ZENITH D'ESPOIR
26/01/2007
Le premier meeting de la campagne aura été un vrai succès : un zénith plein à craquer (plus de 6000 personnes), 5000 internautes qui ont pu le suivre en direct,... Et les cars de plusieurs fédérations arrêtés par la neige (je garantie les chiffres. C'est qu'on est pas à l'UMP, on annonce pas 110 000 personnes - ce que les médias reprennent sans en douter - quand on est que 25 000).
Avant que Marie-George ne prenne la parole, divers intervenants se succèdent : Mouloud Aounit, le président du MRAP, Fatiha Damiche, militante dans une association de femme « des quartiers » du Blanc-Mesnil, dont l'intervention est vraiment bouleversante (« Je suis une femme de France, fière de l'être. Je pense à mes parents, ils sont morts en indigènes parce qu'on leur a jamais donné le droit de voter », la vidéo de son intervention est visible sur le site du pcf), Jean-Paul Israël, Marie-Héléne Boulard, ouvrière d'ECCE qui vient d'apprendre la liquidation de son usine, Tiny Cox responsable du Parti Socialiste (communiste) néerlandais, Patricia, la jeune sans-papiers haïtienne que MGB a parrainé jusqu'à l'obtention de ses papiers,...
Et puis, Marie-George prend la parole. Je ne vais pas commenter tout son discours, vous pouvez le lire en intégralité ici. Notons juste que le lendemain, le quotidien Libération (version Joffrin) osait écrire «pas de quoi marquer une vraie différence avec Ségolène Royal», parce que MGB propose la construction de 600 000 logements sociaux en 5 ans quand la candidate socialiste en propose 120 000 par ans. Mais il était où ce journaliste ? A la buvette ? Et le coût du logement qui ne doit pas dépasser les 20% des revenus d'un ménage, et le droit de vote pour les résidents étrangers, et la mise à contribution des revenus financiers, et la TVA à 0%,... tout ça, c'est du Royal ? Et surtout il y'a cette particularité de la candidature de MGB : on ne se contente pas d'annoncer des mesures, mais on propose aussi les moyens à mettre en œuvre pour y'arriver. C'est le sens des propositions pour réformer la fiscalité.
Une petite émotion spéciale, quand Marie-George affirme à propos d'un discours de Sarkozy: « J'interdis à ce ministre d'Etat qui fait la chasse aux enfants dans les écoles, qui veut emprisonner les mineurs, d'utiliser le nom de Guy Môquet, ce jeune communiste fusillé à Chateaubriand, par les nazis, à 17 ans ! ». En temps que secrétaire de la cellule qui porte le nom de ce héros, j'avais été particulièrement choqué de cette instrumentalisation nauséabonde. Rappelons que ses dernières paroles avant d'être exécuté ont été : « vous tous qui restez, soyez dignes de nous qui allons mourir ». Non, Sarkozy n'en est pas digne du tout !!!
Les commentaires sont fermés.