aragon.jpg

" Adieu au grand poète français notre camarade" titrait l’Humanité au lendemain de sa mort le 25 décembre 1982. Un titre qui résonne à la mémoire de tous ceux qui, ce jour-là, ont ressenti une immense tristesse. Étrange destinée que celle de ce poète romancier – et quel romancier ! – qui ne se contenta pas de considérer son siècle de haut mais au contraire s’y impliqua jusqu’à sa fin, soldat dans les tranchées de 1914-1918, résistant sous l’Occupation. De ce siècle, il a épousé tous les espoirs et toutes les désillusions, les ombres et les lumières. Aragon était communiste, ce n’est...

Lire la suite 0