EXPRESSION DU GROUPE COMMUNISTE DANS LE BULLETIN MUNICIPAL
12/03/2007
SECURISER L'EMPLOI OU LA FORMATION POUR TOUTES ET TOUS Débarrasser la société du chômage et de la précarité ne peut se faire sans faire preuve d’une audace comparable à celle dont firent preuve les créateurs de la Sécurité sociale.Les communistes proposent de donner : de nouveaux droits, de nouveaux pouvoirs aux salariés, de créer un système de Sécurité d’emploi ou de formation pour chacun(e).
Ce système assurerait à chacun(e), soit un emploi, soit une formation permettant de revenir par la suite à un meilleur emploi, avec dans tous les cas une garantie de bons revenus et de droits. Ainsi la perte d’un emploi, la fin d’un contrat de travail, la sortie d’une formation ne signifierait plus le passage par la case chômage.
Alors que 21 % des jeunes sont au chômage dont 43 % dans les quartiers défavorisés, l’objectif est donc de sécuriser les parcours professionnels, faciliter tout au long de la vie l’accès de tous à l’emploi et à la formation.
Aller vers l’éradication du chômage suppose, la réduction du temps de travail, l’augmentation des revenus et salaires (SMIC à 1500 €), une réorientation significative des ressources disponibles vers le développement des activités utiles créatrices d’emploi.
Ce dossier doit être porté par toutes et tous dans la rue et dans les urnes afin d’obtenir à l’issue des élections 2007 des mesures immédiates !La transformation des emplois précaires en emplois stables
- Le CDI doit être la norme d’emploi pour tous et doit offrir à terme une garantie d’emploi analogue au statut de la Fonction Publique.
- Un plan pluriannuel de résorption de l’emploi précaire doit être mis en place dans le public comme dans le privé.
- Le CNE et le "contrat senior" doivent être abrogés.
- Le recours à l’intérim doit être réduit et les rémunérations des stagiaires protégées. L’emploi de stagiaires non rémunérés pour remplacer des effectifs salariés doit être interdit.
- Les licenciements doivent être interdits pour les entreprises qui réalisent des profits.
- Une nouvelle loi doit fixer les nouveaux pouvoirs dont disposeront les comités d’entreprises, représentants du personnel et élus territoriaux, notamment pour s’opposer aux licenciements et délocalisations. Face aux délocalisations et restructurations, les salariés et leurs institutions représentatives doivent avoir la possibilité d’imposer des moratoires suspensifs.
- Les externalisations d’activité, utilisées pour baisser les salaires ou les garanties obtenues dans l’entreprise doivent être déclarées illégales. En cas de délocalisations, les produits réimportés seront taxés à hauteur du différentiel de salaire, le produit de cette taxe alimentera un fonds de co-développement.
Pour le groupe communiste
Jean Claude LAURENT
Maire-adjoint aux NTIC
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