés. C’est pour cette aberration que Jean Ferrat a écrit et chanté quelques uns des plus beaux textes de la langue française et c’est toujours au nom de cette aberration que l’Amérique Latine se bat contre l’exploitation d’un capitalisme soucieux uniquement de son profit, et que nous luttons pour sauver nos retraites.
Mais ne passons pas au passif les millions de morts qu’il a entrainé. Ce n’est pas cela le Communisme. Mais cela a était fait en son nom. Ayons le courage d’affronter notre passé mais gardons aussi en mémoire ce qui doit nous rendre fier !
La dictature même du prolétariat est toujours la porte ouverte aux violences les plus injustifiables. Gardons les yeux ouverts et bâtissons ensemble les progrès de demain
Tant que notre ambition nous amènera à défendre les plus faibles face à l’oppression d’un patronat cupide et que nos valeurs intactes de partage et de solidarité nous pousserons au combat contre un état, insoucieux de ses citoyens, alors n’en déplaisent à tous les faiseurs de cercueils, le Communisme sera bien vivant
« Au nom de l’idéal qui nous faisait combattre et qui nous pousse encore à nous battre aujourd’hui ».
Par Christian Pigaglio, conseiller municipal d'Evry (peinture de Turner)
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